mondialiser la nonviolence. Conférence Internationale des Resistant-e-s à la Guerre

Schloss Eringerfeld

Paderborn, Allemagne

23-27 juillet 2006

War Resisters' International Office

5 Caledonian Road

London N1 9DX - UK

+44 20 72784040

info@wri-irg.org http://wri-irg.org

Venue contact details

War Resisters' International Conference

Guest House "Dicke Birken"

near Schloss Eringerfeld

Dicke Birken No. 7

D-59590 Geseke-Eringerfeld

+49 (0)2954 924652 (landline)

0176 51469987 (mobile)

Contents

Les lieux

Motorways in North Rhine-WestphaliaGeseke buildings and streets

La conférence se déroule à 'Dicke Birken', près de Schloss Eringerfeld, Geseke-Eringerfeld en Westphalie. Les lieux comprennent une grande salle, une cantine, des salles pour les ateliers et des chambres pour accueillir jusqu'à 800 personnes. Elle est équipée d'une piscine, d'un gymnase, d'un terrain de sport, d'un petit zoo, d'un parc, d'une cafeteria et il y a aussi des expos au château (Musée international de l'artisanat textile folklorique avec une collection de patchwork, 500 poupées anciennes). Pour le gymnase, des chaussures de sport aux semelles de couleurs claires sont nécessaires. Vous n'avez pas besoin d'apporter vos draps et serviettes de bain. Il faut être silencieux dans les chambres (mais pas dans la grande salle) à partir de minuit. Il est interdit d'apporter sa propre nourriture sur les lieux. Nous aurons notre propre bar dans la grande salle ouvert après le dîner et nous disposerons de connections wi-fi et filiaires si vous apportez votre ordinateur. La garde des enfants est prévue pour chaque jour de conférence sans surcoût.



Mondialisation de la nonviolence : où tout converge

Mondialiser la nonviolence, la 24ème Conférence Internationale de l'IRG, rassemblera des gens de toute la planète pour 5 jours de discussions, d'apprentissage, d'activités et, nous l'espérons, de plaisir. Le titre de la conférence renvoie à la mondialisation et à la nonviolence mais tout aussi important sera pour la conférence de créer du lien et des connections entre les mouvements, les idées et les gens présents à la conférence.

Un lien entre les mouvements

La conférence Mondialiser la nonviolence rassemblera des représentants de deux mouvements planétaires. Le premier est celui grandissant contre la mondialisation de la guerre et du capital. C'est un mouvement des mouvements où convergent mondialement des milliers de relativement petites luttes locales. Il crée de fait une altermondialisation, celle de la résistance, celle de la base.


Lundi matin : Mondialisation économique, militarisation et guerres

Maria Mies (Allemagne) posera en assemblée plénaire la question des relations entre la mondialisation, la militarisation et la guerre.


  • Comment la mondialisation renforce la militarisation ?
  • Comment la militarisation renforce la mondialisation ?
  • Comment est justifiée (les raisons réelles et celles données au public) l'évolution de la guerre (ex : "la guerre au terrorisme", "guerre préventive dans des pays en faillite") ?
  • Comment évolue la guerre elle-même ?

Maria Mies est professeur de sociologie en retraite, ayant enseigné à Cologne, elle est auteur de livres influents sur le féminisme, l'écologie, la politique du développement et la résistance importante à la mondialisation.

L'autre mouvement planétaire est plus ancien, de ceux ayant anticipé la «mondialisation par la base». C'est le mouvement promouvant la nonviolence et la résistance à la guerre. Né de l'echec de l'ancienne «internationale socialiste» face à la guerre 14-18, ce mouvement où l'entraide a dépassé les frontières idéologiques et géopolitiques pour s'opposer à toutes les formes de militarisation et pour développer la nonviolence active pour la justice sociale et contre les systèmes de domination. Au coeur de ce mouvement, avec des hauts et des bas, figure l'Internationale des Résistant-e-s à la Guerre. L'organisation regroupe officiellement 80 affiliés dans 39 pays mais son réseau est encore plus étendu.

A travers cette conférence, l'IRG veut mettre à jour les lien entre la militarisation et les formes variés de la domination mondiale ainsi que le potientiel de la nonviolence en tant que moyen le plus approprié pour montrer qu'un «autre monde est possible». Nous souhaitons réunir les militant-e-s altermondialistes et les antimilitaristes engagé-e-s dans la nonviolence dans un contexte d'échanges renforçant les liens entre les mouvements. Les points de la conférence seront abordés via des thèmes du jour en séances pléniaires et des ateliers. Les thèmes du jour sont censés indiquer une progression de l'analyse vers la stratégie et l'action tout en réunissant les préoccupations des deux mouvements mondiaux pour nous permettre d'apprendre les un-e-s des autres.


Lundi soir : Les sociétés militaires privées et les profiteurs de guerre

Simon Harak (USA) et Ann Feltham (GB) lors de la pléniaire du second soir évoqueront les problématiques soulevées par la 'privatisation' de la guerre et par la croissance de l'externalisation vers des compagnies privées. Par le passé, nous aurions parlé de certains 'profiteurs de guerre' en disant qu'ils tirent des bénéfices de la guerre. Cependant ; au cours des 20 dernières années, les sociétés et entreprises ont fortement accru leur influence politique aux USA, en Grande Bretagne et ailleurs. Au point qu'il est plus juste aujourd'hui de dire 'ils font la guerre pour le profit'. La présentation d'Harak intitulé 'La guerre au terrorisme : Qui perd ? Qui gagne ?' montre cette rupture dont l'issue logique est l'invasion et l'occupation de l'Irak. La présentation de Feltham se concentre sur la situation en Europe.

