Afrique https://wri-irg.org/fr fr Mining, gender and militarism in Africa https://wri-irg.org/en/mining-gender-and-militarism-in-Africa <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'ds_entity_view' --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-entity-view.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'ds_1col' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * ds-1col--node--26478.html.twig * ds-1col--node-story-rss.html.twig * ds-1col--node-story.html.twig * ds-1col--node-rss.html.twig * ds-1col--node.html.twig x ds-1col.html.twig x ds-1col.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-1col.html.twig' --> <div data-history-node-id="26478" class="node node--type-story node--view-mode-rss ds-1col clearfix"> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--node-post-date---custom.html.twig * field--expert--node--node-post-date--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--node-post-date.html.twig * field--expert--node-post-date--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--node-post-date.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--node-post-date--story.html.twig * field--node--node-post-date.html.twig * field--node--story.html.twig * field--node-post-date.html.twig * field--ds.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <time > 21 juin 2016</time> <!-- END OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--body--rss.html.twig * field--default--node--body--story.html.twig * field--default--node--story.html.twig * field--default--node--body.html.twig * field--default--body--story.html.twig * field--default--story.html.twig * field--default--body.html.twig * field--default.html.twig * field--theme-ds-field-default.html.twig * field--node--body--story.html.twig * field--node--body.html.twig * field--node--story.html.twig * field--body.html.twig * field--text-with-summary.html.twig x field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p><strong>Samantha Hargreaves</strong> de WoMin – alliance africaine abordant les sujets des sexes et de l’exploitation minière – parle avec Andrew Dey de WRI sur le lien entre les sexes, l’industrie minière et le militarisme en Afrique, et du travail de ce nouveau réseau pour y faire face.</p> <p><strong>Expliquez-nous votre travail – qu’est-ce que WoMin, quand cette alliance a-t-elle été formée, et qui fait partie de votre réseau? Quels sont les enjeux critiques sur lesquels vous travaillez?</strong></p> <p><strong>Samantha:</strong> WoMin a été lancée en octobre 2013. Nous travaillons avec environ 50 organisations dans quatorze pays en Afrique du Sud, Afrique Orientale et Afrique Occidentale. La plupart de nos partenaires travaillent sur des problèmes relatifs à la terre, aux ressources naturelles, à l’industrie minière, à la justice écologique et climatique et aux droits des femmes. Notre travail avec les organisations pour les droits des femmes est généralement plus difficile puisqu’elles se focalisent davantage sur les problèmes de sexe « traditionnels » tels que la violence contre les femmes, l’éducation et la santé des femmes et des filles. Seul un faible nombre se concentre sur l’environnement, la terre et d’autres questions de justice économique.</p> <p><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'filter_caption' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/filter/templates/filter-caption.html.twig' --><figure role="group"><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'entity_embed_container' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/entity_embed/templates/entity-embed-container.html.twig' --><div alt=" WoMin Southern African women and coal exchange. Photo: Heidi Augestad" data-embed-button="image_embed" data-entity-embed-display="image:responsive_image" data-entity-embed-display-settings="{&quot;responsive_image_style&quot;:&quot;body_inline_half&quot;,&quot;image_link&quot;:&quot;&quot;}" data-entity-type="file" data-entity-uuid="420d0b3f-59c8-404a-a040-055f741bff8d" title="" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'responsive_image_formatter' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image-formatter.html.twig' --><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'responsive_image' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image.html.twig' --><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'image' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/system/image.html.twig' --><p><img srcset="/sites/default/files/public_files/styles/large/public/images/Meeting%202%20sh%20%282%29.home.jpg?itok=m91ZoQRf 1x" src="/sites/default/files/public_files/styles/large/public/images/Meeting%202%20sh%20%282%29.home.jpg?itok=m91ZoQRf" alt=" WoMin Southern African women and coal exchange. Photo: Heidi Augestad" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /></p> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/system/image.html.twig' --><!-- END OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image.html.twig' --><!-- END OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image-formatter.html.twig' --></div> <!-- END OUTPUT from 'modules/contrib/entity_embed/templates/entity-embed-container.html.twig' --><figcaption>WoMin Southern African women and coal exchange. Photo: Heidi Augestad</figcaption></figure><!-- END OUTPUT from 'core/modules/filter/templates/filter-caption.html.twig' --></p> <p><strong></strong>WoMin possède un secrétariat basé en Afrique du Sud et un organe directeur représentant toutes les sous-régions dans lesquelles nous travaillons. L’établissement d’un lien entre l’industrie minière, les changements écologiques et climatiques et les droits des femmes est plutôt innovateur; en 2013, nous n’avons trouvé aucune organisation travaillant directement sur ce carrefour de domaines en Afrique, et que très peu à l’échelle nationale. WoMin comble donc une importante carence politique – nous soutenons la création de mouvements féminins qui apportent une importante perspective économique et écologique et nous défendons des propositions de changements nécessaires basées sur des perspectives africaines, féministes, économiques et écologiques/climatiques combinées.</p> <p><strong>Vous travaillez tout particulièrement sur des projets d’extractivisme; pourriez-vous décrire le lien entre les projets extractivistes, les sexes et la militarisation ou la violence?</strong></p> <p>L’extraction des ressources est un processus très violent et brutal – les peuples sont privés de leurs terres et des forêts; elle pollue l’air, le sol et l’eau; les mineurs artisanaux<a href="/en/mining-gender-and-militarism-in-Africa#sdfootnote1sym" target="_top">1</a> et les travailleurs du secteur industriel connaissent des conditions de travail dangereuses et violentes. L’analyse et le champ d’action de WoMin sont axés sur la sexospécificité de cette violence structurelle. Nous écrivons et commençons à nous organiser autour de la militarisation et la titrisation des régions et communautés affectées par les activités d’exploitation minière, et nous montrons comment ce processus peut avoir un impact sur la vie et le corps des femmes.</p> <p>En Afrique du Sud, Bazooka Rhadebe qui était un important militant contre l’exploitation du titane à Xolobeni au Cap-Oriental, a été assassiné en mars 2016. La semaine prochaine, WoMin retournera dans les communautés de Somkhele et Fuleni, dans la province de KwaZulu-Natal en Afrique du Sud : celles-ci se battent contre l’extraction du charbon et des militants contre l’exploitation minière y subissent des actes d’intimidation, des agressions sérieuses et des menaces de mort.</p> <p>En Tanzanie, un gazoduc financé par la Chine et reliant le sud du pays à Dar es Salaam, où le gaz est ensuite transporté plus loin, a fait l’objet de manifestations en 2013 : les citoyens de la région s’insurgent parce qu’ils supportent les coûts de l’expropriation de leurs terres sans bénéficier des revenus de l’extraction du gaz. En mai 2013, en réponse aux émeutes locales, le gouvernement de la Tanzanie a envoyé des troupes militaires dans la ville de Mtwara et ses environs pour réprimer la résistance. Les militaires ont tué aux moins quatre manifestants, blessé des centaines d’autres personnes, et kidnappé des militants actifs qu’ils ont emmené dans des baraques militaires avant de les battre et de les torturer. En outre, au moins une femme a été violée par un soldat dans le village de Msimbati pendant cette période d’agitation.</p> <p>En Ouganda, les puits de pétrole sont fortement militarisés ; l’armée travaille aux côtés des équipes de sécurité de la mine pour contrôler tout mouvement ou toute activité des communautés locales. Les femmes qui, selon la tradition, ramassaient du bois, rassemblaient de la nourriture et cueillaient des plantes médicinales dans les champs et les forêts de la région, sont désormais victimes de harcèlement sexuel et de fouilles corporelles de nature intrusive alors qu’elles poursuivent leurs activités de subsistance.</p> <p>Au Zimbabwe, dans les exploitations de diamant de Marange, plus de 200 femmes mineurs artisanales et résidentes ont été victimes de viol collectif pendant les opérations militaires de 2008, ayant permis à l’armée de prendre le contrôle. Plus de 200 mineurs ont été tués par les militaires pendant ces opérations. En 2011, BBC a dévoilé un camp de torture où les mineurs et les résidents des communautés étaient torturés et dans lesquels le viol des femmes était commun.</p> <p>La militarisation et la titrisation vont de pair avec l’exploitation minière qui profite ainsi des connexions politiques avec les élus, l’armée et l’élite nationale. La militarisation et la titrisation suscitent une violence profondément ancrée contre les travailleurs, une violence dans les communautés et envers les femmes. La violence est une caractéristique intrinsèque et inséparable des activités liées à l’exploitation minière et de l’extractivisme en tant que modèle de développement. La concentration d’hommes dans ces secteurs est importante ; ils sont partis de leurs communautés et se sont libérés de toutes contraintes sociales et culturelles concernant leur comportement et les relations interpersonnelles, contribuant ainsi à des niveaux de violence interpersonnelle et contre les femmes élevés. Les travailleurs – hommes et femmes – travaillent dans des conditions difficiles et souvent mortelles. En outre, dans le secteur de l’exploitation minière artisanale, les travailleurs et en particulier les femmes, sont en contact avec des produits chimiques extrêmement dangereux tels que le mercure. Avec l’arrivée de l’exploitation minière et les déplacements de population qui y sont associés, les femmes perdent des ressources sur lesquelles elles comptaient pour gagner leur vie et exploiter les terres, les rendant ainsi encore plus vulnérables à la violence.</p> <p><strong>Quels sont les projets de WoMin pour l’avenir?</strong></p> <p>Lors d’une rencontre régionale dans le delta du Niger au Nigéria, en octobre 2015, WoMin s’est engagée à lancer une campagne populaire dirigée par des femmes africaines sur les combustibles fossiles, l’énergie et la justice climatique. Nous sommes en train d’établir la campagne dans quatre pays : Afrique du Sud, Nigéria, Ouganda et République Démocratique du Congo. Cette campagne tente quelque chose de révolutionnaire. Son objectif est d’établir un modèle de campagne qui part de la base, soutient la création et l’organisation de mouvements par les femmes, et adhère aux principes de l’éco-féminisme. Elle vise également à entrecroiser ou faire converger les luttes pour les droits de la femme, la justice environnementale et climatique, la terre et les ressources naturelles, et l’énergie.</p> <p>Nous travaillons également dans d’autres domaines tels que l’extractivisme, la militarisation et la violence contre les femmes, et les alternatives de développement et accords. Les alternatives doivent provenir des communautés, et des femmes en particulier, et doivent émerger de pratiques et d’aspirations au développement vécues. La plupart des communautés en Afrique ont besoin de l’eau et de la terre pour survivre. Il faut que l’État donne la priorité aux investissements dans des infrastructures locales telles que l’irrigation, les marchés, les routes, etc. qui soutiennent la production de nourriture, l’enrichissement et les moyens de subsistance associés. Au lieu de cela, nos États investissent d’importants fonds publics dans de grands barrages, des infrastructures énergétiques, des routes et des ports dont profitent les grandes entreprises mais pas les populations locales.