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Préparation à l'action

Parfois, vous préparerez une action unique, qui sera peut-être votre contribution à la campagne de quelqu'un d'autre ou qui représentera un événement isolé en tant que tel. En d'autres occasions, votre action fera plus largement partie de votre stratégie de campagne, toutes et chacune des actions représentant une étape pour avancer vers l'objectif final de la campagne. Voici une liste de choses à faire qu'il faut garder présentes à l'esprit lorsque l'on projette une action.

Avant l'action

Cadre général Quelle est l'analyse de la situation ? Quel type de structure le groupe va-t-il utiliser ? Qui prend les décisions et comment ? Quel est l'objectif stratégique ? (Par exemple, qui essayons-nous d'influencer et que souhaitons-nous que ces personnes fassent ?) Quel est l'objectif politique (action ou événement) ? Comment cet événement reflète-t-il les objectifs du groupe avant, pendant et après l'événement ? Comment le groupe définit-il son engagement à l'égard de la non-violence ? (Existe-t-il des lignes directrices ou des principes énoncés en la matière ? (Voyez p. ). Quel sera le scénario (en incluant lieu et heure) ? Qui veillera à la coordination d'ensemble de l'événement ? Quand et comment prévoyez-vous que l'action prenne fin ?

Voyez « Développer des stratégies efficaces » et « Éléments d'une campagne » pour plus d'idées et des exercices, p. .

Projection extérieure Le groupe essaiera-t-il de travailler avec d'autres groupes ou communautés ? Dans l'affirmative, avec lesquels et qui établira les contacts ? (Voyez l'exercice « Spectre des alliés », p. .) Le groupe disposera-t-il d'un tract expliquant au public ce qu'il fait ? Dans l'affirmative, qui le préparera ? Quelle publicité ferez-vous ? Essaierez-vous de toucher d'autres personnes pour qu'elles vous rejoignent ? Dans l'affirmative, qui s'en chargera ? Quelle sorte de travail ferez-vous avec les médias ? Émettrez-vous un communiqué de presse préalable ? Y aura-t-il des porte-parole pendant l'événement, prêts à parler à la presse ? Y aura-t-il un dossier de presse comportant des « sujets de discussion » ? Une sous-commission « médias » vous sera-t-elle nécessaire ? (Voyez « Le rôle des médias », p. .)

Préparation des participant/e/s (Bocadillo dibujo) On aurait peut-être dû apporter un Thermos ? À quelles possibilités les participant/e/s à l'action doivent-elles/ils se préparer ? Y aura-t-il des séances d'orientation ? La mise en place de groupes d'affinité ? Une formation à la non-violence? Une formation à des compétences données ? Un point sur les questions légales ? Les participant/e/s sont-elles/ils autonomes pour prendre des décisions sur le scénario ? De quelle façon ? Le mode de fonctionnement du groupe est-il clair pour tout le monde ? Est-il bien clair que de nombreux rôles sont nécessaires pour qu'une action soit efficace, pas seulement ceux qui sont visibles dans la réalisation « directe » de l'action ?

Préparation logistique La logistique portant sur les lieux et le temps est-elle bien organisée ? Tout le matériel nécessaire a-t-il été préparé et y a-t-il un plan de distribution ?

Pendant l'action Y a-t-il un système de communication entre les personnes tenant des rôles comme contact avec la police, observatrices/-teurs légaux, porte-parole médias, équipe médicale, personnes susceptibles d'être arrêtées et manifestant/e/s ? (Voyez « Rôles pendant, avant et après une action », p. .) Qui documente l'action avec des photos et des vidéos ? Le processus de prise de décision est-il clair ?

Après l'action Si des personnes ont été arrêtées, y a-t-il une aide légale et en prison ? (Voyez « Aide légale », p. , et « Soutien en prison », p. .) Le travail de suivi auprès des médias est-il assuré, en diffusant des infos sur l'action aux médias grand public et alternatifs ? Le groupe a-t-il évalué l'action ? (Voyez « Évaluation de l'action », p. .) Le groupe prévoit-il de documenter l'action (en créant une étude de cas) ? (Voyez « Guide pour l'étude de cas d'une campagne », p. .) Quelles sont les prochaines étapes pour le groupe ? Cette action conduira-t-elle au développement d'une campagne ? Si c'est un élément d'une campagne, en quoi cela a-t-il changé la donne ?

Rosa Moiwend

La Papouasie occidentale , une ancienne colonie Hollandaise, a été occupée par l’armée Indonésienne en 1963. Le cadre international qui a permis à cette occupation d’avoir lieu était basé sur les intérêts économiques et politiques des Etats-Unis, avec l’appui de ses alliés les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Australie. Les Nations-Unies ont activement dénié le droit des Papous de l’Ouest à l’auto-détermination et ont soutenu l’occupation Indonésienne.