Simon Harak est un prêtre Jésuite, professeur d'éthique, et le coordinateur de l'action antimilitariste de la War Resisters League, travaillant à la campagne 'Arrêtons les marchands de mort'. Ann Feltham est salarié de Campaign Against Arms Trade en Grande Bretagne.


Après la séance d'ouverture du 1er jour (après-midi et soirée), le deuxième jour de la conférence sera consacré aux préoccupations communes permettant aux deux mouvements de converger. La guerre elle-même, avec les facteurs économiques et politiques l'engendrant, passe par une processus de mondialisation. Nous faisons face à des guerres, à une industrie de la guerre et à des profiteurs de guerre au niveau planétaire. Ils créent des défis d'une importance cruciale pour chacun de nos mouvements.

Le troisième jour se penchera sur le mouvement de mondialisation par la base et ce qu'on peut apprendre de son expérience. Nous allons étudier les instances de coopération internationales, comme en Afrique Orientale ou en Palestine occupée, aux efforts pour s'organiser internationalement et résister localement. Nous allons scruter les succès de ces efforts, ce qu'ils n'ont pas pu réussir ainsi que les questions et les dilemmes qu'ils ont soulevés. Le quatrième jour s'occupera de développer la stratégie de lutte nonviolente à l'ère de la mondialisation. La théorie et la pratique de la lutte nonviolente se sont principalement formées dans un contexte de résistance aux politiques et aux actions des états nations. Aujourd'hui la mondialisation de la guerre et de l'oppression créee de nouveaux défis, de nouvelles dynamiques et de nouveaux acteurs à cibler. Ce jour-là, nous nous pencherons aussi sur le rôle que le réseau de l'IRG peut jouer avec cette situation nouvelle.

Une convergence des idées

La conférence 'Mondialiser la nonviolence' va au-delà de se que couvrent les journées thématiques. Nous pensons, lors de cette conférence, examiner les problématiques prévues sous des angles variés et suivre plusieurs approches théoriques et pratiques en profondeur tout au long de la conférence pour que convergent les différentes idées et préoccupations que chacun-e aura amené à la conférence.


Mardi matin : coopération nord-sud contre les armes légères

Scrutant l'activité nonviolente en cours contre les aspects pervers de la mondialisation, la pléniaire du matin se penchera sur la coopération entre des groupes somaliens et allemands pour s'opposer au trafic/commerce des armes légères. Paul Russmann et Samiira Jama Elmi parleront, chacun-e suivant leur perspective, des liens entre la violence des guerres civiles comme en Somalie et les armes légères en provenance d'Allemagne, particulièrement le fusil d'assaut G3 de chez Heckler & Koch, basés à Oberndorf. Ils se pencheront sur le livre 'Hide, when they shoot' de Jürgen Grässlin, une tentative pour donner une voix et un visage aux victimes somaliennes des armes légères allemandes et aux activités qui en ont découlé : manifestations et conférences. Paul Russmann est salarié de l'ONG allemande « Vivre sans Armement » et agit depuis des décennies contre l'armement allemand ;

Samiira Jama Elmi a perdu sa mère de par le G3 et travaille pour des ONG de femmes en Somalie.


Un des moyens pour cela seront les huit groupes thématiques qui se réuniront chaque matin. Les groupes thématiques offrent aux participants la possibilité de vraiment s'accaparer une problématique pour en arriver à des recommandations. Un autre chapitre de ce livret est consacré aux groupes thématiques de la conférence.

En participant au même groupe thématique chaque matin, nous espérons que des liens se crééent entre les participants travaillant sur les mêmes problématiques. Restant dans le même groupe thématique pour toutes les séances matinales, il est important de faire le bon choix (lequel aura lieu lors de la séance d'ouverture).

Un autre moyen de réunir les idées de chacun-e sera les ateliers ouverts qui se tiendront chaque après-midi. Ce sera l'opportunité d'apprendre et de travailler sur différentes problématiques et idées mises sur la table par les particpants à la conférence. Sachez qu'il y aura une très grande diversité de participants.

Nous seront aussi ravis que vous mettiez en place votre propre atelier.

La porte est ouverte.


Mardi soir : Initiatives nonviolentes contre l'occupation de la Palestine

La politique mondiale a créé et continue d'alimenter le conflit israélopalestinien. Mais ce conflit a aussi été la cible d'un large éventail d'initiatives nonviolentes -entre palestiniens et israéliens ou internationalement. De promouvoir la coopération et le dialogue entre différents groupes de chaque communauté -jeunes, femmes, professions, etc- à des projets solidaires en passant par différentes formes d'accompagnement et de présence nonviolente internationale, les initiatives non-gouvernementales relatives à ce conflit peuvent être prises comme un exemple de la mondialisation par la base en soutien aux tentatives locales d'obtenir une paix juste. Cette plénaire nous posera ainsi des questions :

Certaines intiatives nonviolentes ont été perçues comme une tentative de dicter une stratégie aux palestiennien-ne-s. Quelles leçons devons-nous tirer de l'interaction entre le mouvement international et les acteurs locaux ? Les actions de solidarité avec différents groupes en Israël et Palestine sont souvent un moyen de pression sur des acteurs extérieurs tels les gouvernements étrangers. Quelle poussée vers le changement exercent-ils et comment cela peut-il être renforcée ? Peut-on considérer la nonviolence comme efficace dans ce contexte ?

