Page de garde

Je vous écris depuis « Un Monde sans armée », en Corée du Sud. Membre associé à l’IRG, « Un Monde sans armée » vient d’accueillir le séminaire pour stopper le commerce des armes et les actions contre le salon de l’armement ADEX. Il n’y a que deux ans que nous avions lancé la campagne pour fermer ADEX, mais grâce à la solidarité internationale, des avancées significatives ont été réalisées. Aujourd’hui, je vous demande de soutenir avec vos dons le travail de l’IRG, car c’est le réseau pacifiste international qui alimente cette solidarité.

Theodore Baird1

Selon certain.e.s universitaires, journalistes et militant.e.s, nous pourrions être, en Europe, témoins d'un développement qui rappelle le complexe militaro-industriel de la Guerre froide : le complexe industriel axé sur la sécurité aux frontières. Celui-ci réfère aux relations entre les armées, les forces de sécurité et l'industrie privée au sein d'un marché global de la conception et de la mise en place des technologies de sécurisation des frontières. Les acteurs principaux en sont les gouvernements, les fournisseurs de technologies sécuritaires et les forces de sécurité qui réclament l'usage des nouvelles technologies pour contrôler et gérer les frontières des États.

David Scheuing

Londres. Tous les jours, en rentrant chez moi, je passe devant des policiers lourdement armés qui
« protègent » les citoyens, les infrastructures, la vie et l’économie : dans le métro, à la gare, ils sont toujours aux aguets. Toutefois, cette vigilance n’est ni inoffensive, ni innocente. Elle tue. Cette année, juillet marquait le dixième anniversaire du meurtre de Jean Charles de Menezes dans une rame de métro bondée à la station Stockwell de Londres.1

L’Internationale des résistants à la guerre (IRG) est préoccupée par le sort de ses membres, de leurs compagnons et compagnes défenseurs des droits humains au Venezuela.

Ce 13 Mai, le président de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello, a donné publiquement des détails sur les déplacements de Rafael Uzcátegui, membre actif de l’IRG et de PROVEA (Programme vénézuélien d’éducation et d’action sur les droits humains), ainsi que pour ceux concernant Carlos Correa de l’Association Espacio Público (Espace public). Ces informations ont été diffusées lors du show télévisé hebdomadaire de Diosdado Cabello : “Con el Mazo Dando” [reprise de la propagande chaviste : « Aide toi, le ciel t’aidera »]. Au cours de cette émission, le travail des défenseurs des droits humains est régulièrement mis en cause et y sont diffusés des détails sur les lieux où ils vivent. Le président du Venezuela, Nicholas Maduro, a qualifié les travailleurs et travailleuses des ONG qui critiquent le gouvernement de « bandits » et il a demandé la production d’un documentaire TV afin d’exposer la « vérité » sur le travail des organisations pour les droits de humains.

 

 

 

Internationale des Résistants à la Guerre, Amnesty International, Connection e.V., et Monde Sans Guerre organisent cette pétition au Ministre de la Défense Nationale de la Corée du Sud, le Général Han Mon-Koo, demandant à son gouvernement - de libérer sans délais et sans conditions tous les objecteurs de conscience; - de reconnaitre le droit à l’objection de conscience comme étant un droit de l’homme qui fait partie intégrante du droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; -de prendre les dispositions appropriées pour permettre l’objection de conscience au service militaire; et d ‘effacer les mentions aux casiers judiciaires et octroyer une compensation aux objecteurs de conscience qui ont été emprisonnés pour avoir refusé le service militaire dans le passé.

Signez en ligne ici et téléchargez une version imprimée ici.

Prasanna Ratnayake

Le Sri Lanka a une longue histoire de violences armées et de massacres depuis 1948, date où cet État est devenu indépendant de la Grande Bretagne. Il y eut les émeutes ethniques en 1953, ‘58, ‘77, ‘83 et ‘87 ; deux insurrections en 1971 puis de 1986 à 1990 ; et une guerre civile de 30 ans entre les Tigres de libération de l'Îlam tamoul (LTTE ou Tigres tamouls) du nord et de l'est d'une part, et les Nationalistes cinghalais au sud d'autre part. La guerre s'est terminée le 19 mai 2009 avec le massacre de dizaines de milliers de civils tamouls. À ce moment là, la populations des déplacé.e.s internes (IDPs) dépassaient les 300 000 personnes.

