International Conscientious Objection Day

Description

Chaque année, le 15 mai est la Journée internationale de l'objection de conscience. Un journée qui est l'occasion de rendre hommage à celles et ceux qui résistent ou qui ont résisté à la guerre, en particulier celles et ceux ayant refusé d'intégrer une structure militaire.

Si vous voulez participer à la Journée internationale de l'objection de conciencie, nous contacter.

Langue
Français

Chaque année, le 15 mai est la Journée internationale de l'objection de conscience. Un journée qui est l'occasion de rendre hommage à celles et ceux qui résistent ou qui ont résisté à la guerre, en particulier celles et ceux ayant refusé d'intégrer une structure militaire.

Si vous voulez participer à la Journée internationale de l'objection de conciencie, nous contacter.

Le 15 mai – Journée Internationale de l’Objection de Conscience – l’ Internationale des Résistants à la Guerre a attiré l’attention sur les 250 ou plus jeunes gens en prison en Corée du Sud pour avoir refusé de faire leur service militaire. Des centaines de personnes ont envoyé des messages de protestation aux autorités sud-coréennes et des messages de soutien aux objecteurs de conscience en Corée du Sud !

La Journée Internationale des Objecteurs de Conscience a été célébrée lundi 15 mai pardes antimilitaristes partout dans le monde, fêtant ceux qui ont résisté à la guerre- etceux qui continuent de le faire -, particulièrement en refusant de prendre part à des structures militaires.

C’est un jour où nous célébrons le refus, la désobéissance, et tout ce qui dit non aumilitarisme. Mais aussi un jour où nous disons oui à la non-violence, à la solidarité, etnous revendiquons le retour de nos corps et de nos comunautés vers une coexistence pacifique !

Contactez (anglais) Hannah Brock + 44-20-7278 4040 et hannah chez wri-irg.org

Aujourd’hui marque la Journée internationale de l’objection de conscience. Dans le monde, 92% de tous les objecteurs de conscience emprisonnés pour avoir refusé le service militaire obligatoire le sont en Corée du Sud. Une campagne internationale appelle à leur libération et la reconnaissance du droit à l’objection de conscience partout dans le monde.

 

 

 

Internationale des Résistants à la Guerre, Amnesty International, Connection e.V., et Monde Sans Guerre organisent cette pétition au Ministre de la Défense Nationale de la Corée du Sud, le Général Han Mon-Koo, demandant à son gouvernement - de libérer sans délais et sans conditions tous les objecteurs de conscience; - de reconnaitre le droit à l’objection de conscience comme étant un droit de l’homme qui fait partie intégrante du droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; -de prendre les dispositions appropriées pour permettre l’objection de conscience au service militaire; et d ‘effacer les mentions aux casiers judiciaires et octroyer une compensation aux objecteurs de conscience qui ont été emprisonnés pour avoir refusé le service militaire dans le passé.

Signez en ligne ici et téléchargez une version imprimée ici.

10 & 11 mai 2010 : Liens et séparations - antimilitarisme, féminisme, femmes, objection de conscience et identité sexuelle non-hégémonique

Dans le cadre des actions pour le 15 Mai 2010, un séminaire international aura lieu à Asunción au Paraguay, les 10 et 11 Mai 2010, organisé par La comuna de Emma, Chana Y Todas las Demas avec la coopération de différents groupes du Paraguay et d'Amérique latine.

Placheolder image

Andreas Speck

Introduction

Depuis 2001, l'Internationale des résistant/e/s à la guerre a coordonné des activités internationales autour du 15 mai, la Journée internationale de l'objection de conscience. Ce jour a d'abord été célébré en 1982 comme une journée européenne de l'objection de conscience, mais il l'est internationalement depuis 1986. L'IRG voit en ces activités autour du 15 mai une occasion pour que les militant/e/s de l'objection de conscience fassent part de leur expérience et apprennent des luttes et des campagnes menées par d'autres. Depuis 2002, ces activités incluent un événement international, comportant souvent une formation à la non-violence et une action non-violente comme éléments essentiels.

Activités (2002-2007)

Le premier événement de ce type a eu lieu en 2002 en Belgique. L'action qui avait été prévue était le blocage du quartier général de l'Otan le 15 mai. Si l'objet même de l'action avait été décidé à l'avance, le déroulement complet de l'action a été planifié pendant une semaine de rassemblement, avec des participant/e/s de Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Pays-Bas, Espagne, Macédoine, Croatie et Turquie, ce qui a conduit à relever de réels défis en matière d'expérience et de langues. Outre la formation et la préparation à l'action, les participant/e/s ont rédigé une déclaration publique.