Intervenantes : Shireen Al-Ajab est une palestinienne militante de différentes organisations et réseaux au cours de la dernière décennie. Elle a travaillé pendant quelques années dans une organisation israélopalestinienne puis pour une ONG allemande. Sheerin a une maîtrise en études de la paix et des conflits du Peace College international de Jérusalem et effectue actuellement une seconde maîtrise en Grande Bretagne. Dorothy Naor est une militante du mouvement antimilitariste israélien New Profile. Elle a participé à de nombreuses actions de lutte nonviolente contre l'occupation israélienne de la Palestine.

Animateur : Jorgen Johansen est un militant et enseignant scandinave impliqué dans le mouvement pacifiste depuis trois décennies. Il enseigne et forme régulièrement des gens en Israël et en Palestine.


Relier les personnes

Participeront à la conférence des personnes des quatre coins du monde provenant de pays riches comme de pays pauvres, de régions en conflit et d'organisations s'attaquant à une grande variété de sujet. Chacun-e apportera son expérience très personnelle ainsi que le regard et les savoirs qui en sont issus.

Un but central à la conférence est de créer du lien entre chacun comme étape d'une importante mise en réseau et pour la création de liens personnels comme organisationels.

Ce sera entre autres possible d'y arriver via les petits 'groupes maison' qui se rencontreront chaque soir. Ces groupes seront formés de manière à ce que chacun-e puisse discuter de son vécu de la conférence, faire converger les problématiques mises à jour dans chacun des ateliers et des groupes thématiques, partager ce qui motive, et aborder tous les sujet de préoccupation. Ces groupes se formeront librement autour d'une langue commune, de son sexe, ou d'un champ d'intérêt commun. Notre but est de créer un environnement propice à la discussion pour que le contenu de la conférence puisse êtrre mieux «digérer» par les participants. Mais la conférence ne sera pas que travail. Chaque soir, un programme culturel riche avec des concerts mais aussi notre bar où vous pourrez discuter avec plein de gens différents autour d'une bonne bière allemande.


Mercredi matin : strategie pour une action nonviolente globale

Depuis plusieurs années, la mondialisation par des mouvements de la base a organisé des actions lors des sommets et réunions des institutions financières internationales telles la Banque Mondiale. Le mouvement a mis en place ces propres structures de forums sociaux mondiaux, régionaux et locaux. L'intervenant introduira une grille de compréhension de la mondialisation par la base, de ses stratégies actuelles, de ses forces et faiblesses, et du rôle de l'action nonviolente en son sein. Ce faisant, se poseront les questions suivantes :


  • Quels sont les forces et faiblesses des actions lors des sommets mondiaux? Comment renforcer leur caractère nonviolent ? Quels moyens sont appropriés pour défier des structures de pouvoir non-étatique ? En quoi la désobéissance civile est-elle pertinente dans ce contexte ?
  • Quelles sont les possibilités d'actions contre les sociétés tirant des bénéfices de la guerre ? La mobilisation est un but en soi mais quels sont les buts de la mobilisation ?
  • De quoi avons-nous besoin pour dépasser la manifestation et parvenir au changment ? Intervenant : Stellan Vinthagen

Animatrice : Joanne Sheehan, organisatrice et formatrice à la nonviolence à la War Resisters League (aux U.S.A.) et présidente sortante de l'Internationale des Résistant-e-s à la Guerre.


Aider à faire de cette conférence une réussite !

Cette conférence est pour beaucoup entre les mains de chacun-e et sa réussite dépend de l'implication des participants.


  • Chacun-e souhaitant mettre en place un atelier sur son travail ou sa problématique spécifique doit juste demander au bureau de la conférence pour obtenir une salle et un horaire.
  • Le bulletin d'information de la conférence cherchera des contributeurs/trices pour écrire des articles ou interviewer des gens qu'ils/ elles aimeraient mieux faire connaître.
  • Le bar sera ouvert assez tard et cherchera du personnel bénévole.

C'est peut être un cliché et les lecteurs/trices ne doivent surtout pas le lier à la phase précédente concernant le bar mais «plus on en met, le plus on en retire !»


Mercredi soir : mouvements pour la nonviolence et la mondialisation par la base

Qu'ont obtenu les mouvements sociaux internationaux ces dernières années? Qu'espérons-nous réussir dans les années à venir? Et comment ? Un animateur subjectif interrogera un panel de trois intervenant-es sur les questions stratégiques se posant au mouvement pour une justice globale et le mouvement antimilitariste international, en se penchant plus particulièrement sur le rôle de la nonviolence.

Le mouvement antimilitariste comme le mouvement pour une justice globale tendent à être meilleur dans la critique que pour mettre en avant les objectifs d'une action concertée. Cette session sera pourtant centrée sur la stratégie : les buts que nous nous fixons et les moyens que nous nous donnons pour y parvenir. Cela sous-entend la possibilité d'un apprentissage mutuel entre les mouvements, et d'une convergence pouvant se renforcer sur beaucoup de problématiques des perspectives de la 'justice globale' comme de la perspective 'antimilitariste et féministe'.

