L'Internationale des RésitantEs à la Guerre, contre tous les militarismes, au Forum social mondial 2007

Cher adhérent et soutien de l'Internationale des résistantEs à la guerre,


Nous souhaitons avec cet appel de février mettre en avant la présence de l'Internationale des résistantEs à la guerre lors du récent Forum social mondial (FSM) 2007 à Nairobi, Kenya.


Le FSM, qui s'est monté en 2001 à Porto Alegre en réponse au Forum économique mondial de Davos a traversé différentes phases avec l'objectif de se rendre plus efficace dans la lutte pour le changement social. Le dernier des FSM s'est rassemblé pour la première fois en tant que tel sur le continent africain dans le but de renforcer les mouvements sociaux africains.

Depuis les débuts, l'IRG a participé au Forum social mondial, avec différents degrés d'implication. Cette année l'Internationales des résistantEs à la guerre s'est investi pour promouvoir et rendre plus visible le point de vue de l'antimilitarisme et de la nonviolence. Un article consacré à l'importance de la perspective antimilitariste pour tous mouvements sociaux, le Forum social mondial y compris, se trouve dans le dernier Fusil brisé.

Pour ce FSM au Kenya, la délégation de l'Internationale des RésistantEs à la Guerre comprenait 10 personnes de quatre continents. Les 4 femmes et les 6 hommes la composant rassemblaient 6 décennies venant d'horizons différents : de la recherche sur la nonviolence, de la militance antimilitariste, ou de l'objectionde conscience en tant qu'objecteur soi-même. Au cours de la semaine, l'IRG avait prévu trois réunions publiques : "Le point du vue africain sur la nonviolence", "Contre tous les militarismes" et "Érythrée : Antimilitarisme et droits de l'homme".


Nous voudrions attirer votre attention sur cette dernière. Comme vous le savez, l'IRG soutient les objecteurs et objectrices de conscience en Érythrée depuis des années. Le service militaire y est obligatoire et d'une durée indéfinie tant pour les hommes que pour les femmes. L'exil est presque la seule solution pour les objos. Même leurs familles souffrent de persécutions du fait du combat mené par leur filLEs. Au FSM, deux représentantEs du mouvement antimilitariste et des droits de l'homme étaient présentEs pour parler de la situation critique dans leur pays. La réunion publique n'a pu avoir lieu car, dans les jours précédents le FSM, nous avons appris qu'une délégation d'officiels du gouvernement érythréen participait à l'évènement. Si nos intervenantEs avaient maintenu leur participation et s'était exprimé lors de cette réunion, le retrait de leur passeport était pour le moins à craindre, les empêchant de quitter le Kenya. Plus probable encore, la soufrance pour leurs familles en Érythrée : attaquer les proches des objos pour leur mettre la pression étant pratique commune en Érythrée. Plus d'information sur la situation en Érythrée dans les Fusil Brisé no.73 et no.68.

Afin de poursuiver le soutien aux objecteurs de conscience en Érythrée et notre travail de promotion de la nonviolence et de l'antimilitarisme, merci de soutenir le travail de l'Internationale des résistantEs à la guerre,


Merci,



Javier Gárate du Programme Nonviolence de l´IRG
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