Après treize ans au pouvoir, il y a de nombreux problèmes non résolus au Venezuela, en dépit des promesses du gouvernement du président Chávez. L’un d’entre eux est l’impunité de la police et des militaires, avec leurs violations du droit à la vie.
Dans les quartiers pauvres de Barquisimento, la cinquième ville du pays, les familles, dont les parents ont été assassinés ou maltraités par les policiers ou les militaires, ne pouvaient plus accéder à un avocat pour les représenter. En 2004, elles forment un comité populaire pour s’organiser elles-mêmes, appelé le « Comité des victimes contre l’impunité » (Covicil en espagnol).
Les membres de Covicil incluent des victimes directes et indirectes, qui n’ont pas reçu de réponses à leurs demandes au sujet des violations des droits humains.