Comment combiner les niveaux d'actions, planétaire/international et local ? Quelles coalitions sont nécessaires ? Est-ce que notre répertoire de tactiques n'est pas répétitif et dépassé ? Quel est le rôle de la nonviolence, et quelle 'nonviolence' ?

Intervenant-e-s : Sian Jones est une antimilitariste féministe impliquée dans différents réseaux britanniques et internationaux. Elle s'occupe de problématiques allant des bases militaires et armements nucléaires au trafic d'êtres humains; Felix Kolb, Allemagne ; Jai Sen, Inde. Animateur : Howard Clark milite pour la nonviolence depuis 1968, il forme à la nonviolence et écrit aussi sur le sujet. Coordinateur de l'IRG de 1985 à son déménagement en Espagne en 1987. Il est aujourd'hui président de l'IRG.

Horaire






































































































Sat

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Mon

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Fri

Sat

Sun


22.07.06 23.07.0624.07.0625.07.0626.07.0627.07.0628.07.0629.07.0630.07.06
Day's

Theme




militarism and

globalisation
learning from

globalisation from below

nonviolent

strategic framework








08.00-

09.00
Arrival

Breakfast
09.00-

10.00

CouncilMorning SessionMorning SessionMorning SessionTheme Groups

Home Groups
Business MeetingCouncil Exec
10.00-

10.30
Morning BreakDeparture

10.30-

12.30
CouncilTheme GroupTheme GroupTheme GroupClosing PlenaryBusiness Meeting Council
12.30-

14.30
Lunch
14.30-

16.30
Opening PlenaryWorkshopWorkshopWorkshopDepartureBusiness MeetingCouncil
16.30-

17.00
Afternoon Break
17.00-

18.45
ExecTheme Groups Afternoon SessionAfternoon SessionAfternoon SessionDepartureDepartureDeparture
18.45-

20.00

Dinner
20.00-

20.30
ArrivalHome GroupsHome Group Home GroupHome Group

DepartureDeparture
20.30-

22.00
cultural

programme
cultural

programme
cultural

programme
cultural

programme
cultural

programme

Les Groupes thématiques

Les groupes thématiques se réuniront chaque jour entre 10h30 et 12h30, plus deux réunions plus courtes après l'assemblée pléniaire d'ouverture et avant celle de fermeture. Ces groupes sont la charpente de la conférence. Ils se réunissent pour travailler sur la même problématique pendant toute la conférence. Le groupe que vous aurez choisi lors de l'assemblé plénaire d'ouverture sera le vôtre tout du long afin de pouvoir bien approfondir la thématique.

Comme vous pourrez le lire ci-dessous, les groupes thématiques de la conférence seront variés. Certains (tel le groupe sur la présence militaire) sont plutôt théoriques, d'autres (tel le groupe sur les profiteurs de guerre qui va travailler à développer une campagne contre les profiteurs de guerre ou le groupe de formation à la nonviolence pour débutant-e-s) sont plus basés sur la pratique. Toujours est-il que le groupe thématique sera un lieu pour parler de ces propres expériences et actions. Nous espérons que leur travail conduira à des actions et des coopérations futures sur les problématiques discutées, et qu'à travers ces groupes, les participants formeront des liens leur permettant de coopérer dans les années à venir.

La conférence Mondialiser la Nonviolence sera elle-même suivie d'un conseil d'administration de l'IRG. Cette réunion aura pour objet de définir la voie à suivre pour le réseau de l'IRG dans les années à venir. Les référent-e-s des groupes thématiques se verront remettre un formulaire à propositions, que les groupes sont encouragés à utiliser pour faire des propositions au conseil d'administration, sur des pistes de travail et d'activités possibles. Celleux d'entre vous qui ont déjà participé à des conférences de l'IRG vont peut être noter qu'aucun groupe thématique n'est dévoué à la problématique hommes-femmes. Ce n'est pas parce que l'IRG relache son engagement féministe et pour l'analyse des relations hommes-femmes, loin de là. Cette problématique n'aura pas son vase clôt lors de cette conférence car elle se doit d'être présente dans toutes les discussions, ateliers et problématiques soulevées pendant la conférence. Tous les groupes thématiques travailleront leur problématique avec une approche des relations hommes-femmes.

L'intervention militaire mondialisé

En parlant de mondialisation on se réfère principalement au commerce international et à des institutions comme le FMI et le G8. Mais cette mondialisation économique détient aussi son bras armé. Thomas Friedman du New York Times déclare : « La main camouflée du marché ne peut fonctionner sans poigne. McDonald ne peut prospérer sans McDonnell Douglas, le fabricant du F-15. Et la poigne qui maintient un monde sécurisé pour les technologies de la Silicon Valley s'appelle l'armée des Etats Unis d'Amérique, l'Air Force, la Navy et les unités de marines ». Maintenant, l'Union Européenne cherche aussi à jouer un rôle planétaire et se dote de poings - au sein de l'OTAN (avec les USA) et via les contingents de l'Union Européenne (pour pouvoir agir seule).