Cette note s'intéresse aux dix années séparant l'arrivée au pouvoir de l'ancien avocat des droits de l'Homme, Mahinda Rajapakse, en novembre 2005 et la fin de son règne le 9 janvier 2015. Une myriade de partis politiques, des bouddhistes cinghalais ultra-nationalistes aux socialistes, aux marxistes, en passant par le parti des moines bouddhistes, avait soutenu la candidature de Rajapakse. Dès qu'il devint président, d'un claquement de doigts, nous sommes entrés dans l'ère de ce qui allait devenir un État policier entièrement militarisé. Nous nous sommes réveillés un matin et avons découvert des barrages militaires, des policiers et des soldats ainsi que des véhicules militaires à chaque coin de rue. Cynthia Enloe l'a bien décrit : « La militarisation est le procédé par étapes qui rend une chose contrôlée par l'armée, dépendante de l'armée ou qui est valorisée par l'institution ou des critères militaires. » (Maneuvers: The International Politics of Militarizing Women's Lives, University of California Press, Berkeley, 2000, non traduit en français

Aujourd’hui, la Colombie a une opportunité historique de sortir d’un conflit armé qui a duré plus de 50 ans.

Je fais partie de l’Action collective des objectrices et objecteurs de conscience (ACOOC) et j’écris pour vous parler des progrès réalisés par les antimilitaristes en Colombie – et pour vous demander de donner de l’argent à l’Internationale des résistants à la guerre afin qu’elle puisse continuer à soutenir notre lutte.

Nous, les représentants des organisations pacifistes et de défense des Droits de l’Homme soussignées, déclarons notre soutien et notre solidarité avec le Mouvement ‘Non au Service Militaire Obligatoire’ et avec l’Objecteur de Conscience Egyptien Mark Nabil Sanad .

Après dix ans, Javier Gárate, le premier responsable du Programme sur la nonviolence qu'il y ait jamais eu à l'IRG, quitte nos bureaux. Quand Javier a débuté, il n'y avait pas grand chose d'autre qu'un vieil ordinateur et un bilan de l'IRG sur la formation à la nonviolence pour l'aider à porter ce programme. Il l'a fait avec tant de succès, accumulant les réussites pendant ces dix ans : animant un grand nombre de formations internationales pour les militants, des formations de formateurs et deux éditions du Manuel pour des campagnes nonviolentes. Plus, évidemment, trois assemblées générales "quadriennales", en Allemagne, Inde et Afrique du Sud, où, ensemble avec ses collègues du bureau IRG de Londres, il a joué un rôle crucial pour les préparer et les mener à bien.

Javier déménage en Belgique, mais il continuera à participer à quelques évènements du réseau régional de l'IRG. Nous avons donc des raisons d'espérer que cet "au revoir" est aussi un "à bientôt". Nous tenons à le remercier beaucoup pour son infatigable travail (de marathonien !), sa gentillesse, son dévouement, son humour et son engagement acharné. L'IRG a gagné tant de choses lors de ton temps dans nos bureaux, et nous souhaitons que l'IRG t'a aussi apporté beaucoup en retour. Javier – vaarwel, adiós, all the best and au revoir !

Merci Domi!

Placheolder image

Il y a plus de sept ans, Dominique Saillard était de retour de ce qu’elle appelait son « exil de l’IRG ». Comme beaucoup d’entre vous le savent, Domi a été une permanente de notre bureau à Londres dans les années 90, formant une équipe de rêve avec Howard. En 2006, quand Howard Clark devint président, l’IRG n’avait plus de trésorier. Alors, comme une de ses premières taches de président, il dit : « Je connais la personne parfaite à qui demander d’être trésorier – c’est Domi ! J’ai juste besoin de la convaincre... »