Présentation des personnes se portant candidates pour le conseil de l'IRG.

Ellen Elster, Norvège

Nominée par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA

A mon propos

Très récemment, je suis devenu grand-mère d'un garçon, tous mes enfants sont maintenant adultes. Je participe à la section norvégienne (la FMK) et à l'IRG depuis les années 70. Les activités de la FMK ont diminué ces dernières années et ce fut tout naturel de participer à différents groupes et coalition tels la section norvégienne de WILPF, le réseau anti-gurre et le travail contre l'OTAN. Dernièrement, la globalisation économique et ses connections avec la militarisation sont devenues une priorité. La perspective féminine a toujours été importante à mes yeux.

Sinon, mon travail quotidien se situe dans le social et la santé sur de nombreuses années et dans différentes configuration. Je souhaite poursuivre l'exploration des connections entre la globalisation économique et militaire, et continuer d'être un lien pour des groupes de travail Féminin. J'écris régulièrement sur les activités de l'IRG dans IKKEVOLD, le magazine de FMK et j'ai signifié clairement au groupe que je ferai la promotion et encouragerai les activités de l'IRG. Malheureusement, la FMK n'est plus très active ni très visible. Mais, parce que je participe à différents réseaux, je suis connus comme une personne de l'IRG.

Je souhaite participer au comité exécutif de l'IRG.

Emanuel Matondo D, Angola/Allemagne

Nominé par la Forum d'actions pour la Paix (FvV), Belgique et la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

Ce que je souhaite faire une fois élu au conseil de l'IRG où comment l'IRG bénéficiera de ma présence.

Comment utiliserai-je ma position de membre du conseil pour mes propres activités de manière à rendre l'IRG plus connue ?

Si je suis élu au conseil de l'IRG,

1. J'aimerais partager mes expériences et mon savoir faire relatif à l'AfriqueI particulièrement et travailler au renforcement du Réseau de l'IRG. L'OTAN a aujourd'hui élargi son champs d'opération à l'Afrique et son hégémonie militariste s'étend vers le (au) sud. C'est un sujet de préocupation pour tous et toutes les résistantEs à la guerre, les pacifistes et antimilitaristes du monde entier (ou particulièrement des pays occidentaux / des pays de l'OTAN) que de tourner leur attention sur cette problématique dans le monde en mutation. Qui s'occupe de la présence militaire permanente des troupes française à Djibouti, ou au Gabon et en Côte d'Ivoire -dont les forces ont joué un rôle clé dans le soutien passé aux dictatures telles celles de Mobutu et qui ont mené le sauvetage militaire génocidaire au Rwanda en 1994 ? Qui s'occupe de la militarisation région frontalière nord-est du Kenya et de la présence en expansion dans ce pays depuis le 11 septembre 2001. Sur tout le continent, des armés privées, pour la plupart venant des pays du nord et proche des structures et institutions de l'OTAN, opèrent dans le cadre de guerres et autres conflits ou offrent leur service à des régimes répressifs et génocidaires, à des groupes rebelles ou des compagnies transnationales des régions minières ou pétrolières ; à l'instar de MPRI et AirScan (USA) ou DSL (UK). Qui connait la coopération militaire entre l'armée turque et le régime armée de Gambie ainsi que sa police ? Qui sait que " les méthodes de torture dans de nombreux postes de police dans ce pays d'Afrique occidentale ont totalement changé depuis depuis que la police reçoit un soutien spécifique de la Turquie " tel que l'ont rapporté des témoins visuels. Lors de la visite du président angolais à Washington fin février 2002, le président George W. Bush a exprimé son engagement pour une plus grande stabilité militaire et politique Afrique sub-équatoriale, a désigné ses collègues et invités d' " Angola, Mozambique et Botswana comme les meilleurs partenaires géostratégiques des USA dans la région " et a recommandé une coopération militaire soutenu avec ces pays. A la suite de cette visite, le vice-ministre de la défense angolais s'est rendu aux USA pour signer un contrat d'entrainement des forces d'élites angolaises à l'American Military School.