La guerre en Irak a rendu visible pour un large public que les conflits ayant lieu à plusieurs milliers de kilomètres se forgent en fait près de chez soi. En même temps, cela a provoqué de la résistance ; pas seulement des manifestations mais aussi des actions directes nonviolentes contre la machine de guerre.

Dans ce groupe thématique, nous voulons construire à partir des différentes expériences d'actions directes nonviolentes contre la mobilisation pour la guerre en Irak, telles les inspections civiles des crimes de guerre ou les actions de types Bombspotting, etc. Nous souhaitons partager les expériences, analyser les modes d'intervention militaire et la transformation des armées pour jouer un rôle planétaire, et se pencher sur des stratégies de campagnes pour les contrer.

Nous commencerons par partager les expériences d'actions différentes et essaieront d'en tirer quelques leçons. Les jours suivant seront consacrés à l'analyse des modes d'intervention militaire et au rôle joué par nos pays respectifs à cet égard. Comme exemple concret, nous nous pencherons sur les guerres en Afghanistan et en Irak, sur les rôles des différentes armées nationales et le rôle joué par les bases militaires américaines (et autres) en Europe dans ces conflits. Une partie de l'analyse sera consacrée à la manipulation des civils dans ces conflits. Nous poursuivrons en étudiant les structures d'intervention mises en place par l'OTAN et l'Union Européenne. L'idée générale est de créer un savoir et une conscience commune de la signification concrète de ce qu'est une intervention militaire. En partant de ce savoir, nous étudierons différents modes de travail et d'actions possibles pour un forme plus concrète de campagne et de mise en réseau. Comment intervenir nonviolemment contre la machine militaire avec un impact politique ? Quelles stratégies pouvont nous construire autour de ces actions ? Les manifestations contre la guerre en Irak, les actions autour du G8 et des autres sommets sont perçues comme dépassant le cadre politique national. Sommes-nous capables d'obtenir une mobilisation similaire avec un mouvement d'actions directes nonviolentes lors des guerres ou contre la fabrication politique des mécanismes d'internvention ? Responsables : Hans Lammerant est actif au sein du Forum pour la Paix (Fvv) en Belgique, Claudia Haydt l'est avec Informationsstelle Militarisierung en Allemagne.

La présence militaire

« Comment militarisent-t-ils une brique de soupe ? » demandait le professeur Cynthia Enloe dans son livre Manoeuvres. Le groupe thématique sur la présence militaire se penchera sur la militarisation de la culture, de l'espace public, de l'éducation et de nombreuses autres sphères de la vie sociale, briques de soupe et autres.

Dans certains pays tels Israël ou Turquie, cette présence militaire peut-être très visible pour une personne extérieure. Toujours est-il que la plupart des habitant-e-s de ces pays ne s'en rendent plus compte. Et cela ne se passe pas seulement 'là-bas', dans les sociétés fortement militarisées mais aussi 'ici', autour de chacun-e d'entre nous, dans notre vie quotidienne. Nous apprenons partout a accepter la présence militaire comme normale. La militarisation de la culture, sous ces formes diverses, est un des moyens les plus importants pour que les populations et la société soient constamment préparées à la guerre, préparées à adopter l'agression et la violence comme la solution 'naturelle' aux problèmes et comme moyen légitime d'atteindre des buts politiques et personnels.

Le groupe thématique sur la présence militaire impliquera un processus d'apprentissage en commun de manière à pointer certaines de ces présences militaires qui nous entourent. Nous commencerons par examiner les exemples les plus visibles de la militarisation de la culture des sociétés fortement militarisées pour commencer à développer la sensibilité nécessaire pour déceler ce qui est souvent trop familier pour qu'on y fasse attention. Enfin, ce qui n'est pas la moindre des choses, le groupe thématique sur la présence militaire discutera des possibilités de contrer localement le processus de militarisation de la société et de la culture dans un effort global commun.

Responsables : Sergeiy Sandler milite à New Profile, un mouvement travaillant à la démilitarisation de la société israélienne et est membre du conseil de l'IRG. Hilal Demir est un membre turque du conseil de l'IRG.

Interventions citoyennes nonviolentes

Ce groupe discutera et analysera l'impact des interventions nonviolentes dans les régions en conflits. A partir de l'expérience directe des responsables et des participant-e-s du groupe, des évaluations écrites d'interventions nonviolentes, des questions critiques comme des propositions constructives des participant-e-s, nous espérons d'une part nous mettre à jour sur la situation actuelle de telles actions et, d'autres parts, jeter un oeil sur les défis du futur.

Les processus complexes des conflits diffèrent fortement des schémas souvent réduit à deux dimensions que dépeignent les principaux media. Le grand nombre des acteurs et la diversité des facteurs influencent les issues et les résultats. Nous voulons porter une attention sérieuse à cette complexité pour y trouver les nombreuses possibilités d'intervention. Ce groupe thématique veut ce concentrer principalement mais pas exclusivement sur les acteurs extérieurs et nonviolents. Nous discuterons l'impact de telles interventions sur les acteurs locaux, les acteurs violents, les influences et les intérêts externes à court et long terme, à partir des connaissances et expériences des militant-e-s de la société civile.