</p> <p><a id="_Hlt454136083"></a> Les communautés savent ce qu’elles veulent et ce dont elles ont besoin pour soutenir le développement selon leurs propres termes. Par exemple, à Fuleni dans la province de KwaZulu-Natal, les habitants sud-africains luttent contre un projet de mine de charbon. La mine entre dans le contexte d’une importante sécheresse, qui dure déjà depuis plusieurs années, et qui a détruit la production d’aliments locaux et appauvrit les populations locales. Cette sécheresse est liée au phénomène El Niño et au changement climatique, qui est lui-même dû aux émissions de carbone dégagées principalement par les combustibles fossiles. Au lieu de soutenir ces communautés pour qu’elles s’adaptent à la sécheresse, en leur fournissant des alternatives en eau et gagne-pain, l’État cherche activement à développer une mine de charbon qui nécessitera d’énormes quantités d’eau qu’il envisage d’« importer » dans la région. La plupart des communautés disent « non » à l’exploitation minière et « oui » à l’agro-écologie et à la production de bétail. Mais le gouvernement sud-africain ne les écoute pas, il ignore les besoins locaux et bien entendu les intérêts de développement nationaux pour satisfaire aux demandes d’entreprises liées au milieu politique – dans ce cas précis, Glencore et BHP Billiton – qui auraient soi-disant des liens avec la famille Zuma<a href="/en/mining-gender-and-militarism-in-Africa#sdfootnote2sym" target="_top">2</a>.</p> <p>Dans un contexte où les sociétés doivent faire face à plusieurs crises liées au changement climatique, au chômage, à la perte de gagne-pain, et à l’augmentation des prix de l’alimentation, nous avons besoin de gouvernements avec un agenda de développement visionnaire. Au lieu de cela, nous nous retrouvons face à des gouvernements qui pensent que le développement équivaut à une croissance des investissements étrangers et à une augmentation du Produit Intérieur Brut (PIB). Nous sommes freinés par des gouvernements qui investissent dans d’énormes autoroutes, des voies ferroviaires industrielles, de grands projets d’eau et des ports, qui ne sont pas des investissements pour le peuple et la société - mais pour lesquels le public paie! Les gouvernements déplacent les ressources sous le contrôle militaire et les budgets sont détournés au service de la dette pour des infrastructures dont ne bénéficient que les grandes entreprises. Et ce sont les femmes paysannes et de la classe ouvrière partout en Afrique qui, en raison de la division du travail – paient pour l’absence de l’État et assument le coût des ravages écologiques et sociaux externalisés accompagnant les investissements dans le secteur de l’exploitation minière et les méga-infrastructures.</p> <p lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR"><strong>Notes</strong></p> <p><a href="/en/mining-gender-and-militarism-in-Africa#sdfootnote1anc" target="_top">1</a>L’exploitation minière artisanale est informelle et bien souvent « illégale », et est généralement exécutée par les pauvres des régions rurales pour compléter leurs activités agricoles de subsistance, et elle est typiquement effectuée avec des méthodes et des outils plutôt rudimentaires.</p> <p><a href="/en/mining-gender-and-militarism-in-Africa#sdfootnote2anc" target="_top">2</a> Jacob Gedleyihlekisa Zuma est président de la République depuis 2009. Il est également président du parti dirigeant, le Congrès National Africain (ANC).</p> </div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-programmes-projects--rss.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects.html.twig * field--expert--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-programmes-projects.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--node--field-programmes-projects.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-programmes-projects.html.twig * field--entity-reference.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <div class="field--label tags--label field-label-above">Programmes &amp; Projects</div> <div class="wri-main--tags"> <span class="rel-tag" > <a href="/fr/taxonomy/term/465" hreflang="fr">Page de garde</a></span> </div> <!-- END OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-countries--rss.html.twig * field--expert--node--field-countries--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-countries.html.twig * field--expert--field-countries--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-countries.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-countries--story.html.twig * field--node--field-countries.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-countries.html.twig * field--entity-reference.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 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</div> <!-- END OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'links__node' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * links--node.html.twig x links.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/system/links.html.twig' --> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/system/links.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--comment--rss.html.twig * field--default--node--comment--story.html.twig * field--default--node--story.html.twig * field--default--node--comment.html.twig * field--default--comment--story.html.twig * field--default--story.html.twig * field--default--comment.html.twig * field--default.html.twig * field--theme-ds-field-default.html.twig x field--node--comment--story.html.twig * field--node--comment.html.twig * field--node--story.html.twig * field--comment.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 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'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p><span><span><span><strong>Introduction</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>Alors que nous avançons dans la deuxième décennie du vingt-et-unième siècle, la nature prolongée du conflit dans le monde illustre le besoin urgent de savoir efficacement traiter du passé, résister à la guerre et consolider la paix. Cet article abordera les défis liés au traitement du passé, l’un des problèmes majeurs pour les groupes appartenant à l’IRG dans des pays sortant de guerres ou de régimes autoritaires, tels que le régime d’apartheid et les dictatures militaires. Il y a une tension continue entre la poursuite de la paix au travers de la recherche de la vérité et de son utilisation comme base pour la réconciliation et, par ailleurs, l’utilisation des preuves générées par ce processus pour poursuivre les auteurs présumés de crimes de guerre. En d’autres mots, il existe une tension entre le fait, d’une part, d’enquêter sur les crimes de guerre en vue de déterminer la responsabilité des auteurs et de les sanctionner et, d’autre part, d’établir une nouvelle base pour la coexistence grâce à la reconnaissance des faits et la réconciliation.</span></span></span></p> <p><span><span><span><strong>La consolidation de la paix en contexte</strong></span></span></span></p> <p><a></a><a></a> <span><span><span>L’identification de moyens plus efficaces pour stabiliser et améliorer la vie et le bien-être des victimes de la guerre est au cœur du projet de consolidation de la paix. En 1992, le </span></span></span><span><span><span><em>Programme pour la paix</em></span></span></span><span><span><span> (</span></span></span><span><span><span><em>Agenda for Peace</em></span></span></span><span><span><span>) publié par le Secrétaire général des Nations Unies de l’époque, Boutros Boutros-Ghali, a défini la consolidation de la paix comme le moyen à long-terme de reconstruire les communautés affectées par la guerre. Le </span></span></span><span><span><span><em>Programme</em></span></span></span><span><span><span> définissait la consolidation de la paix comme « le fait d’identifier et de soutenir les structures qui permettront de renforcer et consolider la paix de manière à éviter un retour au conflit. »</span></span></span><a href="#sdfootnote1sym"><span><span><span><span><span>1</span></span></span></span></span></a><span><span><span> Au fil du temps, la définition de la consolidation de la paix s’est « petit à petit étendue pour englober les approches intégrées pour aborder le conflit à différentes étapes du cycle conflictuel. »</span></span></span><a href="#sdfootnote2sym"><span><span><span><span><span>2</span></span></span></span></span></a><span><span><span> La consolidation de la paix implique fondamentalement de s’attaquer aux racines du conflit et de permettre aux partis en conflit de trouver des solutions grâce à la négociation et, si nécessaire, par la médiation. Ces activités ont pour objectif d’entamer le processus de guérison en traitant le passé de manière efficace</span></span></span><span><span><span></span></span></span><span><span><span>et en promouvant la réconciliation. La réconciliation, cependant, ne peut être durable sans être accompagnée d’une reconstruction et d’un développement socio-économiques, qui ne peuvent être possibles sans une mobilisation de ressources. La consolidation de la paix est en effet une action politique, mais une action politique qui cherche à unifier les sphères judiciaires, sociales et économiques.</span></span></span></p> <p><span><span><span><strong>Comprendre le « traitement du passé »</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>Le traitement du passé comprend l’établissement de démarches de justice et de réparation de manière à promouvoir la paix et la réconciliation. En 1997, la commission sur les droits de l’Homme des Nations Unies (prédécesseur du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies) a approuvé les principes de Joinet contre l’impunité qui établissent les droits des victimes et les obligations des Etats. Les principes de Joinet identifient quatre processus parallèles nécessaires pour lutter contre l’impunité, à savoir :</span></span></span></p> <ul><li> <p><span><span><span>Le droit au savoir ;</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>Le droit à la justice ;</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>Le droit à la réparation ;</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>La garantie de non-répétition.</span></span></span></p> </li> </ul><p><span><span><span>Ces processus sont les prémisses pour faire face aux atrocités du passé et entreprendre les mesures judiciaires et quasi-judiciaires nécessaires pour se protéger contre les risques de récurrence de violences similaires dans le futur.</span></span></span></p> <p><a></a><a></a><a></a><a></a> <span><span><span>Certains des processus pour traiter le passé rentrent dans la rubrique du terme encore contesté de « justice transitionnelle ».</span></span></span><a href="#sdfootnote3sym"><span><span><span><span><span>3</span></span></span></span></span></a><span><span><span> La justice transitionnelle cherche en particulier à faire avancer les processus et établir les mécanismes et institutions pour faire face au passé et aborder les problèmes essentiels qui ont alimenté la répression politique ou encouragé le conflit.</span></span></span><a href="#sdfootnote4sym"><span><span><span><span><span>4</span></span></span></span></span></a><span><span><span> La justice transitionnelle « tente de répondre aux défis auxquels les sociétés, qui passent d’un régime autoritaire à une forme de démocratie, font face ».</span></span></span><a href="#sdfootnote5sym"><span><span><span><span><span>5</span></span></span></span></span></a><span><span><span> Ces sociétés sortent très souvent d’un passé de violence, d’exploitation et de persécution. Dans ce contexte, la justice transitionnelle ne cherche pas à remplacer la justice pénale mais à promouvoir « une vision plus profonde, riche et large de la justice qui vise à poursuivre les criminels, répondre aux besoins des victimes, et entamer un processus de réconciliation et de transformation vers une société plus juste et plus humaine. »</span></span></span><a href="#sdfootnote6sym"><span><span><span><span><span>6</span></span></span></span></span></a></p> <p><span><span><span>L’objectif ultime d’un processus de justice transitionnelle est d’établir un cadre quasi-judiciaire de manière à effacer</span></span></span><span><span><span></span></span></span><span><span><span>les effets persistants du passé. L’Afrique du Sud reste un modèle important à cet égard. Au cœur de la transition sud-africaine se trouvait le besoin de traiter le passé au travers de démarches qui ont été reconnues et acceptées par les interlocuteurs principaux, affectés par les profondes divisions du passé. Il est également nécessaire de garder à l’esprit que la justice transitionnelle est bien un processus « transitionnel » et qu’il ne faut pas la considérer comme une solution durable pour faire face</span></span></span><span><span><span></span></span></span><span><span><span>aux atrocités du passé. Il s’agit plutôt d’un processus éphémère qui devra laisser place à l’Etat de droit et à la restauration d’un ordre constitutionnel, chargé de résoudre les tensions sociales, politiques et économiques au sein de la société. Les organismes tels que les commissions de vérité et de réconciliation ou les tribunaux d’exception sont des institutions temporaires et transitoires et ne doivent pas être considérés comme la solution à long terme.