J'aimerais vraiment être nombreux au cein de l'IRG à se concentrer sur ce phénomène ou fil rouge de " OTAN, objectif sud " en relation avec l'Afrique et l'Amérique latine. Il y a d'autres groupes et organisations en Afrique qui travaille pour la paix, l'objection de conscience, les déserteurs et qui sont très actives contre la guerre et la militatisation mais la plupart ne connaissent pas l'IRG. Aussi, qu'ils rejoignent notre réseau international permettrait d'aider à échanger sur les pratiques de résistances non-violentes et de résolution pacifique des conflits. De même, il pourra leur être bénéfique d'apprendre des pratiques mises en place en Asie, Amérique latine, Europe, Amérique du Nord ou même d'autres pays de leur continent par des liens qui, parfois, sont inexistants : prendre contact et faciliter ceux-ci sera l'approche (à travers des groupes de travail -comme celui avorté prévu en Angola en 2001- des envois de courriers présentant l'IRG et son réseau sur le continent...)

Une fois que les organisations de paix et d'objecteurs de conscience seront effectivement en lien avec l'IRG et signifieront leur implication, j'impulserai pour que le projet CONCODOC recèle plus de détails sur la problématique sur le continent, à commencer par les pays d'Afrique centrale et d'Afrique sub-équatoriale.

2. J'aimerais que l'IRG se positionne fortement sur la scène internationale par l'envoi de messages forts sur les affaires en cours en lien avec la guerre et la militarisation sous la forme de communiqués et compte-rendus mettant en avant les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les graves violations des droits de l'homme de par les guerres comme les conflits. Pour atteindre ce but, j'encouragerai et ferai la promotion au cein du réseau de l'IRG ou en association avec les organisations des droits de l'homme qui nous sont proches, des missions de recherche des faits dans les pays concernés pour des rapports sur les crimes et violations diverses commis par les parties en guerre ou en conflit ainsi que par les entités qui leur sont proches. Cela sera un aide pour les campagnes publique d'information et le lobbying actif ciblant les institutions appropriées pour des mesures concrètes (commission des droits de l'homme de l'ONU, Unités spéciales de l'ONU, parlement européen... Cela renforcerait la capacité de l'IRG à mobiliser l'opinion publique internationale ainsi que l'opinion publique du pays concerné dont le gouvernement soutient la guerre ou des parties en guerre dans des zones de conflits, par exemple. " Citons les noms " et exposons " les crimes de guerre par les forces et groupes armés. " et les institutions/banques/entreprises qui se cachent derrière. Notre activité à Genève doit aussi être renforcée par des briefing du haut commissaire au droit de l'homme par des membres de section ou experts associés des pays d'origine qui puissent assister à la session annuelle de la commission (merci au statut de représentation de l'IRG auprès de cette institution des Nations Unies : Rapports sur "Os Crimes dos Militares" (appelons-les ainsi !). L'IRG comme une des plus anciennes organisation anti-guerre et en tant qu'ancien sinon premier lauréat du prix Nobel de la paix, pourrait utiliser son influence pour parler haut et fort sur la scène internationale contre la guerre en plaidanr contre les criminels de guerre via le réseau existant (ou celui des lauréats du prix Nobel de la paix) pour mener la vie dure à la militarisation. Par la suite, nous pourrions analyser ensemble comment formuler une stratégie commune pour le renforcement de la paix par l'action juridique (par exemple, via le "Alien Claims Tort Act" aux USA ou les poursuites en justice en Belgique) comme réponse de l'IRG ou des antimilitaristes face à l'expansion du militaire et de la résolution armée des conflits : Je proposerai un groupe de travail sur les problématiques juridiques pour des actions en lien avec le sujet.