Nous espérons obtenir du biscuit pour des approches fraiches et innovantes pour des interventions nonviolentes futures. Notre intention est de faire ressortir des propositions pour de nouvelles 'expériences' à confronter sur le terrain pour celleux engagé-e-s dans le travail pour la paix dans les régions en conflit.

Dimanche :

Présentations, partage des expériences (et donc des aires de contribution) et intérêts (donc des attentes) .

Lundi :

Etudes de cas : comparaisons entre le Timor Oriental et la Palestine.

Mardi :

Internationaliser un conflit : se pencher sur l'éventail des possibilités d'intervention nonviolente à partir de l'exemple du Timor Oriental.

Mercredi :

Palestine/Israël

Jeudi :

Recommandations et idées résultant de notre travail commun. Responsables : Jorgen Johansen est un militant et enseignant scandinave impliqué dans le mouvement pacifiste depuis trois décennies. Il enseigne et forme régulièrement des gens en Israël et en Palestine. Jill Sternberg a travaillé en Timor-Oriental.

Stratégie nonviolente et mondialisation

Ce groupe combine les thèmes centraux de la conférence : la promotion de la nonviolence dans le contexte de la résistance à la mondialisation. La réflexion mutuelle pour développer plusieurs stratégies globales et nonviolentes sont notre objectif mais nous commencerons par analyser la situation actuelle de la mondialisation et des mouvements nonviolents de manière à construire nos discussions stratégiques sur des hypothèses en conscience. Le groupe thématique débutera par la présentation des intérêts des participant-e-s pour le sujet, une courte information de base sur les Forum Sociaux Mondiaux (FSM), le 'mouvement des mouvements', les initiatives actuelles, les évènements au calendrier et les problématiques de stratégie actuellement en débat pour ensuite passer à une discussion et analyse mutuelle.

L'architecture de travail se fera suivant le modèle de l'espace ouvert utilisé lors des FSM : créer une espace pour une engagement et une réflexion critique sur les problématiques où celleux participant s'emparent des problématiques et se situent au sein de cet espace. Les responsables initieront les discussions qui se poursuivront en sous-groupes. Suivant les questions se posant, des discussions sous-thématiques en petits groupes sera possible. Les questions initiales seront : Quelles sont les stratégies et objectifs du mouvement de critique de la mondialisation et la place de la nonviolence en son sein ? Quels sont les forces et les faiblesses de la dilution apparentes de ses objectifs ? Quelles alliances se sont formées au sein du "mouvement des mouvements" et ce qui a été négligé ? Comments les activités du mouvement international conte la guerre s'y intègrent ? La discussion passera ensuite à la proposition de moyens pour renforcer le caractère nonviolent de la "mondialisation par la base", en incluant de considérer comment se consacrer à certaines alliances stratégiques et comment clarifier les objectifs stratégiques. Les problématiques d'accroîte la mise en avant de l'antimilitarisme dans la "mondialisation par la base" se fera dans ce cadre. Nos discussions poseront de manière récurrentes les questions de "pouvoir" (le pouvoir des structures d'ordre mondial comme celui généré par les mouvements, celui qu'il s'efforce d'obtenir et celui auquel il s'attaque), des deux visages de la mondialisation (néo-liberale et l'autre monde possible)et des stratégies/tactiques nonviolente et violente.

A partir de nos discussions relatives à ces questions et problématiques, le travail de notre groupe thématique formera un rapport pour nous aider à aller de l'avant. Notre but est de formuler un certain nombre de questions, problèmes, actions et stratégies envisageables - un écrit servant de matériel de discussion pour celleux qui poursuivront cette importante tâche : "Stratégie nonviolente et mondialisation". Ce rapport ne sera pas un communiqué final sur 'notre position' mais plutôt une collection de visions diverses et de matériel de discussion pour le futur., par exemple pour le programme sur la nonviolence de l'IRG ou lors des ateliers stratégiques au prochain FSM au Kenya (en janvier 2007).

Responsables : Stellan Vinthagen, Suède et Jai Sen, Inde.

Le droit au refus de tuer

Le droit au refus de tuer est primordial pour mettre fin à la guerre et à la militarisation car il interrompt une machine de guerre dépendante d'apport de recrues fraîches préparées à suivre aveuglement les ordres. Ce droit est défendu de manière très diverses : campagnes contre le recrutement, pour l'objection de conscience, pour la désertion, pour la résistance à la conscription. Les militant-e-s du mouvement pacifiste peuvent travailler de manière efficace pour que s'établisse et soit défendu ce droit au refus de tuer en travaillant à une culture de la pensée et du discour critiques allant bien au-delà de l'opposition aux guerres actuelles en Irak, Colombie et ailleurs. Marches, mobilisations et manifestations ne suffisent pas à sortir de la militarisation croissante de notre société. C'est le défi institutionnel permanent -dans les écoles, facs et notre société- qui est le chemin le plus efficace et le plus essentiel pour mettre à nu la militarisation et le système qui se cache derrière. A partir d'études de cas, le groupe thématique analysera l'expérience de différents mouvements et développer les stratégies pour notre travail à venir.

Lundi : Une culture de la militarisation

La discussion du premier jour posera des bases pouir comprendre la variété des manières pour exprimer son droit au refus de tuer. A partir d'un questionnaire commun, les participant-e-s commenceront à ébaucher des thèmes et à mettre en commun.