</span></span></span></p> <p><span><span><span>Au moins cinq composantes du traitement du passé par des processus de justice transitionnelles ont été identifiées dans le livre intitulé </span></span></span><span><span><span><em>Pieces of the Puzzle: Keywords on Reconciliation and Transitional Justice</em></span></span></span><span><span><span> édité par l’Institut pour la Justice et la Réconciliation, basé à Cape Town en Afrique du Sud. Elles comprennent :</span></span></span></p> <ul><li> <p><span><span><span>La garantie de responsabilité dans la bonne administration de la justice et la restauration de l’Etat de droit ;</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>L’utilisation de mécanismes non-judiciaires pour obtenir la vérité, tels que les commissions de réconciliation ;</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>La réconciliation dans laquelle une mémoire des atrocités du passé communément admise est reconnue par ceux qui ont créé et mis en place le système injuste comme prérequis au pardon et à la guérison ;</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>La réforme des institutions, y compris les branches exécutives, judiciaires et législatives du gouvernement et du secteur de la sécurité pour assurer que le niveau de confiance soit rétabli et que les ponts entre les différents membres de la société puissent être reconstruits.</span></span></span></p> </li> <li> <p><span><span><span>L’indemnisation des victimes de violations des droits de l’Homme (dont la violence liée au genre) comme remède au mal souffert dans le passé.</span></span></span></p> </li> </ul><p><span><span><span><strong>Les approches culturelles du traitement du passé</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>Différentes cultures ont développé leurs propres modèles de paix et de réconciliation ainsi que de justice punitive. Il est évident que les modèles de justice et de réconciliation qui ont été développés dans une culture ne peuvent être transposés dans une autre société. Cela signifie que chaque société doit déterminer l’approche culturelle à la réconciliation la plus appropriée pour maintenir la paix, faire progresser la justice et réparer les violations passées. Il est nécessaire que chaque culture mette au jour les leçons qu’elle peut tirer de ses processus de paix et réconciliation afin que ce savoir puisse être partagé avec la communauté internationale.</span></span></span></p> <p><span><span><span><strong>Le contexte Rwandais</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span><em>Il y a vingt ans, le Rwanda avait touché le fond. Un million de personnes avaient perdu la vie ; dix milles personnes mouraient encore chaque jour aux mains des Rwandais. Le génocide est l’un des pires exemples de ce dont l’Homme est capable. Alors que nous sommes en train de laisser ce lourd passé derrière nous, la réconciliation redonne foi en l’humanité.</em></span></span></span></p> <p><span><span><span><em>Le génocide a délibérément détruit le tissu social rwandais durant des années. En tant que nouvelle nation, notre travail pendant les vingt dernières années a été de restaurer la cohésion sociale et la dignité des Rwandais.</em></span></span></span></p> <p><span><span><span>Pour nous, une énergie et un renouvellement sont nés de cette tragédie. Nous avons acquis la force de travailler ensemble. Si l’on ne tire pas de leçons de la tragédie que l’on a vécue, on invite à une autre tragédie.</span></span></span></p> <p><span><span><span>Voici quelques-unes des initiatives locales qui ont été inspirées de la culture rwandaise :</span></span></span></p> <p><span><span><span><em><strong>INGANDO</strong></em></span></span></span><span><span><span><strong> (camps de solidarité):</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>Une activité d’éducation civique qui a facilité la réintégration en douceur d’anciens rapatriés, X-FAR, a provisoirement libéré et rapatrié des prisonniers dans leur communauté. Les groupes ciblés sont les femmes, les jeunes, les étudiants inscrits à l’université et les chefs locaux. </span></span></span><span><span><span><em>Ingando</em></span></span></span><span><span><span> offre aux Rwandais des forums pour surmonter leur passé en faisant face à l’histoire et en construisant une vision partagée pour un futur uni.</span></span></span></p> <p><span><span><span><em><strong>ITORERO RY’IGIHUGU </strong></em></span></span></span><span><span><span><strong>:</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>C’est également une initiative locale inspirée de la culture rwandaise qui s’inspire des écoles rwandaises traditionnelles inculquant les valeurs morales d’intégrité, de capacité à gérer ses problèmes.</span></span></span></p> <p><span><span><span>Le concept de </span></span></span><span><span><span><em>itorero ry’Igihugu</em></span></span></span><span><span><span> a aujourd’hui été redéveloppé de manière à promouvoir les valeurs d’unité, de vérité, et de labeur.</span></span></span></p> <p><span><span><span><em><strong>GACACA </strong></em></span></span></span><span><span><span><strong>:</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>Les </span></span></span><span><span><span><em>Gacaca</em></span></span></span><span><span><span> sont des tribunaux communautaires traditionnels. L’initiative des </span></span></span><span><span><span><em>tribunaux Gacaca</em></span></span></span><span><span><span> arrive à point puisqu’elle va permettre de : mettre au jour la vérité au sujet du génocide et de crimes contre l’humanité ; mettre fin à une culture de l’impunité au Rwanda ; réconcilier les populations du Rwanda et renforcer leurs liens ; faire naître des formes de justice traditionnelles basées sur la culture rwandaise ; démontrer l’habilité des communautés locales à résoudre leurs propres problèmes ; aider à surmonter beaucoup des difficultés posées par le génocide.</span></span></span></p> <p><span><span><span><em><strong>ABUNZI </strong></em></span></span></span><span><span><span><strong>:</strong></span></span></span></p> <p><span><span><span>Des réconciliateurs communautaires qui résolvent les conflits au jour le jour avant de les transférer vers les tribunaux.</span></span></span></p> <p><span><span><span><strong>Conclusion</strong></span></span></span></p> <p><a></a> <span><span><span>Le traitement du passé est une partie vitale de la stratégie générale qui vise à résister et prévenir les guerres dans le futur. L’ajournement de la justice peut vraiment empêcher la réconciliation. Cependant, la poursuite aveugle d’interventions procédurales peut également créer des tensions dans le pays et ébranler les espoirs de paix.</span></span></span><span><span><span></span></span></span><span><span><span>Les citoyens sont souvent les cibles directes des régimes oppressifs et répressifs, ils devraient donc s’impliquer particulièrement dans la sensibilisation sur l’efficacité des mécanismes et processus de consolidation de la paix et du traitement du passé et dans leur contrôle.</span></span></span><span><span><span></span></span></span><span><span><span>Un changement progressif de perspective est donc nécessaire pour la participation active des citoyens dans le suivi de l’incorporation de stratégies du traitement du passé. En fin de compte, la guerre continuera à être une forme dominante d’interaction humaine tant que l’on ne comprendra pas et ne mettra pas en place des processus efficaces de traitement du passé de façon à promouvoir la paix.</span></span></span></p> <p><span><span><span><strong>Il n’y a pas de futur dans le passé.</strong></span></span></span><span><span><span> On ne peut pas vivre dans le présent et construire un futur nouveau et prometteur si l’on est soi-même figé dans le passé. </span></span></span></p> <p><span><span><span>La guérison de maux dont l’on a été victime qui mène au vrai pardon prend du temps. Pour certains, cela peut prendre des années. Il ne faut pas se presser. Mieux vaut se concentrer sur la guérison plutôt que sur la blessure ! </span></span></span></p> <p><span><span><span>Etre prêt à pardonner peut apporter un sentiment de paix et de bien-être. Cela balaie l’anxiété et guérit de la dépression. Cela peut donner confiance en soi et redonner espoir. Le pardon ouvre la voie à deux types de paix : la paix de l’esprit – la guérison d’anciennes blessures émotionnelles – et la paix avec autrui – la possibilité de nouer de nouvelles relations gratifiantes dans le futur. </span></span></span></p> <p>“<span><span><span><strong>Le faible ne peut jamais pardonner. Le pardon c’est l’apanage du fort. » - Mahatma Gandhi</strong></span></span></span></p> <p> <span><span><span><em>Dr Tim Murithi est le directeur du programme de justice et réconciliation en Afrique à l’Institut pour la Justice et Réconciliation basé à Cape Town en Afrique du Sud,</em></span></span></span><span> </span><a href="http://www.ijr.org.za;"><span><span><span><span><em><span>www.ijr.org.za;</span></em></span></span></span></span></a></p> <p><span><span><span><em>Dora Urujeni est la représentante légale de MEMOS, Apprendre de l’Histoire au Rwanda.</em></span></span></span></p> <p><span><span>Traduction: Eve Tignol<br /></span></span></p> </div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-countries--rss.html.twig * field--expert--node--field-countries--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * 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--> <time > 10 Mar 2014</time> <!-- END OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--body--rss.html.twig * field--default--node--body--story.html.twig * field--default--node--story.html.twig * field--default--node--body.html.twig * field--default--body--story.html.twig * field--default--story.html.twig * field--default--body.html.twig * field--default.html.twig * field--theme-ds-field-default.html.twig * field--node--body--story.html.twig * field--node--body.html.twig * field--node--story.html.twig * field--body.html.twig * field--text-with-summary.html.twig x field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><h3><strong><em><a href="/epublish/22/565" target="_blank">Le fusil brisé 98</a></em></strong></h3> <h3 lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR">Petites actions, grands mouvements : le Continuum de la nonviolence</h3> <p lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR"><span><span>Nous sommes très emballés par la prochaine Conférence internationale de l’IRG – la première en Afrique – qui se tiendra au Cap (Afrique du Sud) du 4 au 8 juillet 2014, accueillie </span></span><span><span>par la campagne Cessez-le-feu </span></span><span><span><span><span><a href="http://www.ceasefire.org.za/">The Ceasefire Campaign</a></span></span>.</span></span></p> <p lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR"><span><span>Parmi les intervenants confirmés pour l’ouverture de la plénière, il y a Desmond Tutu et Jenni Williams de l’association pour l’émancipation des Femmes du Zimbabwe. Au cours des quatre jours pleins de la Conférence, des groupes à thème – qui ont très souvent dessiné le travail de l’IRG au fil des ans – seront centrés sur un éventail de questions, dont la résistance civile et les mouvements populaires d’émancipation : sous des régimes divers, contrer la militarisation de la jeunesse, la violence quotidienne (domestique, crimes passionnels, insécurité urbaine, etc.), la violence économique, les crises de pauvreté et le militarisme</span></span></p> <p><em><a href="/epublish/22/565" target="_blank"></a></em><span><span>Voir le projet de programme ici : <span><span><a href="/southafrica2014">/southafrica2014</a></span></span> (cette page est aussi le lieu où se trouveront les dernières mises à jour sur la Conférence). Des excursions sont prévues et l’assemblée générale de l’IRG aura lieu en parallèle dans les salles de l’hôtel de ville du Cap.</span></span></p> <p lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR"><span><span>Cette conférence n’est pas qu’une simple manifestation, mais participe à un processus, pour soutenir et apprendre du <span><span>Réseau africain de nonviolence et construction de paix</span></span>, constitué lors de la réunion des formateurs africains à la nonviolence, en juillet 2012, à Johannesburg, à l’initiative de l’IRG et d’autres mouvements.</span></span></p> <p lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR" xml:lang="fr-FR"><span><span>Les bons d’inscription arrivent bientôt. D’ores et déjà il est possible de se pré-enregistrer ici : <span><span><a href="/PreRegister2014">/PreRegister2014</a></span></span></span></span></p> </div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-programmes-projects--rss.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects.html.twig * field--expert--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-programmes-projects.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--node--field-programmes-projects.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-programmes-projects.html.twig * field--entity-reference.