3. Nous voyons maintenant comment le militaire change avec le monde, s'introduisant dans la vie privée de chacun de manière diverse. Avec la professionalisation des armées au nord, ils utilisent tous les media pour leurs film de propagande et de promotion dans les universités et écoles, ils forment journalistes et travailleurs des media pour " les préparer à couvrir les régions en conflit, les pays en guerre " et parfois les séduisent pour polir l'image du militaire (si bien que la critique des militaires reste le plus souvent très rare), ils subventionnent la production de films (comme via le Military Film Connection Office d'Hollywood qui offre gracieusement ses services à tous les producteurs prêt à tourner des film promouvant le militarisme ou la brutalité des forces armées), ils forment des partenariats avec les organisations humanitaires (telle la coopération OCHA - OTAN) pour se dorer une façade humanitaire sauvant la vie de millions. Nous étudions sérieusement ses sujets afin de pouvoir développer des stratégies antimilitaristes efficaces et équivalentes pour s'y opposer. Nous pouvons, j'espère, utiliser le potentiel humain et les personnes à même de le faire au cein du réseau de l'IRG afin de mettre en place des études et produire des documents sur de tels sujets pour informer autant de gens que possible et d'initier des débats critiques ou d'en influencer.

Je réfléchis à comment créer un journalisme de paix (Friedensjournalismus) ou comment le renforcer : à travers l'identification des journalistes et travailleurs des media agissant pour la paix, exprimant des critiques face à la guerre ou les approches militaristes des résolutions de conflits. Nous pourrions travailler sur la mise en place d'un réseau de journalistes et travailleurs des media agissant pour la paix ou promouvoir l'Internationale des Résistants à la Guerre auprès des professionnels des media afin de constituer un fichier pour les mobiliser dans les actions pour des articles dans leurs journaux, TV, radios, syndicats... Je peux (nous pouvons) approcher "Media Workers Against the War" (GB), par exemple, pour travailler ensemble sur ce projet.

4. Je pourrais mette mon savoir faire en terme de recherche de fonds ou élaborer des projets de financer pour des campagnes bénéfiques à l'IRG (s'il y a suffisamment de soutien disponible de la part du comité exécutif, du bureau et des sections..!). J'aimerais partager l'expérience de mes activités actuelles avec la fondation Umverteilen! (Berlin) au cein de l'IRG et peut-être contribuer au développement de sa propre fondation ou source de finance dynamique et indépendante au travers de dons et la mobilisation de doneurs potentiels à travers le monde via des évènements ou les membres des sections. Je peux (nous pouvons) travailler à stimuler et mobiliser beaucoup de gens des différents pays à léguer leurs propriétés/fortunes pour une cause pacifique et non violente défendue par l'IRG : des personnes riches sans descendants ni famille préfèrent laisser leurs possessions pour des actions et projets sociaux, humanitaires ou philantropique une fois leur vie terminée.

5. J'aimerais aussi que le conseil de l'IRG, le comité exécutif et le bureau évaluent comment il serait possible pour l'IRG de mobiliser des artistes, écrivains, auteurs ou personalités renommées qui ont exprimé ou exprime une engagement pour la paix, contre la guerre, contre les mines. Contre l'insécurité militaire, ou pour la résolution non violente et antimilitariste des conflits, dans le cadre d'actions concrètes telles des conférences de presse, des communiqués, des actions de protestations, lettre aux officiels, campagnes d'information ou de financement, évènement exceptionnels, etc. Il sera nécessaire de mettre en place une base de données avec mise à jour de tous les contacts.

J'aimerais réfléchir à propos de stratégies pour nous aider à exposer l'IRG et faire connaître ses idéaux à travers le monde avec, par exemple, un prix international pour la contribution pacifique et non violente dans les arts, les media, la littérature, le cinéma... Des réprésentants de l'IRG ou de sections (aux USA ?) pourraient, par exemple, se rendre au festival international du Human Rights Film (à l'initiative de Human Rights Watch) où proposer des cinéastes. Et pourquoi pas Cannes, Venise, Sun Dance (en Australie) ou en Asie ? Plus de présence et d'exposition aide aussi pour recevoir des dons !