Mardi : Etudes de cas


  • Contrer le recrutement aux USA : le contre-recrutement a le potentiel pour créer des changements sociaux positifs pour démilitariser les écoles, le pays et le monde de manière plus générale.
  • Terminer la conscription en Espagne : Le mouvement des objos en Espagne fut un des facteurs de la fin de la conscription en 2001 (deux ans avant les prévisions).

Mercredi : Etudes de cas


  • Se battre pour le droit des objos en Corée du Sud : La conscription à l'armée est pesante en Corée du Sud. Cependant, depuis l'essor du mouvement des objecteurs il y a environ 5 ans, des progrès ont été effectués.
  • Eviter de servir dans les armées tant privées que publiques en Colombie : bien que seul l'état soit en droit d'imposer la conscription, d'autres forces armées ont les moyens de faire pression sur les jeunes pour qu'ils s'engagent, pour qu'ils choisissent leur camp.

Jeudi : Conclusions


  • Soutien pratique aux soldats résistants : Les militaires étant souvent de culture et de classe différentes de la plupart des militants pacifistes, la culture militaire s'offrant étant unique pour l'expérience des militants pacifistes, de nombreuses barrières doivent être franchies pour réellement soutenir les résistant-e-s à la guerre.
  • Passer en revue les situations en tenant compte des problématiques de race, de sexe, d'immigration, de statut, de classe sociale ; Déterminer ce qui relie et sépare les études de cas ; discuter les voies à suivre pour le mouvement pacifiste.

Convenors: Aimee Allison, objo militaire au cours de la première guerre du golfe milite contre le recrutement. Andreas Speck, GB/Allemagne coordonne le programme 'le Droit au Refus de Tuer' de l'IRG.

Les profiteurs de guerre

Profiter de la guerre a toujours été un élément du paysage militaire, et pas seulement parce que la recherche de profit peut conduire à la guerre . Les rivalités militaires vont de pair avec une mobilisation technologique et industrielle pour la guerre qui a atteint des sommets la seconde moitié du XXème siècle. Les profiteurs de guerre forme un lobby puissant favorisant les dépenses militaires et les préparatifs de guerre. Combattre leur influence implique d'indentifier et de mettre à jour leurs activités et leurs intérêts pour développer des campagnes s'opposant à leur action.

Le groupe thématique sur les profiteurs de guerre sera une opportunité importante d'analyser la situation, d'échanger et de développer des stratégies pour s'opposer aux profiteurs de guerre et d'explorer comment le réseau de l'IRG pour coordonner une initiative mondiale contre les profiteurs de guerre.

Lundi : Passage en revue et analyses des opportunités stratégiques pour arrêter les profiteurs de guerre.

Les producteurs d'armement : les sociétés qui profitent le plus de la guerre, laquelle n'est pas seulement son marché de consommation mais aussi une publicité gratuite pour ces produits ; l'externalisation du militaire : des sociétés privées qui fournissent des services traditionnellement au centre de l'activité militaire ; la reconstruction : des sociétés embauchées pour reconstruire ce que les bombes ont détruit ; institutions financières privées et agences de crédit à l'exportation : impliquées par la manne financière nécessaire au commerce des armes. Certaines on aussi des parts dans l'industrie de l'armement.

Mardi : Apprendre à partir de campagnes existantes.

Explorer les stratégies ayant réussies et le défis devant être relever. Des campagnes qui seront étudiées : Campagne des actionnaires éthiques contre Daimler-Chrysler, la camapgne «mon argent efface mes scrupules» de Forum voor Vredesactie, Les campagnes contre le commerce desarmes et la campagne contre la société Honeywell Corporation.

Mercredi : Déevelopper des stratégies pour des initiatives contre les profiteurs de guerre.

A travers un processus participatif, nous travaillerons ensemble à identifier des stratégies pour des campagnes militantes : Qu'est ce qu'un 'succès' face aux profiteurs de guerre ? Comment développer nos campagnes pour atteindre ces objectifs ? De quels outils avons-nous besoin pour des campagnes nonviolente ? Comment renforcer ce travail au travers d'un réseau planétaire ?

Jeudi : Pose de nouvelles pierres et rendre compte.

Comment poursuivre le travail entamé à la conférence. Que peut faire le programme sur la nonviolence de l'IRG par le biais de l'initiative mondiale contre les profiteurs de guerre ? Comment construire ce réseau ? Préparer le compte-rendu de ces 4 journées de travail.

Référent-e-s : Javier Garate est le coordinateur du programme sur la nonviolence de l'Internationale des Résistant-e-s à la Guerre, Joanne Sheehan est organisatrice et formatrice à la nonviolence à la War Resister League (USA) qui est active dans de nombreuses campagnes contre les «marchands de mort».

Formation à la nonviolence pour les débutants

La nonviolence est utilisée de par le monde pour s'opposer à l'oppression. Elle possède de nombreuses formes et outils créés au gré des cultures et contextes.

C'est aujourd'hui un outil important de lutte pour le mouvement de mondialisation par la base.

Par le biais de jeux, de jeux de rôles, d'exercices et de discussion, les participants à ce groupe vont se voir présenter différent aspect du champ de la nonviolence afin de les explorer.

Le groupe est prévu pour des participants que sont privé(e)s d'experience dans la tradition nonviolente.