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <div class="field--label tags--label field-label-above">Programmes &amp; Projects</div> <div class="wri-main--tags"> <span class="rel-tag" > <a href="/fr/taxonomy/term/465" hreflang="fr">Page de garde</a></span> </div> <!-- END OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-countries--rss.html.twig * field--expert--node--field-countries--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-countries.html.twig * field--expert--field-countries--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-countries.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-countries--story.html.twig * field--node--field-countries.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-countries.html.twig * 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2013 18:25:17 +0000 HBrock 22776 at https://wri-irg.org https://wri-irg.org/fr/story/2014/se-rejoindre-au-cap#comments African Groundings: War Resisters International’s African Engagement https://wri-irg.org/en/story/2013/african-groundings-war-resisters-internationals-african-engagement <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'ds_entity_view' --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-entity-view.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'ds_1col' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * ds-1col--node--22754.html.twig * ds-1col--node-story-rss.html.twig * ds-1col--node-story.html.twig * ds-1col--node-rss.html.twig * ds-1col--node.html.twig x ds-1col.html.twig x ds-1col.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-1col.html.twig' --> <div data-history-node-id="22754" class="node node--type-story node--view-mode-rss ds-1col clearfix"> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * 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data-entity-uuid="becd717d-d42e-400e-8d81-5ecf14766ffc" title="" class="align-right embedded-entity" data-langcode="fr"> <!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'responsive_image_formatter' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image-formatter.html.twig' --><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'responsive_image' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image.html.twig' --><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'image' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/system/image.html.twig' --><p><img srcset="/sites/default/files/public_files/styles/large/public/WRI%20logo%20new-5.home.jpg?itok=BUNjHYfS 1x" src="/sites/default/files/public_files/styles/large/public/WRI%20logo%20new-5.home.jpg?itok=BUNjHYfS" alt="" typeof="foaf:Image" class="img-responsive" /></p> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/system/image.html.twig' --><!-- END OUTPUT from 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Mais cette impression initiale est fausse. Bien que souvent dans les coulisses et hors des fanfares et des projecteurs, des membres clefs de l’IRG ont joué des rôles significatifs dans des aspects importants des mouvements anticoloniaux et antiguerre de ce continent durant les 90 années depuis sa fondation en 1921. La Conférence internationale de juillet au Cap (Afrique du Sud) se présente simplement comme le plus public – et peut-être le plus ambitieux – de ces efforts. </p> <p><strong>Arrière plan</strong></p> <p>C’était après la deuxième guerre mondiale que les connexions avec les mouvements de libération sur le continent africain se sont intensifiées – en premier à travers le travail de cinq objecteurs de conscience et militants qui les soutenaient : les objecteurs afro-américains Bill Sutherland et Bayard Rustin, Jean Van Lierde de Belgique, Michael Randle du Royaume-Uni, et Pierre Martin de France. Chacun à sa manière a renforcé les liens avec des groupes et des personnes dans « la terre mère » et s’est efforcé de fonder une nonviolence militante avec le réseau insoumis de l’IRG tout au long des années 50, 60 et 70.</p> <p>Sutherland a consacré sa vie à ces buts. En 1953, quittant les États-Unis pour s’installer en Côte d’Or, alors colonie britannique, il a constitué une « chapelle IRG » avec quelques quakers internationalistes et anticolonialistes d’Accra. Son mariage avec l’enseignante et écrivaine Efua Sutherland l’a conduit plus près du mouvement de libération, et il prend part (avec Rustin) aux premiers dialogues sur les stratégies et tactiques avec l’homme appelé « le Gandhi de l’Afrique », Kwame Nkrumah. Le programme d’actions positives de Nkrumah – un amalgame de techniques gandhiennes, d’actions politiques directes nonviolentes et de sensibilités culturelles indigènes – ont amené le Ghana à devenir la première nation nouvellement indépendante sur le continent. Sa capitale, Accra et le Parti de la convention du peuple (PCP de Nkrumah) sont devenus le centre non seulement des aspirations panafricaines, mais aussi d’un nouvel espoir pour les personnalités des mouvements pacifistes occidentaux sur la possibilité de répandre largement la transformation sociale.</p> <p>L’engagement africain de Van Lierde a suivi un chemin parallèle. À la fin des années 50, à Bruxelles, à la veille de l’indépendance du Ghana et comme le reste du continent débordait d’intérêt pour reproduire l’exemple de Nkrumah, Van Lierde crée « les Amis de Présence africaine », une organisation engagée dans le développement et le soutien des stratégies nonviolentes pour la libération du Congo. Il entame une proche amitié avec le leader congolais et futur Premier ministre Patrice Lumumba, qui dure jusqu’à l’assassinat de ce dernier en 1961. Van Lierde reste jusqu’à sa mort un critique puissant du néocolonialisme et de la militarisation croissante de l’Afrique.</p> <p><strong>Premier plan</strong></p> <p>Les essais atomiques de la France dans le désert du Sahara, près de ses colonies de l’Afrique occidentale ont ensuite attiré l’attention des membres de l’IRG, des panafricanistes et des militants mondiaux antinucléaires. Bill Sutherland prend la tête du mouvement, aussitôt rejoint par Rustin, par Michael Randle (alors président anglais de l’IRG), par le révérend Michael Scott et d’autres – incluant un fort contingent ghanéen du CPP et de la Fédération des syndicats de toute l’Afrique (ayant son siège à Accra). Pierre Martin, économiste français et représentant la section française de l’IRG, quitte son emploi à l’UNESCO pour se joindre à l’équipe de protestation du Sahara ; des douzaines de personnes ont utilisés leurs corps comme boucliers humains, en marchant dans le désert pour stopper les expérimentations de bombes nucléaires. Après une série d’évènements locaux spectaculaires de l’équipe internationale (attirant l’attention des médias) ayant eu lieu au Ghana, Haute-Volta et ailleurs, le gouvernement français abandonne finalement la planification de ses essais atomiques au Sahara.</p> <p>Pendant cette période cruciale – comme l’accès aux indépendances se répand au sein du continent et à travers le monde, et alors que les droits civils, les droits humains antinucléaires et les sensibilités antimilitaristes commencent aussi à prendre racine –l’IRG s’agrandit en plantant des graines dans tous ces mouvements émergeants. Par exemple, l’équipe de protestation du Sahara inclue nombre d’Africains de l’Ouest, qui ont poursuivi sur cette lancée en devenant des leaders dans leurs propres pays, dont les indépendances arriveront plus tard dans les années 60. Les Brigades de paix mondiales (précurseurs de bien des actuelles organisations des forces de paix civiles et non armées) ont été initiées lors de la triennale IRG de 1960 en Inde ; elles ont été fondées à Beyrouth en 1962, incluant un parrainage non seulement de Michael Scott, d’AJ Muste (dirigeant de plusieurs associations pacifistes américaines, dont la War Resister’s League et le Mouvement pour la réconciliation) et d’associés gandhiens comme JP Narayan, mais aussi du tanzanien Julius Nyerere et du zambien Kenneth Kaunda. En avril 1960, à Accra, se tient une Conférence sur les « actions positives pour la paix et la sécurité en Afrique », avec AJ Muste, le révérend Ralph Abernathy, Franz Fanon et d’autres personnalités présentes, où l’on trouve ces mots dans la conclusion de l’organisateur Bill Sutherland (citée dans le livre Canons et Gandhi en Afrique, dont je suis le co-auteur) : « la haute influence du mouvement pacifiste mondial sur les luttes de libération africaines. »</p> <p>Les impétueuses actions du début des années 60 ouvrent la voie à une planification à long terme – petites actions, continuités intellectuelles, construction des fondations et de réunions privées sur « comment des mouvements plus grands, plus durables et à succès peuvent être développés dans le futur ».</p> <p>Pierre Martin déménage au Sénégal avec sa famille, où il est membre élu du conseil d’administration de l’IRG. Sa brochure Violence en Afrique, publiée par l’IRG en 1968, revient sur la nature de l’assujettissement colonial et de sa suppression, aussi bien que sur le rôle des religions, des armées et des syndicats dans la construction de sociétés militarisées ou démilitarisées. En conclusion, réfléchissant sur les possibilités pour la nonviolence en Afrique, il remarque que l’évidence du faible soutien par des larges mouvements explicitement pacifistes, remarquable à la fin des années 60 ne signifie rien, car « la nonviolence n’attire pas l’attention des nouveaux hommes professionnels : la violence est beaucoup plus spectaculaire. » Pierre Martin exhorte ses lecteurs de prendre soigneusement note que quelques forces indigènes clefs en Afrique parlent ouvertement de nonviolence, dont les chrétien Kimbanguistes du Congo et la secte musulmane des Mourides au Sénégal, fondée par un saint qui a résisté à la colonisation militaire française par la nonviolence.</p> <p>La Conférence IRG tenue fin 1969 à Haverfort (Pennsylvanie) indique aussi une profonde compréhension des besoins de stratégies à long terme et d’une solidarité à double sens. Le thème en était « Libération et Révolution » avec des rapports et des débats sur les connexions entre moyens et fins, sur le rôle du « nationalisme libéré » et sur le besoin de dépasser tout séparatisme. Bill Sutherland y remet un rapport spécial sur la « Révolution nonviolente et Développement des pays », cosigné par Narayan Desai (Inde) et Vo Van Ai (défenseur des droits de l’homme vietnamien).</p> <p>Certaines de ces conversations revinrent dans les cercles d’assemblées plénières en 1985-86, à l’occasion d’une autre triennale en Inde, organisée cette fois par Narayan Desai et à laquelle participaient Bayard Rustin, George Willoughby (fondatrice des Brigades mondiales de paix, représentante du Conseil des églises sud-africaines et membre du groupe de femmes Black sash – Ceinture noire) et de nombreux jeunes (dont Maurice Montet de l’UPF et l’auteur de ces lignes). Quelques années plus tôt, lors d’un voyage au Mozambique et au Zimbabwe le reporter américain Julie Frederikse remarque que je porte un tee-shirt avec le fusil brisé et me prend à part pour me parler d’une réunion que son mari sud-africain Stelios tenait avec quelques jeunes potes étrangers. Peu de garçons blancs de l’Afrique du Sud vinrent à Harare rendre visite à l’ancien objecteur Stelios et planifier un projet de courant plus puissant en lien avec un appel en faveur de la fin de la conscription, de la justice raciale et de l’apartheid. Nous nous rassemblons pour débattre des possibilités de soutien international d’un tel travail et, peu après, le monde apprend le lancement de la Campagne pour la fin de la conscription (ECC), hautement créative et brisant les barrières [notamment raciales]. Non seulement ce phénomène a aidé durablement le travail de masse du Front démocratique uni d’Afrique du Sud pour rapprocher le peuple blanc des perspectives anti-apartheid, mais aussi il a inspiré des milliers de personnes à travers le monde en montrant comment les liens entre les problèmes de paix et justice peuvent se faire de manière joyeuse, en émancipant toutes et tous. Le rôle de soutien de l’IRG au long des années 80 a constitué un premier exemple des bénéfices mutuels de la solidarité.</p> <p><strong>Nouveau plan</strong></p> <p>Le travail actuel de l’IRG en Afrique trouve ses racines dans trois projets majeurs reliés entre eux et développés dans les années 1990 : La Conférence internationale des femmes à Bangkok en 1992, la création du groupe de travail sur l’Afrique (AWG) en 1994 et la rencontre internationale des objecteurs (ICOM) au Tchad en décembre 1995. L’AWG a permis de regrouper les contacts croissants que l’IRG avait tissé avec le mouvement démocratique de masse sud-africain, des groupes africains basés en Europe, des spécialistes de la solidarité africaine et quelques Nord américains d’origine africaine universitaires et militants. Ce groupe de travail a tenu des réunions et des séminaires à chaque conférence de l’IRG et a été responsable de rapports sur des problèmes pertinents, tel le dossier de Peace News « Paix et reconstruction en Afrique » et dans les deux tomes de la série de livres de la Presse mondiale africaine « Graines de nouvel espoir » et « Graines portant des fruits » écrits par Elavie Ndura et moi-même, animateurs de l’AWG. Comme Narayan Desai nous avait montré la voie en 1986, l’AWG a toujours accentué la coopération Sud-Sud et la construction de savoir faire, avec le soutien des peuples du Nord travaillant à aider et faciliter plutôt que de modérer ces contacts indépendants.