Quand l'exploitation minière alimente la guerre

Vous trouverez joint à ce courrier le dernier Fusil brisé “Quand l'exploitation minière alimente la guerre”. Avec ce numéro, nous voulons gravir un nouvel échelon dans notre opposition aux profiteurs de guerre en nous penchant sur les liens entre l'industrie minière et le commerce des armes. Ces deux industries sont historiquement en relation que documente l'article de Felix Padel.

« L'aluminium est devenu la matière première la plus importante de la guerre moderne. Aucun combat n'est possible, aucune guerre ne peut être menée à bien de nos jours sans utiliser et détruire d'énormes quantités d'aluminium [...] L'aluminium est nécessaire aux armes atomiques tant pour leur production que pour leur acheminement. »

Dans le cadre de notre travail contre l'industrie guerrière, l'IRG se considère comme une alliée des groupes locaux luttant contre ces mines comme à Orissa, en Indie.

L'industrie minière joue aussi un rôle important dans les conflits localisés et dans les migrations forcées de nombreuses populations de par le monde. Le continent africain est l'un des plus touchés par cette industrie comme nous l'indique Jan Van Criekinge :

Quand un contrat minier est émis, les menaces immédiates pour les communautés locales sont l'expropriation et la réquisition des terres (perte du droit de propriété). C'est une composante incontournable de l'extraction minière à grande échelle. Au Botswana, le déplacement des Boshiman de la réserve centrale de Kalahari Game, pour ouvrir le parc naturel à l'exploitation diamantifère à grande échelle, en est un des exemples récents.

La guerre et le complexe militaro-industriel sont responsables d'un bien grand nombre des pires crimes et injustices de notre société. Notre lutte contre les profiteurs de guerre – et de manière générale contre les causes de guerre – est vitale si nous voulons vivre dans un monde meilleur et plus juste.

Nous souhaitons pouvoir vous demander d'être les plus généreux possible pour pouvoir poursuivre notre travail contre les profiteurs de guerre et pour un monde sans guerre !

Merci,



Javier Gárate du Programme Nonviolence de l´IRG
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