  • Ce qu'est la nonviolence.
  • Que nous offre la nonviolence pour nous opposer à des strutures de pouvoir oppressives et pour créer des alternatives libératrices ?
  • Quelle différence entre la nonviolence comme moyen et la nonviolence comme mode de vie ?
  • Quelles méthodes nonviolentes sont efficaces suivant les buts et les circonstances ?
  • Comment des actions nonviolentes peuvent-elles nous inspirer et comment maintenir son engagement pour la nonviolence à travers le temps ?

Référent-e-s : Enrique Gauto Bozzano est militant du Mouvement de l'Objection de Conscience au Paraguay et formateur à la nonviolence, Sophie Reynolds est formatrice à la nonviolence pour Turning the Tide, le programme de formation à la nonviolence de QPSW (groupe d'action Quaker pour la paix et la justice) au Royaume Uni.

Les ateliers


  • La reconstruction post-conflit : un concept abusif (Howard Clark)
  • L'Islam, l'Islamisme et le mouvement pour la paix (Gernot Lennert)
  • Cavaliers pour la paix (Angela Kemper)
  • Lebenslaute - musiciens pour la paix (Gerd Buentzly)
  • Armement et bien-être social (Joachim Schramm)
  • Les femmes
  • Résistance nonviolente à l'énergie et l'armement nucléaire
  • Stratégies nonviolentes pour la mondialisation par les organisations de la base
  • Construction d'alliances : accepter la diversité en maintenant la nonviolence
  • La situation de la recherche sur le mouvement nonviolent, passé et actuel (Wolfgang Hertle)
  • le Forum des gens du Commonwealth (Gernot Lennert)
  • La Colombie (Howard Clark)
  • Un Europe sans Armée ? (Kai-Uwe Dosch, Rene Burget)
  • Humour & Nonviolence (Majken Sorensen)
  • Recherche et Action (Stellan Vinthagen)
  • Des logiciels libres pour le mouvement (Andreas Speck)
  • La paix et le droit international (Holger Schmidt)
  • Le Sri Lanka (Stephan Brües)
  • La défense juridique
  • Les agences de crédit à l'exportation, les ventes d'armes et la dette (Mich Crols et Marijn Peperkamp)
  • Présence préventive : une méthode nonviolente dans les conflits armés (Kerstin Bergeå, Martin Smedjeback)
  • Après les manifs, passer à une résistance pro-active (Klaus Engell-Nielsen)
  • La communication nonviolente d'après M Rosenberg (Heike Laschinski)
  • Eviter le service militaire comme acte politique (Sergeiy Sandler)
  • Stratégie nonviolente contre les politiques manipulatrices
  • Des sanctions économiques comme manifestion nonviolente (Dorothy Naor)

Programme culturel

Lebenslaute

Les Lebenslaute se composent de musiciens de toutes l'Allemagne. Ce groupe qui bourlingue depuis 1986 jouer leur musique - classique et autre- dans des lieux inattendus : devant des centrales nucléaires, devant des dépôt de missiles ou de gaz toxique, devant des entreprises d'armement ou des aéroports pratiquant l'expulsion. «D'âge, de points de vue et de professions différentes, nous nous retrouvons pour exprimer musicalement notre résistance aux menaces pour l'humanité que sont la militarisation, la destruction de l'environnement, le racisme et l'inhumanité. Nous nous rassemblons pour chaque action travaillant sur des bases non violentes et horizontale. La désobéissance civile fait partie de la plupart de nos actions, en laissant à chaque participant le choix d'outrepassé la loi et jusqu'à quel point. Musiciens amateurs comme professionnels, soutiens (pour des orga, pour la médiatisation, la cantine...) comme spectateurs.

Ofer Golany

Après l'interdiction de ces chansons en Israël de par leur message antimilitariste, il est devenu une icone pour celleux dont la conscience penche pour les artistes plutôt que pour les soldats. Ces chansons tournent autour du thème du choix personnel et de son voyage comme musicien de rue à travers l'Inde et l'Europe, de l'alternative à la famille et de Jérusalem où Ofer a enregistré avec 22 musiciens différents. Les paroles appellent à se détourner du Dieu pouvoir qu'est devenue l'armée en Israël et à rester hors de la meute en individu éclairé. Ofer a traduit 4 chansons de Leonard Cohen. ("You who build these alters now to sacrifice your children..."). Sa musique est ethnicfolk-jazz avec des touches de flamenco, blues, cabaret et klezmer. Ses paroles sont pacifistes, révolutionnairement comique et d'un optimisme.

Bücher zur Befreiung als Handwerkszeug gegen Unrecht und Gewalt

Wir führen Literatur für eine gewaltlose & libertäre Gesellschaftsveränderung zu den Themen: Gewaltlose Aktion, Pazifismus, Ziviler Ungehorsam, religiöse Gewaltlosigkeit, Soziale Bewegung-Aktion-Training-Strategie,Anarchismus, Kriegsdienstverweigerung, Antimilitarismus, Selbstverwaltung, Ökonomie, Ökologie, Frauen, Friedenspädagogik, alternative & libertäre Pädagogik, Rüstung-Rüstungsexport, Philosophie & Politik, Sokratisches Philosophieren, Utopien, Gefängnis.

Außerdem führen wir englisch-sprachige Bücher zu Gewaltlosigkeit, Anarchismus, Ökologie, Feminismus.

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