</p> <p>Des fruits concrets d’une variété distincte panafricaine ont grandi et prospéré dans le groupe IRG des formateurs africains à la nonviolence, par exemple, la réunion d’échanges à Johannesburg, en juillet 1992. C’est là qu’a été crée le Réseau africain nonviolence et construction de paix, avec un siège à Soweto, co-animé par Sipho Theys et Nozizwe Madlala Routledge, ancien parlementaire. Nozizwe a aussi joué un rôle déterminant dans l’organisation de la Conférence IRG de juillet 2014 avec son association Embrace Dignity [Embrasser la dignité], citant : « la création du Réseau africain nonviolence et construction de paix est un moment significatif grâce auquel nous avons désormais l’opportunité de bâtir pierre par pierre sur ces fondations partout sur le continent, de briser l’isolement que ressentent tant de personnes. J’aime penser à cette route qui s’ouvre pour former des artisans de paix, qui vont à la racine des causes de la violence. »</p> <p>Retour aux racines – à la fois de la guerre et de la résistance à la guerre, tout au long du continuum des actions directes nonviolentes – ressemble à un objectif approprié donné à l’IRG depuis les années 90 et auparavant dans les années des engagements avec la libération africaine. Comme nous expérimentons des niveaux nouveaux et renouvelés de mobilisation de masse, des petites et désormais pas si minuscules actions jouent un rôle dans le développement de mouvements démocratiques pour la justice et la paix, toujours plus efficaces, larges et porteuses d’espoir, il est temps maintenant de faire davantage que du travail en réseau. Ensemble nous devons agir. </p> <p><em>Matt Meyer est un écrivain, enseignant et militant pacifiste de New York, coordinateur du Réseau de soutien Afrique de l’IRG. Représentant à l’ONU de l’Association internationale de recherches sur la paix, il est éditeur, auteur et a contribué à des douzaines de livres, dont Le temps est rare : travaux urgents pour la transformation de l’éducation – Afrique du Sud, Érythrée et États-Unis ; et, avec Bill Sutherland, Canons et Gandhi en Afrique : aperçus panafricains de la nonviolence, des luttes armées et de libération. L’archevêque Desmond Tutu dans sa préface à Canons et Gandhi, note que : « Sutherland et Meyer ont vu au-delà des stratégies à court terme et des tactiques qui trop souvent divisent les gens de progrès. Ils ont commencé à développer un langage qui va à la racine de notre spécificité humaine, au-delà de nombre de nos contradictions privées.</em></p> </div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-programmes-projects--rss.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects.html.twig * field--expert--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-programmes-projects.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--node--field-programmes-projects.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-programmes-projects.html.twig * field--entity-reference.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT 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L’une des choses que Nyerere et Bill m’ont aide à comprendre était que – comme le village fondé sur des expériences d’agriculture collective, appelé Ujamma — ce n’était pas du tout un échec de la nonviolence en Afrique sur des changements radicaux. La vérité était qu’Ujamma, comme la révolution sans armes, n’avait jamais vraiment été essayée.</p> <p>Maintenant, plusieurs années après cette interview, une nouvelle confiance émerge de du continent si souvent considéré comme seulement un lieu de guerre par le premier venu : d’Égypte à l’Afrique du Sud, du Sahara occidental au Congo et au Kenya et au-delà, la nonviolence est en train d’être appliquée ! À travers des campagnes innovantes à la base avec un foisonnement de petites et grandes initiatives, les actions de résistance civile se développent à une échelle stupéfiante. </p> <p>Exemples :</p> <ul><li>Les racines du prétendu printemps arabe se trouvent dans la “cité de tentes” forte de 20 000 Sahraouis, qui s’est montée il y a moins de deux ans;</li> <li>Le printemps 2011 qui soulève la Tunisie, l’Égypte, Djibouti, le Soudan, la Somalie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, et d’autres pays a conduit à des luttes continues dans chacun de ces États pour davantage de démocratie et de pouvoir des peuples;</li> <li>Le réseau ouest-africain pour construire la paix poursuit l’intensification de son travail régional, incluant le lancement d’un nouveau centre de contrôle de la paix au Ghana et la célébration de la Journée internationale des femmes en plusieurs endroits;</li> <li>Malgré une large répression, les organisations civiles congolaises tel “Droits humains sans frontière” ont tenu des formations à la nonviolence, centrées sur l’émancipation des jeunes, la transparence gouvernementale et la fin de la violence politique;</li> <li>Au Rwanda et au Burundi, des militants nonviolents pour une éducation à la paix travaillent pour une plus profonde réconciliation dans leurs pays, utilisant des techniques culturelles indigènes — et ont œuvré pour reproduire leurs succès à travers la région des grands lacs;</li> <li>Un peu plus tôt ce mois-ci, le dirigeant politique philosophe et commentateur d’Ouganda Mahmood Mamdani —considérant la possibilité de mouvements africains bases sur les idées de Gandhi et de Martin Luther King — notait que “nous avons vu que la lutte armée sauve le monopole du pouvoir… et il y a un accord sur le fait que le monopole du pouvoir est une part du problème”;</li> <li>En dépit des récentes et tragiques manœuvres militaires au Mali, l’histoire riche et ancienne de ce pays — incluant la révolution pacifique de 1991 et le sommet extraordinaire dernièrement en 2011 contre les exploitations érodant les sols (voir mon rapport dans le numéro récent du Fusil brisé) — laisse bon espoir pour fonder un futur plus heureux.</li> </ul><p>En juillet, l’Internationale des résistant/e/s à la guerre — en collaboration avec Ceasefire notre association affilée d’Afrique du Sud et avec d’autres groupes — va tenir une réunion spéciale pour des formateurs africains à la nonviolence et pour des praticiens de la nonviolence, afin de réviser les techniques qui ont réussi et d’élaborer la meilleure stratégie pour construire et continuer un réseau pan africain. Nous avons aussi été invités par des membres du Congrès national africain (ANC), dont Ela Gandhi (petite fille de Mohandas Gandhi et ancienne parlementaire de l’ANC) pour présenter à une conférence sur les “racines et les fruits” des pratiques nonviolentes. Ensemble, nous allons donner forme à la prochaine conférence majeure de l’IRG (appelée autrefois Triennale), qui se tiendra en Afrique du Sus en 2014.</p> <p>En fait, plusieurs contacts et alliés de l’IRG sont investis au cœur des évènements ci-dessus évoqués — tout comme d’innombrables autres. Et l’histoire de l’IRG travaillant avec des groupes africains et des personnalités reste profonde et riche.<br /> C’était en 1953 que Bill Sutherland, objecteur de conscience à la deuxième guerre mondiale et membre actif de la Ligue des résistant/e/s à la guerre (WRL), section IRG des États-Unis, déménagea en Côte d’or pour commencer à travailler pour l’IRG en association étroite avec Kwame Nkrumah, surnommé le “Gandhi de l’Afrique” à cette époque-là.</p> <p>Michael Randle, président de l’IRG et Bayard Rustin, secrétaire exécutif de la WRL rejoignent Sutherland et bien d’autres (dont Pierre Martin délégué de la section française à l’IRG) forment l’équipe de protestation du Sahara, qui travailla dès 1959 contre les essais nucléaires français en Afrique. Avec le Zambien Kenneth Kaunda, le Tanzanien Nyerere, A.J. Muste (des États-Unis), Michael Scott et d’autres ils ont aidé à constituer le Mouvement panafricain pour la paix.</p> <p>Le pacifiste belge Jean Van Lierde était un proche du Congolais Patrice Lumumba — et continua toute sa vie de travailler en solidarité avec le Congo et avec les peoples africains.</p> <p>En 1968, l’IRG publia Violence en Afrique, une série de réflexions de Pierre Martin sur les causes et les remèdes possibles aux expériences militaires dans plusieurs parties du continent. Un an plus tard, à la triennale IRG à Haverford, (Pennsylvanie), Bill Sutherland, l’Indien Narayan Desai, et le Vietnamien Vo Van Ai donnaient un rapport et proposaient de continuer le travail sur la “ révolution nonviolente et le développement des pays.” Narayan approfondit ce travail par des initiatives Sud-Sud de formation à la nonviolence, et ce bien après l’échéance de son mandat de président de l’IRG, car il est toujours très actif depuis sa “retraite.”</p> <p>Au milieu des années 80, au point culminant de l’État d’urgence en Afrique du Sud et des détentions illégales, Howard Clark et moi-même, fortement couverts par le réseau de l’IRG, étions les premiers non-Africains à fournir une aide directe à l’émergeante Campagne pour la fin de la conscription (ECC), mouvement de jeunes blancs qui combinaient leur refus du service militaire obligatoire avec leur objection au régime raciste d’apartheid. </p> <p>À la dernière conférence majeure de l’IRG,, nous avons pu écouter des rapports de première main sur le travail d’Élavie Ndura (Burundi), de Justine Masika Bihamba (Congo), d’Ellen Chademana (Gays et Lesbiennes du Zimbabwe) ; d’Alain Ahvee sur la militarisation de l’archipel des Chagos (base de Diego Garcia), du membre du Conseil d’administration de l’IRG Abraham Mehretab sur la résistance en Érythrée, d’autres participantes africaines, et d’une équipe pluri-générationnelle d’Afrique du Sud qui nous aida à accoucher sur les perspectives d’un futur travail collectif.</p> <p>Ainsi, nous étions prêts à construire sur toutes ces initiatives. Nous disposons des contacts et des convictions. La seule chose qui nous manque vraiment c’est l’argent.</p> <p>Nous avons besoin de fonds pour aider nos homologues sud-africains pour qu’ils puissant héberger cette réunion préparation de Juillet et notre conférence de 2014. Nous avons besoin de fonds pour payer les voyages des participants à travers l’Afrique. Nous avons besoin d’argent pour produire, publier et diffuser le résultat de cette formation à tous ceux et toutes celles qui n’auront pas pu nous y rejoindre. Et nous avons besoin de fonds afin de pourvoir à l’intendance de toutes ces actions.<br /> Sur<br /> C’est pourquoi l’IRG compte sur vous — sur votre fidèle et généreux soutien. Nous croyons que ce projet arrive à un moment essentiel tant pour les mouvements en Afrique, que pour le mouvement pacifiste mondial. L’IRG occupe une place spéciale et joue un rôle spécifique. Nous vous remercions d’avance pour votre <a href="/node/1631">généreuse contribution</a>.</p> <p>Asante!</p> <!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'entity_embed_container' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/entity_embed/templates/entity-embed-container.html.twig' --><div alt="" data-embed-button="image_embed" data-entity-embed-display="image:responsive_image" data-entity-embed-display-settings="{&quot;responsive_image_style&quot;:&quot;body_inline_1_3&quot;,&quot;image_link&quot;:&quot;&quot;}" data-entity-type="file" data-entity-uuid="8786301b-f09c-4bc9-b0d3-f61032476637" title="" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'responsive_image_formatter' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image-formatter.html.twig' --><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME HOOK: 'responsive_image' --><!-- BEGIN OUTPUT from 'core/modules/responsive_image/templates/responsive-image.html.twig' --><!-- THEME DEBUG --><!-- THEME 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field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p>« Les déplacements de population dus à l'exploitation minière [...] ont été une des causes les moins médiatisées des migrations en Afrique, et c'en est une qui devrait croître tant l'extraction de minerais demeure un élément clé de l'économie dans toute la région, » d'après une publication officielle de SADC, (Communauté de développement d'Afrique australe), début 2006.</p> <p>Comme d'autres continents, les horreurs des réquisitions de terres sont vécues par les communautés affectées par les mines de manière similaire, ou peut-être même pire, pour les personnes concernées par un barrage ou tout autre projet pharaonique. Quand un contrat minier est émis, les menaces immédiates pour les communautés locales sont l'expropriation et la réquisition des terres (perte du droit de propriété). C'est une composante incontournable de l'extraction minière à grande échelle. Au Botswana, le déplacement des Boshiman de la réserve centrale de Kalahari Game, pour ouvrir le parc naturel à l'exploitation diamantifère à grande échelle, en est un des exemples récents.