6. Pour faire connaître l'IRG, je pense organiser un évènement antimilitariste international en Allemagne (comme, par exemple, le festival antimilitariste organisé par le COT d'Albi tous les mois de novembre en France, etc.) qui pourrait attirer l'attention de beaucoup de gens sur notre réseau existent et les sujets qui nous concernent (des lieux, financeurs et autre contrbuan pourraient être identifié !). Une autre possibilité pourraient être de vérifier l'approche de la coalition de fondations et ONG existant en Allemagne qui finance le prix du film de la Paix attribuer chaque année en février à l'occasion du festival de Berlin et de les rejoindre si nous partageons les mêmes convictions. Je pourrais aussi en tant qu'auteur ou par ma représentation des organisations s'occupant de droits de l'homme, de journalisme critique et liberté de la presse, de paix, d'antiracisme, etc, je pourrais faire connaître l'IRG en la mentionnant.

7. Comment mobiliser la jeunesse et les jeunes qui descendent de plus en plus contre le guerre et la violence militaire qui rejoignent parfois ATTAC ou le mouvement anti-globalisation ou semble désorientés.

Souhaitez-vous participer au comité l'exécutif de l'IRG?

J'espère que les nouveaux lus du conseil sont briefés des structures et tâche du comité exécutif. Je peux penser souhaiter y participer, si cela ne me pose pas problème maitenant que je cherche un travail en dehors de Berlin.

Hilal Demir, Turquie

Nominée par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA

A propos de mes activités et de mon travail pour l'IRG

Pour commencer, on peut dire que je suis un anarcho-féministe, ce qui explique ma position politique. Je travaille au cein d'un groupe antimilitariste depuis 1997. Je suis aussi active du groupe de femmes Féministes Antimilitaristes depuis qu'il existe. Au long de ma vie politique, j'ai aussi participer à un groupe gay et lesbiennes et un groupe anti-nucléaire. Je participe toujours à certains groupes de travail, qui sont un petit groupe d'organisations féminine.

Mon positionnement politique s'appuie sur la non-violence. Je travaille aussi comme formateur à la non-violence.

Pour moi, cela n'est pas si important que d'être membre du conseil de l'IRG. Je pense, en effet, que je travaillerai pour l'IRG s'il y a des choses à faire sans être membre du conseil, mais si je suis au conseil, cette relation deviendra plus sérieuse, car il sera de ma responsabilité que de travailler pour l'IRG.

Pour la question " que puis-je faire pour l'IRG ? ", je pense que la réponse est transcrire l'information sur les décisions de l'IRG ves les groupes avec lesquels je travaille en Turquie et apporter un lien entre ces orga et l'IRG, car personne n'y a ce type de relation avec l'IRG. JE peux aussi transmettre les informations sur les activités politiques autour de l'antimillitarisme et des groupes féministes. Ainsi, développer des projets avec l'IRG pourraient être une possibilité.

Enfin, je ne souhaite pas participer au comité exécutif.

Howard Clark, Grande Bretagne/Espagne

Nominé par Institut für Friedensarbeit und gewaltfreie Konfliktaustragung, Allemagne et la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

A mon niveau personnel, mon activité politique la plus publique reste le travail autour de la construction de la paix dans les Balkans. A Madrid, où je vis, Je suis en contact avec le MOC espagnol et spécialement les objecteurs fiscaux ainsi qu'avec d'autres groupes antimilitaristes qui me voient comme un spécialiste des questions internationales. J'ai rendu-compte de l'IRG lors de plusieurs réunions nationales du MOC et j'ai aidée à la participation du MOC à la conférence de Poori ainsi qu'à l'action de Bruxelles. J'ai aussi fait le lien avec le groupe des objecteurs fiscaux pour le financement de l'action de Bruxelles. Je suis impliqué dans un réseau local soutenant les initiatives non-violentes en Colombie. Je participe aux discussions éditoriales de Peace News et autour du livre de l'IRG sur Nonviolence and Social Empowerment et je m'occupe d'un dossier sur le Colombie pour un prochain Peace News. Lorsqu'invité, j'écris des articles ou textes et donne des conférence ou participe à des ateliers sur de nombreux thème en Espagne et au-delà. Je m'apprête à mettre en place un groupe de discussion antimilitariste en anglais pour que plus de Madrilen@s acquièrent la confiance pour participer aux évènements internationaux.