En 2003, en Israël, un séminaire plus ou moins public a été ajouté au programme. De nouveau, la formation à la non-violence associée à la préparation à l'action formaient la plus grande part des activités de la semaine. Pendant la formation à la non-violence, les participant/e/s ont étudié la non-violence, le pouvoir, des outils non-violents pour analyser le pouvoir et l'élaboration de campagnes non-violentes. Tout cela a ensuite été mis en pratique pour préparer une action pour le 15 mai.

Il y a eu des discussions animées sur l'objectif de l'action – dans quelle mesure devait-elle être centrée sur l'occupation des Territoires, ou sur l'objection de conscience, ou sur la militarisation en Israël. Finalement, un consensus a été trouvé sur un ensemble d'objectifs principaux : mettre en avant la journée internationale de l'objection de conscience et l'objection de conscience en tant que campagne internationale, développer la connaissance du rôle joué par l'armée dans la vie quotidienne en Israël, ne pas attaquer les soldats et réaliser une action qui pourrait en inspirer d'autres.

En 2004, l'événement s'est déroulé au Chili – et la langue principale de la réunion était l'espagnol. Le format de l'événement a été une nouvelle fois similaire à celui de l'année précédente, mais sa dynamique était très différente, de nombreux participant/e/s venant d'Amérique latine. Il a été démontré que la formation et la préparation de l'action constituaient ensemble une part importante de l'expérience d'apprentissage.

Avec la Grèce, l'événement est revenu en Europe en 2005. Une fois encore, formation et préparation conjointes à l'action ont pris une grande part à l'événement.

En 2006, la Journée internationale de l'objection de conscience s'est déplacée aux États-Unis. Là, l'attention s'est centrée sur l'échange d'expérience dans le cadre d'un séminaire, et moins sur l'action. Cela a été dû en partie au fait que, de nombreuses actions étant déjà programmées pour le même jour, il n'a pas semblé profitable d'en ajouter encore une.

En Colombie en 2007, les activités ont inclus un concert antimilitariste, une rencontre internationale, principalement centrée sur l'organisation et des débats autour de la solidarité internationale pour les objecteurs de conscience colombiens, et une action le 15 mai dans la ville de Medellín.

Défis

Les événements confrontent à des défis à plusieurs niveaux. Je ne vais pas aborder ici le plus grand d'entre eux, la recherche de fonds pour ces occasions, cette question allant au-delà de l'objet de ce livre – même si les finances ont un impact énorme sur l'événement lui-même. Parmi les autres défis : Prise de décision : comment décider de l'orientation et du pays pour chaque année ? Organisation : l'organisation de l'événement en coopération entre le bureau de l'IRG et le groupe local hôte.

Programme/Formation/Action : comment répondre aux besoins du groupe local hôte mais aussi des participant/e/s internationaux ?

Personne isolément ne serait en mesure de proposer une évaluation correcte complète de ces trois points. Au lieu de cela, je souhaiterais présenter quelques réflexions.

Prise de décision

Comme suite à la disparition de la Rencontre internationale pour l'objection de conscience (ICOM) à la fin des années 1990, l'Internationale des résistant/e/s à la guerre a assumé la coordination de la Journée en 2001. Cependant, il n'existait pas de réseau d'objecteurs de conscience pouvant décider de l'orientation pour l'année suivante – ce qui est encore aujourd'hui un problème. Au début, cette décision est retombée sur le bureau et les organes exécutifs de l'IRG. Après le 15-mai en Israël, des tentatives ont été menées (sans succès) pour impliquer des participant/e/s aux journées annuelles précédentes dans le processus de prise de décision (et ce, par l'intermédiaire d'une liste de diffusion électronique).

Il a été ensuite proposé d'impliquer, dans la mesure du possible, le Conseil de l'IRG dans le processus de prise de décision, à l'occasion de sa réunion annuelle. Cependant, en raison du manque de représentation de militant/e/s de l'objection de conscience au sein du Conseil, cela n'a pas plus été un succès. La décision repose à présent sur la commission du Programme de l'IRG pour le droit à refuser de tuer.

Il est clair que ce processus de prise de décision n'est pas satisfaisant. Il met le doigt sur le manque d'un véritable réseau international de mouvements pour l'objection de conscience, non seulement au sein de l'IRG mais également au-delà.

Organisation

L'organisation d'un tel événement n'a pas toujours été facile. En 2002, la plus grande part de l'organisation internationale est revenue au bureau de l'IRG, l'hôte belge se chargeant surtout de la logistique. Les années suivantes, les hôtes ont joué un plus grand rôle dans l'organisation de l'événement, y compris au niveau du programme.

Les différentes échelles temporelles ont souvent constitué une des plus grandes difficultés. Alors qu'un tel événement, sans oublier son financement, nécessite de plusieurs mois à une année de préparation, les groupes locaux travaillent généralement à une échéance de quelques semaines, ou au mieux de quelques mois.