</p> <p>Dans de nombreux pays - particulièrement les plus démocratiques - des procédures officielles complexes existent pour l'acquisition de terrains et pour l'exploitation d'un gisement minier (exploration, prospection comme extraction). Mais en réalité, les projets miniers sont presque toujours soutenus et les intérêts de l'industrie minière comptent bien plus que la protection des communautés ou celle des ressources naturelles qui existent dans une région de gisement. La priorité des réformes économiques dans les pays africains se reflète dans les évolutions politiques relatives au travail, à l'acquisition des terres, à la conservation des forêts et à la protection de l'environnement qui montrent en général un irrespect croissant du droit des communautés par les États et les forces armées. Les activités minières ont aussi multiplié l'exploitation des femmes et la dégradation de leurs droits. Et les femmes du monde rural perdent tout accès à la terre dès lors que la mine s'installe. Les témoignages de femmes des régions minières du Ghana montrent que les déplacements de population et la perte des terres sont les problèmes les plus dramatiques affectant leurs vies.</p> <p>Les mécanismes d'acquisition des terres ayant cours dans les pays africains donnent à l'état des pouvoirs considérables pour empiéter sur les propriétés privées pour la moindre « nécessité publique », exploitation minière comprise. Dans la plupart des cas, les communautés sont informées des projets au moment des expropriations quand arrivent les bulldozers souvent appuyés par une forte présence policière. Quand les compagnies et les gouvernements indiquent les prévisions financières relatives à un projet minier, il est par conséquent crucial d'analyser celles-ci du point de vue du coût environnemental et social : la déforestation, la pollution et autres détériorations de l'environnement ; les déplacements de populations et la perte de l'a- ccès à la terre, aux points d'eau et aux forêts ; les pertes d'habitats ; l'exposition à des risques sanitaires, à la violence et aux abus ; la transformation de villages en bidonvilles déculturés ; les risques d'accidents et de désastres.</p> <p>Pour simplement donner deux exemples de déplacements de population dus à l'exploitation minière : l'exploitation aurifère au Ghana et l'exploitation illégale des diamants et du coltan1 dans la République démocratique du Congo tiraillée par la guerre.</p> <h3><a name="section-3.1.1." id="section-3.1.1.">L'or sale du Ghana</a></h3> <p>« Non à l'or sale» fut le nom donné à une campagne de consommateurs lancée en 2004 par l'organisme à vocation environnemental Earthworks et par Oxfam-Amérique, dans l'objectif d'interpeller l'industrie aurifère et de changer les pratiques d'extraction et de commerce du minerai. Il était demandé aux consommateurs de signer un engagement sur le site Internet de la campagne : <a href="http://www.nodirtygold.org">www.nodirtygold.org</a>/. La plupart des consommateurs ne réalisent pas que la production aurifère est synonyme dans les pays africains de violations des droits de l'homme voire d'emprisonnements et de morts ainsi que de désastres écologiques. Dans le cadre de la campagne, Earthworks et Oxfam-Amérique ont publié le rapport Dirty Metals: Mining, Communities and the Environment qui détaille les pollutions massives, les gigantesques fosses à ciel ouvert, les effets sanitaires dévastateurs pour les communautés, les dangers pour les travailleurs et, dans de nombreux cas, des violations des droits de l'homme. Le rapport montre aussi que l'exploitation minière n'améliore pas la condition des populations devenant plutôt la « malédiction des ressources » pour des pays comme la Guinée, le Niger, la Zambie et le Togo - une malédiction en deux volets pour les communautés locales qui, outre leur émigration physique et forcée, entraîne la perte de leur mode de vie traditionnel.</p> <p>Au Ghana, en Afrique de l'ouest, un pays aux gisements aurifères immenses, la commission ghanéenne des droits de l'homme et de la justice administrative a publié en 2000 un rapport montrant « des évidences écrasantes de violations des droits de l'homme causées par l'activité minière. Celles-ci ne sont pas sporadiques, mais suivent un schéma bien établi commun à presque toutes les communautés minières ». Entre 1990 1998, plus de 30 000 personnes de la région de Tarkwa ont été déplacées du fait de l'exploitation aurifère. « Notre population a souffert des coups, des emprisonnements et des meurtres pour s'être levée en faveur des droits de notre communauté contre les multinationales de l'industrie minière » indique Daniel Owusu-Koranteng, un mineur militant de Tarkwa. Des recherches par WACAM (Wassa Association of Communities Affected by Mining: l'association Wassa des communautés touchées par l'exploitation des mines) a mis en évidence qu'entre 1994 et 1997, le personnel de sécurité de l'AGC (Ashanti Goldfields Company) agissant de concert avec la police et l'armée ghanéenne a tué trois mineurs artisanaux.2 Au cours d'un incident en janvier 1997, seize mineurs artisanaux ont été sévèrement battus par le personnel de sécurité de l'AGC et d'autres ont été attaqués par des chiens de sécurité.</p> <p>Même au regard de l'emploi, l'exploitation des mines n'est pas viable. La destruction de la base d'emplois traditionnels est suivie de la perte des emplois miniers. Quand les gisements sont taris, les emplois s'évanouissent. La plupart des projets à grande échelle ont une durée de vie de dix à quarante ans, après laquelle les entreprises minières ferment et se déplacent pour de nouveaux projets. Et les écoles, les hôpitaux et autres services mis en place par l'entreprise perdent en général leurs subsides. Quand c'est le cas, les mineurs et les communautés sont livrés à elles-mêmes. Les emplois à la mine étant spécifiques, les mineurs sont souvent peu employables dans d'autres secteurs.</p> <p>Plus que dans d'autres pays africains, la société civile ghanéenne est impliquée dans la lutte contre les violations des droits de l'homme perpétuées par les compagnies minières et les agences étatiques de sécurité. Elle a créé la Coalition nationale des mines (NCOM : National Coalition on Mining) en solidarité avec les communautés affectées par l'exploitation minière. Cependant, le gouvernement ghanéen a privatisé le secteur minier en accord avec les prescriptions du FMI et de la Banque mondiale et le pays attire des investissements croissants d'entreprises multinationales du secteur. Cette croissance des investissements étrangers ne se traduit pas par une hausse de l'offre d'emplois ni des finances gouvernementales.</p> <p>Les communautés affectées par les mines crient depuis des années les affronts subis par leur dignité et les violations de leurs droits, particulièrement leurs droits économiques et sociaux. En 2006, la NCOM a listé des exemples spécifiques de violations sauvages des droits du citoyen perpétrées par l'industrie minière, les forces de police ou l'armée. Parmi ceux-ci, des violences, des arrestations illégales et des détentions de membres des communautés, la torture de personnes illégalement arrêtées et détenues, des agre- ssions (impliquant parfois des armes à feu ou autres armes mortelles) de jeunes accusés d'extraction illégale ou de violation de propriété sur la mine, des interférences avec le droit constitutionnel des citoyens à manifester publiquement contre les activités néfastes de l'industrie minière.</p> <p>« La puissance répressive de l'État s'est accrue », pointe, en 2004, l'Initiative africaine relative à l'exploitation minière, à l'environnement et à la société (AIMES) : « L'État et ses institutions ont eu une attitude et un comportement hostiles envers les citoyenNEs qui ont été déterminéEs à promouvoir leurs droits et leurs intérêts face aux entreprises multinationales. Nous avons été témoins d'exemples à travers l'Afrique où des forces de sécurité étatiques ou privées ont été utilisées à l'encontre de citoyenNEs et de communautés qui avaient exprimé un point de vue différent ou effectué des demandes légitimes. Cette attitude et ces comportements de l'État vont à l'encontre de la transparence et du dialogue sur les problématiques du secteur minier. » En 2007, AIMES a publié une alerte face aux nouveaux acteurs s'invitant sur le marché africain : « Les investissements directs de l'étranger (FDI-IED) dans le secteur minier en Afrique ont cru significativement au cours des dernières décennies surtout avec les nouveaux entrant tels la Chine, l'Inde et l'implication américaine dans l'exploitation pétrolière du Golfe de Guinée. Cette hausse n'a pas apporté d'amélioration à la réduction de la pauvreté, à la protection de l'environnement, ni au respect des droits de l'homme en Afrique. Elle s'est plutôt traduite par des privations accrues pour les populations et gouvernements d'Afrique au bénéfice de l'industrie minière. Les éléments clés parmi ces conséquences négatives sont une hausse de la paupérisation des populations, de la rareté des ressources vitales et environnementales, des conflits, des inégalités hommes-femmes, de la violence et de l'insécurité. »</p> <h3><a name="section-3.1.2." id="section-3.1.2.">Les diamants du sang et le coltan au Congo</a></h3> <p>La plupart des appels pour un contrôle juridique du commerce des diamants proviennent d'ONG à travers le monde, et particulièrement celles impliquées dans la construction de la paix en Afrique. Bien qu'une industrie diamantaire légale existe, il est porté une attention de plus en plus soutenue au commerce illicite et même à un commerce licite aux bénéfices illicites. C'est de là que provient le débat sur « les diamants de la guerre ». Les diamants de la guerre sont les pierres dont les bénéfices du commerce sont utilisés, contre toute moralité, pour alimenter les guerres civiles en cours dans de nombreux pays d'Afrique. La République démocratique du Congo (RDC) n'est pas une exception. Les forces rebelles contrôlent certaines régions dont sont extraits les diamants, devenant ainsi acteurs du théâtre minier par l'extraction des diamants et leurs ventes illégales pour le financement de leurs activités insurrectionnelles.</p> <p>Les pressions ont eu pour conséquences des tentatives de contrôle dont les décisions du conseil de sécurité de l'ONU qui ont imposé des sanctions contre l'UNITA, un ancien groupe rebelle accusé d'utiliser les profits du commerce des diamants pour financer la guerre civile en Angola. Bien que l'Angola soit la seule cible de ces décisions, les organisations faisant campagne pour l'arrêt du commerce des diamants de la guerre font pression pour que ces résolutions soient aussi appliquées au Congo-RDC.</p> <p>Cependant, les activités illégales de l'industrie diamantaire en vue du financement de la guerre est un problème encore plus important. L'exploitation des mi- nes de diamants au Congo se situe principalement à l'Est du pays, qui fut longtemps aux mains des factions rebelles soutenues par l'Ouganda et le Rwanda. Les conséquences désastreuses de cette situation étant les déplacements forcés des populations congolaises vivant dans les régions minières et les violations des droits de l'homme alors perpétrées non seulement par les groupes rebelles du Nord-Kivu et du Sud-Kivu mais aussi par les forces gouvernementales. Les violations des droits de l'homme incluent le meurtre de civils, des mauvais traitements aux prisonniers, des exécutions extrajudiciaires de prisonniers, le recrutement d'enfants soldats. En fait, chaque camp a été accusé d'avoir des intérêts commerciaux dans cette guerre de par les nombreuses ressources impliquées.</p> <p>Des organisations de défense des droits de l'homme ont soutenu que des sociétés multinationales issues des pays riches ont profité de la guerre et ont développé des réseaux parmi les élites politiques, militaires et commerciales du pays pour piller les ressources naturelles du Congo. Un certain nombre de sociétés et de gouvernements occidentaux ont fait pression sur un comité de l'ONU pour que soient retirés d'un rapport les détails de trafics louches, comme l'indiquait The Independent (Londres) en octobre 2003 :</p> <p>"En octobre dernier [2002], le comité a accusé 85 entreprises de ne pas respecter les critères de l'OCDE au travers de leurs activités commerciales. Viols, meurtres, tortures et autres violations des droits de l'homme ont suivi la bousculade pour l'exploitation de la richesse du Congo après que la guerre a démarré en 1998. Pour exemple, le commerce du coltan, un minerai rare utilisé dans la fabrication des ordinateurs et téléphones portables a des conséquences sociales renvoyant à l'esclavage, indique le comité. Mais aucun gouvernement occidental n'a poursuivi les entreprises soupçonnées d'être liées à de telles pratiques. Certaines, dont des entreprises du Royaume-Uni, Belgique, Allemagne et États-Unis ont fait pression pour que leur nom soit retiré de la liste de la honte... D'autres entreprises ont donné des explications légitimes quant à leur implantation au Congo ou se sont retirées. Mais les avocats d'autres compagnies ont défié les découvertes du comité spéculant souvent sur des erreurs de rapports antérieurs pour décrédibiliser celui-ci".