Pour l'IRG, je pense très important que les membres du conseil travailent entre les réunions ; qu'ils lisent, commentent et quand approprié agissent sur les courriers par le bureau ou le comit exécutif de l'IRG ; qu'ils prennent part aux discussions par e-mails pour développer les programmes, les publications etparfois le financement de l'IRG. Si nous voulons que la structure de l'IRG soit transparente et efficace, nous avons tous du travail à faire. Je voudrais que l'IRG organise une plus grande variété d'évènements accessible à un plus grand nombre de militants. Par exemple, l'IRG devrait considérer mettre en place plus de projet d'action (qu'elles soient de désobéissance civile... NdT : partie du texte anglais manquante ne permettant pas la traduction.

Jørgen Johansen, Norvège/Suède

Nominé par Institut für Friedensarbeit und gewaltfreie Konfliktaustragung, Allemagne et la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

Je me présente pour le conseil de l'IRG, pas pour le comité exécutif.

La plupart de mes activités sont aujourd'hui en relation avec la paix. Je parle de l'IRG dans différents contextes. Beaucoup de voyages rendent difficile mon activité locale. Mon apport se concentrera sur les contacts avec les régions où nous sommes faibles et vers les universitaires.

Marija Kirjakovska, Macedoine

Nominé par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

En faisant partie du militantisme féministe et antimilitariste en Macédoine depuis quelques années, m'a permis de voir comment était présente la culture militaire dans la société macédonienne. Sous couvert de nationalité, de culture ou de religion différente, la militarisation a pris ici sa forme la plus visible : la guerre. En tant que membe de Action de Paix, un groupe de jeune de Macédonie, je participe à la promotion de l'objection de conscience par l'organisation de plusieurs actions directes et de permanences téléphoniques et aux bureau. A côté de cela, nous nous attaquons aussi aux autres aspects de la violence et de la militarisation dans la société (homme -Capital et argent ; sexes et genres ; homme - animal et nature ; etc). C'est pourquoi nos actions incluent aussi des défilés escargots, des manif de solidarité avec Gênes, la marche pour les femmes du 8 mars (avec l'initiative féministe dont je suis aussi membre), le 15 mai, etc. En participant au conseil de l'IRG, je pense être capable d'apporter ma propre vision et la guerre et la militarisation, partager et diffuser l'information, coordonner des actions communes, utiliser l'expérience de l'IRG pour des actions ici, rechercher des contacts avec d'autres groupes travaillant sur l'antimilitarisme en accord avec l'IRG et la lutte en Macédonie et les Balkans, offrir le soutien aux objos.

Oscar Huenchunao, Chile

Nominé par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

A quel point ceci doit être formel ?

Que puis-je dire sur moi ?

A propos de mes activités politiques :

Je suis impliqué dans le mouvement anarchiste depuis l'âge de 18 ans. Avant cela je baignais dans la musique punk et métal, j'y suis toujours... L'anarchisme m'a donné les arguments pour m'opposer à ces choses que je n'aimais pas et le service militaire était une d'entre elles.