Aujourd’hui, il est évident que les mouvements populaires non-armés sont capables de renverser des régimes autoritaires, même les régimes militarisés et dictatoriaux qui ont dirigé des pays pendant des décennies. Par des manifestations de masse, la désobéissance civile, la non-coopération, des grèves et des boycotts, une trentaine de dictatures auraient été renversées durant les dernières décennies. Récemment, nous avons pu voir comment des régimes autoritaires établis ont été renversés lors du « printemps arabe » en Egypte et en Tunisie, tandis que d’importantes transitions similaires ont également eu lieu en Amérique latine, en Europe de l’Est, en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’en Afrique du Sud, en Iran, en Indonésie, aux Philippines, etc. Tous ces exemples mettent en évidence le rôle du pouvoir populaire et de la révolution non-violente que Gandhi a développés pendant la lutte en Afrique du Sud et en Inde. Cependant, il est également évident aujourd’hui que ces changements de régime impliquent un certain nombre de problèmes et de défis que notre groupe de travail veut aborder.

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Gene Sharp a recherché et catalogué 198 méthodes d'action non-violente, dont il a fait état pour la première fois en 1973 dans The Politics of Nonviolent Action. Ces méthodes sont réparties en trois grandes catégories – Protestation et plaidoyer, Non-coopération et Intervention non-violente –, puis regroupées en sections. La liste complète est disponible sur http://www.aeinstein.org/ (et, en français, par exemple sur la page http://nonviolence.fr/spip.php?article599).

1. Protestation et plaidoyer

Manifestations – De nombreuses personnes disent ce qu'elles veulent en marchant ensemble dans la rue ; par exemple, les manifestations contre la guerre en Irak le 15 février 2003 : plus importante manifestation contre la guerre ayant jamais eu lieu, elle s'est déroulée dans plus de 600 villes partout dans le monde. Rien qu'à Londres, deux millions de personnes ont défilé.

Pétition – Porter sa signature sur une liste pour exprimer son désaccord avec une certaine politique, par exemple pour protester contre les exportations d'armes suédoises vers les États-Unis et le Royaume-Uni pendant la guerre d'Irak.

2. Non-coopération

Boycott – Refuser d'acheter un bien ou un service pour manifester son désaccord avec le vendeur ou un gouvernement, par exemple le boycott de produits sud-africains à l'époque du régime de l'apartheid. Ce sont d'abord des personnes isolées et des organisations qui ont commencé à boycotter les produits sud-africains ; après un temps, des pays entiers se sont joints au boycott.

Grève – Refuser de travailler. Par exemple, pendant la première Intifada, le mouvement palestinien de résistance qui a commencé en 1987, beaucoup de Palestinien/ne/s ont refusé de travailler pour des Israélien/ne/s. Israël a perdu beaucoup d'argent en n'ayant pas accès à la main d'œuvre palestinienne à bon marché et son économie a stagné.

Non-coopération politique – Refuser d'effectuer le service militaire ou de procéder à une extradition. L'Internationale des résistant/e/s à la guerre est une des organisations apportant son soutien à celles/ceux qui veulent refuser de faire leur service militaire.

Refus de coopérer – Par exemple, pendant la Seconde Guerre mondiale, des professeurs norvégien/ne/s ont refusé d'appliquer le plan d'études nazi pour les écoles. Elles/ils ont été envoyé/e/s dans des camps de concentration à cause de leur désobéissance, mais beaucoup d'entre elles ont été relâché/e/s quand les nazis ont compris qu'elles ne renonceraient pas.

3. Intervention

Blocus/blocage – Placer votre corps sur une quelconque voie de passage. Par exemple, des Israélien/ne/s et des volontaires internationaux bloquent des bulldozers israéliens sur le point de démolir des maisons palestiniennes.

Présence préventive – Protéger des personnes en danger dans des zones de conflit ; par exemple, des observatrices/-teurs de paix au Mexique, en Israël/Palestine ou en Colombie.

Actions de type Plowshare – Désarmer au grand jour du matériel militaire et être disposé à assumer sa condamnation ; par exemple, le désarmement de sous-marins nucléaires Trident en Écosse.

Camp international à Luleå, en Suède du 22 au 29 juillet 2011
Forum international les 23 et 24 juillet 2011
Action internationale : le 26 juillet 2011
Réunion du conseil de l'IRG du 19 au 21 juillet

[video:http://www.youtube.com/watch?v=Efy2_eiVKCE]

Plus d'info : http://wri-irg.org/node/11079

Press Release - 20 November 2010

50 activistes du Portugal, d'Espagne, de Finlande, de Belgique, du Canada, de France, d'Allemagne, des Pays-Bas et de Pologne bloquent la route qui mène les délégations officielles et gouvernements au sommet. Avec des cadenas, des chaînes et leurs corps ils essayent de le retarder.

L’Otan avait été fondé ostensiblement pour defender l’Occident “ libre ” contre expansion soviétique. Pourquoi donc l’Otan n’a pas été dissous quand l’Union soviétique s’est désintégrée et que le pacte de Varsovie s’est aboli ? La raison est tout à fait simple : parce que l’Otan est devenu le principal véhicule pour la coordination de la stratégie militaire occidentale. Ci-dessous, se trouve un appel pour les militant/e/s de la paix pour qu’ils s’engagent à faire augmenter la demande de dissolution de l’Otan.

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