</p> <p>Quand l'ONU a finalement publié le rapport fin 2003, il comprenait une liste d'environ 125 sociétés et individus dont le nom apparaissaît dans un rapport antérieur du comité pour avoir contribué directement ou indirectement à faire fructifier la guerre au Congo. D'autres sociétés, note le rapport, ne sont peut-être pas directement en lien avec le conflit mais ont des connections avec les principaux protagonistes. De telles compagnies ont profité de la situation chaotique au Congo-RDC. Par exemple, elles pouvaient obtenir des concessions ou des contrats sur une base plus favorable que dans des pays stables et en paix.</p> <p>Jan Van Criekinge</p> <h3><a name="section-3.1.3." id="section-3.1.3.">Sources</a></h3> <ol><li>Communiqué de l'AIMES : <a href="http://www.twnafrica.org/aimes.asp">http://www.twnafrica.org/aimes.asp</a></li> <li>Mining Watch Canada : <a href="http://www.miningwatch.ca/index.php?/Newsletter_16/AIMES_stmt_2004">http://www.miningwatch.ca/index.php?/Newsletter_16/AIMES_stmt_2004</a></li> <li>Social and environmental accountability issues in foreign direct investment flows to Africa: a focus on the mining sector, n° 15 de l'agenda africain, 1997 par TWN Africa : <a href="http://www.displacement.net/">http://www.displacement.net/</a>, <a href="http://www.forcedmigration.org/guides/fmo022/fmo022-1.htm">http://www.forcedmigration.org/guides/fmo022/fmo022-1.htm</a></li> <li>Rapport final du groupe d'experts sur l'exploitation illégale des ressources naturelles et autres ressources de la République démocratique du Congo, Conseil de sécurité de l'ONU, 2003 : <a href="http://daccess-ods.un.org/TMP/817929.2.html">http://daccess-ods.un.org/TMP/817929.2.html</a></li> <li>L'enjeu géopolitique des sociétés minières internationales en République Démocratique du Congo par Pierre Baracyetse, ingénieur civil des mines / SOS Rwanda-Burundi, Décembre 1999 : <a href="http://www.inshuti.org/minieres.htm">http://www.inshuti.org/minieres.htm</a></li> <li>Declan Walsh, UN cuts details of Western profiteers from Congo report, The Independent, 27 October 2003, Londres</li> <li>Pour plus d'infos sur NCOM-Ghana, contacter : Environment Unit, Third World Network Africa, P.O. Box AN 19452, Accra. Tél : +233-21-500419/503669/511189 ; fax : +233-21-511188 ; email : <a href="mailto:environment@twnafrica.org">environment@twnafrica.org</a>. TWN Africa est le secrétariat du NCOM.</li> <li>Autre référence : L'or africain. Pillages, trafics et commerce international par Gilles Labarthe avec François-Xavier Verschave, Editions Agone, Marseille, 2007.</li> </ol></div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-programmes-projects--rss.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects.html.twig * field--expert--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-programmes-projects.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--node--field-programmes-projects.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-programmes-projects.html.twig * field--entity-reference.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 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2008 00:00:00 +0000 warresisters 3582 at https://wri-irg.org https://wri-irg.org/fr/story/2008/afrique-conflits-et-deplacements-de-population-dus-lexploitation-miniere#comments Mining as a fuel for war https://wri-irg.org/en/story/2008/mining-fuel-war-0 <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'ds_entity_view' --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-entity-view.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'ds_1col' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * ds-1col--node--3576.html.twig * ds-1col--node-story-rss.html.twig * ds-1col--node-story.html.twig * ds-1col--node-rss.html.twig * ds-1col--node.html.twig x ds-1col.html.twig x ds-1col.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-1col.html.twig' --> <div data-history-node-id="3576" class="node node--type-story node--view-mode-rss ds-1col clearfix"> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--node-post-date---custom.html.twig * 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Pour les gouvernements des principales puissances mondiales, cela signifie que s'assurer d'un approvisionnement constant au moindre coût en aluminium est primordial.</p> <p>À cette fin, la pression pour la construction de nouvelles alumineries et hauts-fourneaux à l'aluminium ainsi que pour l'exploitation de nouvelles mines sont énormes dans de nombreux pays, y compris en Islande. En Inde, cela entraîne une répression des populations locales particulièrement terrible ainsi qu'une menace énorme pour l'environnement surtout en Orissa et Andhra Pradesh, où certaines des montagnes les plus élevées sont châpeautées d'une couche de bauxite de la plus haute qualité. Cette couche est un réservoir pour les pluies de mousson qu'elle distille par le biais de centaines de ruisseaux pérennes. Exploiter les sommets de ces montagnes sapera leur capacité à retenir l'eau. De plus, la production d'une tonne d'aluminium nécessite plus de 1 000 tonnes d'eau. Des déchets boueux, rouges et toxiques à la nouvelle aluminerie Vedanta, à Lanjigarh, ont déjà pollué la rivière Bansadhara, moins d'un mois après sa mise en service.</p> <p>Les découvertes de la thermite et du duralumin en 1901 et 1908 ont rapidement conduit à commercialiser le potentiel de l'aluminium pour les bombes et les avions. Les Première et Seconde guerres mondiales ont provoqué une énorme augmentation des ventes d'aluminium comme toutes les guerres qui ont suivi. L'aluminium est au coeur du complexe militaro-industriel et régit la guerre moderne comme peu de gens le réalisent.</p> <p>Les bombes à thermite exploitent le pouvoir explosif latent de l'aluminium, utilisant sa chaleur élevée de formation (température à laquelle il se sépare de l'oxygène) pour accroître la puissance des explosions. C'était la base de 70 000 grenades à main utilisées au cours de la 1ère guerre mondiale. Des utilisations plus récentes incluent les bombes incendiaires lâchées sur des villes allemandes et japonaises, les bombes au napalm, les bombes à fragmentation et les têtes de missiles nucléaires.</p> <p>Dans les années 1920, les alliages d'aluminium ont permis la conquête du ciel avec le duralumin pour commencer (utilisé pour les avions de la première guerre mondiale). Après la décision d'Hitler de construire un parc massif d'avions de guerre à base d'aluminium, la Grande Bretagne et les États-Unis ont débuté un programme de réarmement en 1934, soutenu par un énorme programme de construction de barrages commencé dans les années 20-30. La coque d'un jumbo jet ou d'un avion militaire est toujours composée d'environ 80 % d'aluminium, même si les alliages utilisés pour l'aérospatiale sont devenus beaucoup plus complexes, particulièrement ceux avec du lithium et les composites à matrices métalliques (CMM).</p> <p>Henry Kaiser y a répondu en plaidant pour une plus grande production d'aluminium et en fabriquant des bombes incendiaires. La Seconde guerre mondiale a créé un nouvel échelon de l'inhumanité de l'homme pour l'homme en faisant des civils les premières cibles. Très tôt, une clé stratégique de la guerre pour les deux camps fut le bombardement des villes. Les bombes incendiaires et au napalm étaient principalement à base d'aluminium, qui entrait pour 4 à 8 % dans le cas du napalm et de 3 à 13 % dans les bombes incendiaires de Kaiser. 41 000 tonnes de ces bombes ont été lâchées sur le Japon et l'Allemagne en 1944. Le département de la guerre chimique les a utilisées « pour griller le cœur du Japon » et « pour sauver des milliers de vies américaines ».12</p> <p>Les barrages et l'aluminium sont étroitement liés. Hier comme aujourd'hui, la vraie raison pour construire nombre des plus grands barrages du monde est d'apporter de la puissance hydraulique bon marché à la production d'aluminium. « l'électricité des grands réservoirs de l'Ouest a aidé à gagner la Seconde guerre mondiale », en permettant la production de l'aluminium pour les armes et l'aviation, et plus tard le plutonium pour la bombe atomique.2 En 1940, le président Roosevelt a demandé la construction de 50 000 avions de guerre.</p> <p>Avant les bombes atomiques, ces bombes chimiques avaient déjà créé des carnages sans nom parmi les civils. La moitié des bombes britanniques lâchées sur Dresde en 1945 était au Napalm, avec l'autorisation de Churchill, et ont tué près de 25 000 civils. Ces bombes sont devenus la normalité en Corée et au Vietnam. En 1956, est arrivée une nouvelle arme terrifiante : la BLU-2 de 15 000 livres, soit 7 tonnes, aussi appelée la faucheuse dont la puissance explosive de la bouillie alumineuse est l'œuvre d'un chrétien d'obédience créationniste du nom de Melville Cook. Ce fut l'arme utilisée pour tapisser de bombes d'immenses régions de la Corée à l'Afghanistan.</p> <p>Après 1945, la demande en aluminium a brutalement chuté. L'intelligence de Kaiser fut de parier sur une guerre en Corée, et son premier client fut Boeing. Ses usines fabriquèrent bientôt le bombardier B-36 qui sera donc utilisé en Corée. Son pari sur la guerre a payé et il marque le début de ce qu'Eisenhower a nommé « la permanence de l'industrie de guerre », dont nous ne sommes pas revenus. La production américaine d'aluminium a ainsi plus que triplé entre 1948 et 1958, inaugurant un nouvel âge d'or pour l'industrie de l'aluminium.3</p> <p>Un texte peu connu qui encadre cette politique intitulée Aluminum for Defence and Prosperity (l'aluminium pour la défense et la prospérité, Dewey Anderson, 1951), en dit beaucoup sur ce que l'industrie n'a jamais ouvertement admis depuis :</p> <p>« L'aluminium est devenu la matière première la plus importante de la guerre moderne. Aucun combat n'est possible, aucune guerre ne peut être menée à bien de nos jours sans utiliser et détruire d'énormes quantités d'aluminium [...] L'aluminium est nécessaire aux armes atomiques tant pour leur production que pour leur acheminement. [4] »</p> <p>L'aluminium est utilisé pour la technologie des missiles nucléaires que ce soit pour l'explosion, l'acheminement et la propulsion. Les propergols des missiles sont à base de poudre d'aluminium depuis les années 1950. Depuis les années 1990, l'emploi d'une poudre d'aluminium excessivement fine pour le propergol en a étendu cette utilisation via les nanotechnologies, et des nanoparticules d'aluminium issues des déchets de propergols ont déjà créé une sérieuse pollution dans l'espace, impliquant l'industrie spatiale.</p> <p>La production d'aluminium est subventionnée de bien des manières, du fait de son importance pour la « défense ». Il n'a rien d'un métal écologique et son coût est sous-estimé. En effet, ne sont pas pris en compte dans son prix dc revient, les coûts en réseaux d'électricité, d'eau et de transport qui sont transférés sur les régions de production telle l'Inde de même que celui de la pollution. Pendant ce temps-là, en Europe, les alumineries ferment à vitesse grand-V. Même la Kalachnikov de base a une armature en aluminium depuis 1961.</p> <p>Parmi les éléments les plus coûteux des systèmes d'armement : les avions de guerre riches en aluminium qui tiennent la corde dans le flot des affaires de corruption avec des pots-de-vin ou des « commissions » faramineuses payées par les principaux producteurs et vendeurs d'armes.5</p> <p>Dans les débats sur le « changement climatique », les médias mettent trop rarement en lumière le rôle majeur de l'exploitation minière et de la métallurgie de même que celui des entreprises d'armement et de la pollution causées par l'utilisation de ces armes dans les guerres en Irak, Afghanistan et bien d'autres régions.</p> <p>Les médias sont aussi assez peu diserts sur la situation de nombreux peuples d'Inde, dont les vies se trouvent détruites par les industries de l'acier et de l'aluminium. Les mouvements populaires pour le maintien de leur style de vie méritent d'être connus et soutenus internationalement. Des villageoiSEs, issuEs de communautés tribales ou non, protestant contre les usines chimiques, alumineries et aciéries ont été tués sous le feu de la police à Maikanch (2000) et à Kalinganagar (2006) dans l'Orissa, et à Nandigram (2007) dans le Bengale occidental. Ces évènements ne sont que les manifestations extrêmes du harcèlement continu à l'encontre des tentatives des communautés pour défendre leur propriété.