Vers la fin 1998, je suis entré en contact avec ce qui était alors une nouvelle organisation : Le groupe d'objection de conscience Ni Casque Ni Uniforme (Ni Casco Ni Uniforme). J'ai commençé par distribuer leurs tracts et à assister à leurs activités à Santiago, dont la deuxième ENOCAM (rencontres nationales, août 1999). L'an 2000, à défaut de la fin du monde, a apporté un grand changement dans ma vie : j'ai déménagé à Santiago. Depuis, j'ai toujours été impliqué dans toutes sortes de tâches au cein du groupe. De par la répartition collective des tâches, je n'ai jamais occupé de poste spécifique mais il m'est arrivé d'agir en tant que porte-parole, webmaster, organisateur, ai donné des mini-conférence dans des lycées, etc. J'ai aussi représenté le groupe à des évènements tel le Forum National sur les obligations militaires organisé par le gouvernement chilien en 2000 ou tel les conseils et séminaires de l'IRG, l'an dernier, en Turquie.

Sur mon positionnement, je suppose que m'identifier à l'anarchisme est suffisant... ou peut-être pas, aussi ajouterais-je que je crois fortement en la non-violence comme manière de parvenir à des changements sociaux. Je veux un monde où la liberté et la dignité de chacun est respectée, et nous ne pouvons construire un tel monde en recréant les violences dont notre société est faite.

" Comment l'IRG profitera de votre présence au conseil ? Comment sera utilisée votre position au conseil poir faire mieux connaître l'IRG ? "

Ces question sont difficiles à répondre. Je suis d'Afrique du Sud et ceci pourrait aider à avoir plus une pespective " globale ". Etre au conseil de l'IRG est un challenge pour moi et signifie beaucoup de travail : faire la promotion de l'IRG dans les réseaux pacifistes et droit de l'hommistes autant que je peux, être à même de représenter l'IRG où que ce soit... Je ne sais pas trop mais je souhaite faire tout mon possible.

A propos de ma participation au comité exécutif. Honnêtement je dois dire non, au moins pour l'instant car je le comprends comme devant être ou me rendre souvent à Londres... Je veux dire que je souhaite aider sur tout ce qui est nécessaire mais je ne suis pas sûr de pouvoir y parvenir. Aussi ne voudrais-je pas prendre des responsabilités dépassant mon niveau de fainéantise... Oups, je voulais dire au-delà de mes capacités.

Sergeiy Sandler, Israel

Nominé par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

Je suis Sergeiy Sandler, j'ai 27 ans. Je suis impliqué dans le conseil et le soutien aux objecteurs, ici en Israël, depuis plusieurs années maintenant. En fait, je suis impliqué dans le travail sur l'objection depuis que je fus objecteur (ma déclaration d'objection de conscience au service militaire sur des principes pacifistes date d'avril 1994 et je fus dégagé des obligations militaires un an plus tard après deux séjours en prison). Je milite à New Profile, groupe féministe antimilitariste qui travaille à la démilitarisation de la société israéliene à des niveaux et de manières très divers. A New Profile, je suis mandaté pour l'envoi des rapports sur les objecteurs emprisonnés et je suis un des organisateurs du réseau d'information pour les objecteurs de conscience et les réfractaires au service militaire. Je suis évidemment opposé aux politiques d'Israël, présentes et passées, envers les Palestiniens (ainsi que bien d'autres, mais il n'y pas la place pour un réquisitoire complet). Le travail sur l'objection en Israël est nécessairement et profondément politique. Le consensus (pas toujours réel) officiel autour de l'armée, ces actions et le service militaire sont en Israël un éélément majeur dans la structure du pouvoir politique en Israël, beaucoup plus ici que dans la plupart des autres pays. Le travail sur l'objection est de ce fait extrêmement subversif. On ne s'étonne donc pas que deux déclarations collectives d'objection furent quasiment les seules actions de la gauche radicale en Israël à avoir réellement eu effet sur l'agenda politique en Israël.