Plus fondamental encore est le problème de l'intégration du souhait international d'un événement annuel à une date donnée dans les stratégies des campagnes locales, en s'assurant que l'action internationale contribue à un élan local en cours et ne soit pas seulement un élément ponctuel de « tourisme militant ».

Programme/Formation/Action

Lors de l'événement de la première journée internationale de l'objection de conscience organisée par l'IRG, il n'y avait guère de programme formel, et le temps avait été essentiellement utilisé pour échanger des expériences, se former et se préparer à l'action. Les années suivantes, un séminaire a été ajouté au programme, pour répondre au besoin exprimé par le groupe hôte local que l'événement comporte une facette plus « publique » (au-delà de l'action).

Il y a toujours eu une tension entre trois aspects différents : le partage d'information et d'expériences sur les campagnes des autres, un séminaire public et la formation/préparation pour une action conjointe. Avec l'évolution vers un programme plus défini et public, incluant un séminaire, il était souvent possible de présenter l'expérience de différents pays lors du séminaire public. Cependant, les choses que d'autres militant/e/s savent déjà – et plus encore celles qu'elles/ils veulent savoir – sont souvent très différentes de ce qu'attendent d'autres participant/e/s au séminaire.

La formation et la préparation pour une action prennent beaucoup de temps. Même si le fait de travailler concrètement ensemble à la préparation d'une action est une expérience valable, et un bon exercice pour construire un groupe, cela laisse peu de temps disponible pour d'autres discussions. La question a été posée : est-ce le meilleur usage à faire du temps passé ensemble ? L'action elle-même peut conduire à des tensions. Quelles sont les attentes des hôtes locaux ? Quels sont les risques conséquents pour les militant/e/s locales/-aux, et pour les participant/e/s internationaux ? Quelles sont les sensibilités locales ? Cela prend beaucoup de temps, et d'écoute mutuelle, de parvenir à la compréhension de problèmes potentiels dans une certain forme d'actions, ainsi que de parvenir à un consensus sur le type d'action. Vu sous cet angle, un délai de quelques jours n'est pas long, à plus forte raison lorsque le même moment doit être consacré à la préparation la plus concrète – confection de banderoles et de tout matériel nécessaire pour l'action.

Remarques conclusives

Il convient de dire que, en lignes générales, ni aucune des actions, ni aucun des événements n'ont été parfaits. Il n'a jamais été possible de relâcher toute la tension, quoique, généralement parlant, les participant/e/s et les oganisatrices/-teurs ont toujours gardé une impression positive après l'événement.

Pour ma part, j'ai le sentiment que la partie dédiée à la formation est importante, et je pense qu'il est regrettable qu'elle n'ait pas figuré au programme des deux dernières années (2006 et 2007). C'est vrai, nous avons souvent essayé d'en faire trop en trop peu de temps, mais la formation et la préparation en commun d'une action ont joué un rôle important pour une meilleure compréhension des perspectives politiques et des cultures d'action des autres.

Le défi reste encore de combiner cela avec une durée plus longue permettant un échange plus complet d'expériences de campagnes, si nous voulons apprendre les uns des autres en tant que militant/e/s pour l'objection de conscience.

Opposition au recrutement et objection de conscience pour les militaires professionnels comme thèmes principaux

Juste avant le 15 mai, Journée internationale de l'objection de conscience, l'Internationale des résistantEs à la guerre a édité une publication sur le principal thème de cet année : le droit à l'objection de conscience pour les militaires professionnels, et le travail fait pour s'opposer au recrutement militaire.

L'Internationale des résistantEs &a

Si l'Europe et les États Unis ont leurs armées qui quadrillent le monde - et si ce n'est pas l'armée, c'est la « coopération économique » et « l'aide au développement » qui sont utilisées avec le soutien des forces armées pour maintenir leur influence politique et économique - d'autres pays ont aussi une armée. En fait, la plupart des États entretiennent des troupes. Dans ce contexte, comment d'autres acteurs militaires majeurs recrutent-ils ?

Avec une guerre au terrorisme qui n'en finit pas et qui mine la possibilité d'une paix durable, nombreux et nombreuses sont aux États-Unis les militantEs qui se trouvent amenés à une forme d'action qui tient compte de la relation de la jeunesse à la militarisation. Ce travail est nommé « opposition au recrutement militaire », ou « opposition au recrutement » pour faire court. Il vise principalement à la démilitarisation de la nation en tentant, pour commencer, de démilitariser les esprits de sa jeunesse.

15 mai : journée internationale de l'objection de conscience

Ces dernières années, de nombreux pays européens ont supprimé ou aboli la conscription en temps de paix. Actuellement seuls 10 des 27 pays de l'Union Européenne maintiennent la conscription. Il est prévu que sur ces dix restants, certains renoncent à la conscription dans un futur proche : à l'horizon 2010-2012 pour la Pologne et la Suède viennent juste d'enclencher le processus de suppression du service.

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