</p> <p>Cette industrialisation rapide et forcée se réclame du « développement durable » et de la « réduction de la pauvreté » alors qu'elle est tout le contraire. Le niveau de vie des populations s'écroule dans tous les États de l'Inde de par la confiscation des terres par les grands groupes industriels.</p> <p>L'aluminerie de Lanjigarh est l'œuvre d'une multinationale basée à Londres, Sterlite/ Vedanta. Les communautés tribales des environs ont été dispersées et l'eau, la terre ainsi que l'air ont été sérieusement pollués. Cette usine est construite près d'un massif montagneux le mieux boisé de la région, dans un coin appelé Niyamgiri, qui abrite une population tribale particulière, classée comme « tribu primitive », les Dongria Konds. Ceux-ci se préparent à résister à toute attaque de leur montagne sacrée. Cette affaire a été pendant plus de trois devant la Cour suprême indienne, avec d'énormes pressions de parts et d'autres, et une débauche de moyens énormes de la part de Vedanta. Cette lutte est fortement symbolique pour les Dongrias dont la divinité suprême est le dieu de la Justice. Cette divinité suprême est associée à ce sommet montagneux de 1 250 m et c'est en son nom que les Dongrias ont érigé un tabou sur l'exploitation des arbres de cette montagne. Ainsi, a été préservée une surface étendue de forêt primaire abritant des espèces endémiques - que Vedanta veut dépouiller à ciel ouvert ! Une filiale de Vedanta du nom de Balco est le premier fournisseur de l'armée indienne en lui vendant, entre autres, ses missiles.</p> <p>Les industries, qui sont promues à Orissa et dans les États voisins d'Inde orientale, nourrissent les guerres dans le monde, de même qu'elles soutiennent le tout automobile, l'emballage à profusion et les constructions à grande échelle, tout ceci se révélant totalement non viable à long terme. Comme l'indique Bhagavan Majhi - un des responsables du mouvement tribal du Kashipur contre le projet Utkal :</p> <p>"Je pose la question au chef de la police. Je lui demande : « Monsieur, qu'entendez-vous par progrès ? Est-ce un progrès que d'exproprier les populations ? Ces populations au nom desquels ces progrès sont effectués devraient en bénéficier, et après elles leur descendance. Voilà ce qu'est le progrès. Il ne devrait pas seulement nourrir la cupidité de quelques officiels. Détruire des montagnes vieilles de millions d'années n'est pas un progrès. Si le gouvernement a décidé que nous avions besoin d'aluminium et de mines de bauxite, il devrait nous octroyer des terres de substitution. Comme les Adivasis, nous sommes des cultivateurs. Nous ne pouvons vivre sans terre… Si leur besoin en aluminium est si vital, ils doivent nous dire pourquoi et à quelles fins. Pour fabriquer com- bien de missiles, notre bauxite sera-t-elle utilisée ? Quelles bombes fabriquerez-vous ? combien d'avions militaires ? Vous devez rendre des comptes exhaustifs 6 ».</p> <p>L'industrie minière, l'industrie militaire et les institutions financières mondiales qui les soutiennent sont étroitement liées et tirent d'énormes profits de la guerre. Il n'y aura pas de paix en ce monde sans que ne cesse la course aux armements, et cette course aux armements est alimentée par l'exploitation des minerais et l'industrie métallurgique.</p> <p>par Felix Padel</p> <p>D'après un chapitre du livre à paraître de Felix Padel &amp; Samarendra Das sur les aspects politico-économiques de l'industrie de l'aluminium et leurs impacts à Orissa</p> <h2>NOTES</h2> <ol><li>P.McCullly in Silenced rivers : The ecology and politics of large dam, 1996, Zed Books, New York, non traduit en français.</li> <li>Albert Heiner in Henry J.Kaiser : Western Colossus, p.112, 1991, Halo Books, San Fransisco.</li> <li>George David Smith in From Monopoly to competition: The transformations of Alcoa, 1888-1986, p.150, 1988, CUP, Cambridge.</li> <li>Dewey Anderson in Aluminum for Defence and Prosperity, p. 3-5, 1951, US Public Affairs Institute, Washington.</li> <li>Sampson, en 1977 donne plus d'exemples antérieurs aux années 80. Depuis, les médias ont révélé un flot continu de scandales de ce type. CAAT travaille principalement sur ce sujet, se consacrant fréquemment aux implications des ministères et institutions britanniques.</li> <li>On peut entendre cette déclaration dans le documentaire de Amarendra &amp; Samarendra : Matiro Poko, Company Loko (Earth worm company man) par Amarendra &amp; Samarendra Das.</li> </ol></div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-programmes-projects--rss.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects.html.twig * field--expert--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-programmes-projects.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-programmes-projects--story.html.twig * 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espérances</h3> <p>"Morceaux choisis" compilé par Matt Meyer</p> <p>Pour les partisanNEs de la nonviolence révolutionnaire - l'engagement en réseaux pour des changements sociaux radicaux avec les stratégies et les tactiques de la "force spirituelle" sans arme - les luttes historiques et contemporaines à travers le continent africain apportent des exemples variés d'une grande espérance.</p> <p>Depuis les premiers mouvements panafricains, quand le leader ghanéen Kwame Nkrumah était décrit comme le Gandhi africain, aux succès du mouvement contre l'apartheid, aux groupes de femmes qui encouragent actuellement au dialogue et à la résolution des conflits, le continent abusivement appelé "noir" il y a un siècle et populairement considéré de nos jours comme se limitant à un continent déchiré par la guerre délivre plus d'exemples d'action positives et pacifistes que la plupart des régions du monde. Dans Seeds of New Hope: Pan African Peace Studies for the Twenty-First Century (Graines d'un nouvel espoir_: étude pour une paix panafricaine au XXIe siècle, 2008, publié par J. Atiri &amp; M. Meyer, plus d'infos sur <a href="http://www.africaworldpressbooks.com/">www.africaworldpressbooks.com</a>), des chercheurs et chercheuses et des militantEs se sont unis pour documenter et discuter ce mouvement bourgeonnant. Vous trouverez ci-dessous des extraits d'une sélection d'essais qui comprend aussi le travail de membres de l'IRG, tels Jorgen Johannsen, Chesterfield Samba, Jan Van Criekinge, Koussetogue Koude, Marianne Ballé Moudoubou, de même que Silvia Federici, Yash Tandon, Bernadette Muthien de l'IPRA (Association internationale de recherche sur la paix), Rais Neza Boneza du réseau Transcend, Joseph Sebarenzi et Elavie Ndura.</p> <p>Mon espoir et mes attentes sont qu'une fois encore le mouvement des peuples fleurisse. Ce n'est qu'ainsi que nous parviendrons à atteindre une démocratie réellement tournée vers les gens.</p> <p>À l'époque des mouvements de libération nationale, l'espoir était assurément de mise, mais étaient aussi présents les germes des violences à venir, les leaders s'appuyant trop fortement sur les mêmes méthodes et tactiques que celles employées par les puissances coloniales. Aujourd'hui, beaucoups de conflits subsistent. N'empêche qu'ici et là au gré de discussions avec les militantEs de terrain, avec des professeurEs et des alter-économistEs lors de conférences, et dans les présentations que contient ce volume, on perçoit les germes d'un nouvel espoir. Mes espérances personnelles quant à l'Afrique sont aujourd'hui la croyance dans le dépassement des limites qui se dressent dès lors que les genTEs sont séduitEs par le pouvoir.</p> <ul><li>Bill Sutherland, vétéran du panafricanisme et objecteur de conscience de la seconde guerre mondiale.</li> </ul><p>Les africaines sont les pionnières en matière d'initiatives de paix, mélangeant de manière innovante les dernières théories et recherches relatives à la résolution nonviolente des conflits avec les mécanismes traditionnels de résolution des conflits. Elles réinterprètent ces derniers en adaptant les traditions aux problématiques contemporaines et en élargissant le rôle des femmes. Les femmes africaines endossent différents rôles_: victimes, actrices et meneuses en ce qui concerne la prévention ou la cessation des conflits et les soins aux blessures causées par le conflit. Les initiatives de paix des africaines vont de la mise en place d'un dialogue entre factions ennemies, comme les réseaux clandestins créés par les femmes entre le nord et le sud du Soudan_; à la mobilisation de pans entiers de communautés pour prévenir les violences, comme le font les femmes du Wajir Peace Group au nord du Kenya_; à l'identification des nouveaux défis pour la paix, comme le travail sur la guerre et la contamination par le virus du SIDA, pris en charge par Femmes Africa Solidarité ; à la réintégration des enfants soldats dans la société civile comme y parviennent les femmes de Jamii Ya Kupatanisha à Gulu (Ouganda). Elles soignent les blessures causées par la guerre à l'instar de Pro Femmes/Twese Hamwe au Rwanda, qui tentent de construire des communautés de paix où des veuves et orphelinEs Hutus comme Tutsis montrent l'exemple en vivant ensemble. Ce faisant, les africaines réinterprètent la tradition et élargissent la sphère publique occupée par les femmes.</p> <ul><li>Shelley Anderson, membre du bureau du MIR (Mouvement international de la réconciliation)</li> </ul><p>Après la guerre entre l'Érythrée et l'Éthiopie de 1998 à 2000, qui a tué par dizaine de milliers de chaque côté, mutilé et défiguré de nombreux jeunes, déplacé des milliers de civils et dévoré le budget national, le nombre des objecteurs de conscience s'est accru. Actuellement des milliers d'Érythréens refusent le service militaire. Ils doivent s'exiler. Une grande partie se trouve en Libye, Éthiopie, Soudan ou dans différentes régions d'Europe pour demander l'asile politique. En Érythrée, l'objection de conscience reste tabou. Les objecteurs de conscience sont considérés comme des lâches manquant de patriotisme. Il n'y a pas de service de substitution. La désertion peut être condamnée jusqu'à cinq années de prison, la sanction en tant de guerre pouvant être la peine de mort. De par sa nature militaire, le gouvernement ne tolère pas les ONG indépendantes, les organisations défendant les droits de l'homme, les missions internationales d'observation, ni les journalistes... Mais nous observons que le refus du service militaire trace un chemin pour la paix. Nous avons besoin de la démocratie et de l'autorité de la loi. La population érythréenne subit une crise politique, sociale et économique. Nous avons un besoin urgent d'un environnement politique démocratique en bonne santé, d'un gouvernement élu constitutionnellement et d'un système politique multipartite. La nécessité de libérer tous les prisonniers et prisonnières politiques ainsi que les objecteurs de conscience est aussi une urgence. Les idées et les enseignements de l'objection de conscience sont pacifistes par nature. Ils se fondent sur l'humanité et la moralité. Nous croyons qu'ils peuvent faire face à la propagande décevante et confondante de l'unité nationale et de la souveraineté nationale, lesquelles sont dévastatrices et relèvent toujours de la provocation.</p> <ul><li>Yohannes Kidane, objecteur de conscience et co-fondateur de l'Eritrean Anti-Militarist Initiative (Initiative antimilitariste érythréenne)</li> </ul><p>Si, par hasard, les personnes venues en Afrique avaient partagé équitablement les ressources, peut-être n'aurions-nous jamais subi les conflits que nous connaissons. Mais ce ne fut pas le cas. Où que ce soit en ce monde, nous pourrions jouir de la paix à condition d'apprendre à partager les ressources équitablement.</p> <p>Sans apprendre à respecter les droits fondamentaux d'autrui - ceux des femmes, ceux liés à l'environnement - nous ne connaîtrons pas la paix. Nous devons même aller au-delà, et dire que d'autres que nous, l'espèce humaine, vivent sur cette planète. Ces autres espèces existent et ont aussi le droit d'être respectées. Seulement alors, nous pourrons commencer à vivre en paix.</p> <ul><li>Wangari Maathai, fondatrice du mouvement Green Belt et lauréate du prix Nobel pour la paix 2004</li> </ul></div> <!-- END OUTPUT from 'themes/contrib/bootstrap/templates/field/field.html.twig' --> <!-- THEME DEBUG --> <!-- THEME HOOK: 'field' --> <!-- FILE NAME SUGGESTIONS: * field--field-programmes-projects--rss.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--node--story.html.twig * field--expert--node--field-programmes-projects.html.twig * field--expert--field-programmes-projects--story.html.twig * field--expert--story.html.twig * field--expert--field-programmes-projects.html.twig * field--expert.html.twig * field--ds-field-expert.html.twig * field--node--field-programmes-projects--story.html.twig * field--node--field-programmes-projects.html.twig * field--node--story.html.twig * field--field-programmes-projects.html.twig * field--entity-reference.html.twig * field.html.twig --> <!-- BEGIN OUTPUT from 'modules/contrib/ds/templates/ds-field-expert.html.twig' --> <div class="field--label tags--label field-label-above">Programmes &amp; 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