Devenir membre du conseil de l'IRG me permettrait de promouvoir des activités autour de l'objection ici en Israël, cela permettra d'utiliser la crédibilité et la vision internationale du travail de l'IRG pour promouvoir ici, en Israël, des causes telles que -à court terme- la création d'un statut de l'objection pour tous (il n'existe actuellement que pour les femmes) et telles que -à plus long terme- l'abolition de la conscription et enfin, le désarmement de la région. Cela nous aiderait aussi à promoouvoir notre travail quotidien sur l'objection et de manière plus générale.

Je suis très conscient qu'en m'offrant la possibilité de présenter ma condidature au conseil de l'IRG, il y a un élément symbolique important qui y est joint. Choisir un membre pour le conseil d'une des zones les plus en conflit au monde témoigne de l'implication de l'IRG dans la région. J'espère qu'en devenant impliqué dans les activités et discussions de l'IRG au niveau international, je serai à même de contribuer au travail de l'IRG au-delà du symbolique.

Siva Ramamoorthy, Sri Lanka/Ireland

Nominé par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

Sian Jones, Britain

Nominated by War Resisters League, USA

Si vous avez besoin d'étiquettes, je suis une féministe, une antimilitariste et je crois à la non-violence. J'ai passé beaucoup de temps dans le mouvement des femmes, et dans le mouvement des femmes pour la paix, faisant le lien entre les deux suivant l'adage des Femmes en Noirs : contre le violence des hommes, contre la mililtarisation, contre la guerre.

Si vous souhaitez des références IRG, je fais partie des Femmes en Noir et de la campagne des Femmes pour la Paix contre Aldermaston (NdT : usine de fabrication des bombes nucléaires brittaniques) qui sont toutes les deux liées à l'IRG. Je fais partie de D10, un groupe d'action directe non violente antimilitariste qui comprend des gens de l'IRG... Ho ! Et mon grand-père était objecteur ! Sinon, j'écris assez régulièrement pour Peace News.

Ce que je ferais pour l'IRG ? Je me mobiliserai pour le réseau des femmes de l'IRG et pour assurer que les questions relatives aux masculin/féminin et la militarisation sont prises en comptes dans tous les aspects du travail de l'IRG. Je suis consciente que ceci peut n'être pas populaire avec tous et toutes, aussi suis-je préparée à participer à d'autres aspects du travail de l'IRG (et ayant déjà travaillé sur la conférence NVSE, je suis consciente de ce que cela implique).

Je ne me présenterai pas au comité exécutif avant d'avoir plus d'expérience en tant que membre du conseil.

Vesna Terselic, Croatie

Nominé par la Ligue des RésistantEs à la Guerre (WRL), USA.

J'accepte d'être nominée pour le conseil de l'IRG mais ne peux pas participer au comité exécutif.

En tant que membre possible du conseil entre 2002 et 2005, j'aimerais concentrer mon attention sur ce qui suit :

Gérer le passé

- promouvoir l'importance des processus complémentaires à la construction de la paix et au regard sur le passé..

- organisation d'actions publiques en Croatie.

Actions anti-guerre

- participer et organiser des actiosn anti-guerre en Croatie.

Articulation et Promotion des politiques de construction de la paix

- participation aux projets de recherches et de stratégies du Center for Peace Studies

- participation aux sessions du comité des droits de l'homme et des minoritéés au parlement croate.

- participation à des conférences internationales ( par exemple: conférences locales et régionales à propos de la construction de la paix dans les pays de l'Ex-Yougoslavie, Forum Economique Mondial...)

Education à la paix

- doner des formations à la politique civile

- faciliter les formations locales, régionales et internationales (comme MIRamiDA et autres formations organisée par le Center for Peace Studies, les formation organisées par KURVE Wustrov; les séminaires du pool d'expert suisse organisé par le ministère des affaires étrangères suisse)

Education et recherche pour le renfornement du pouvoir des femmes (Women's Empowerment)

- donner des formations sur les femmes et le pouvoir.

- organiser des consultations auprès des organismes civiques, partis politiques et synducats pour des formateurs.

- préparer une recherche sur "les femmes en politique "

Programmes & Projects

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