Repression of protest

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Jusqu'ici, la réponse de la Colombie à la pandémie- l'Ennemi Commun- a été une rhétorique nationaliste et militariste bien connue, une réponse militarisée fermement défendue qui est répandue dams les villes et les cités de la Colombie.

En août 2019, nous avons accueilli avec enthousiasme un nouveau membre sur notre réseau international– Pasifika, basé en Papouasie occidentale. Fin août l’armée indonésienne a commencé des mesures de répression violente en Papouasie occidentale, ce qui a amené à une réaction non-violente de masse dans toute la région.

La face visible de la militarisation policière est l’utilisation d’équipement militaire et de gilet pare-balles ; de fusils de précision et de tanks faisant face aux manifestants de Ferguson, aux Etats-Unis, et de véhicules lourdement blindés patrouillant les rues des favelas de Rio de Janeiro. Mais une telle visible militarisation est seulement un symptôme – un produit final – d’un état d’esprit militarisé qui voit ceux qui bénéficient du maintien de l’ordre non comme les membres d’une communauté ayant besoin d’être protégée mais comme une menace.

Lorsque les collégiens de Séoul sortirent dans les rues afin de demander la destitution de la présidente Park Geun-Hye dans une longue série de manifestations débutées en octobre dernier, ils furent fréquemment confrontés à des connaissances vêtues de l’uniforme militaire et en équipement de combat. Ces policiers, constituaient alors la présence la plus visible — et aussi la plus silencieuse — patrouillant massivement les populaires vigiles aux chandelles, celles-là mêmes qui contribuèrent au départ de Park.

Le 23 Juin 2016 Michelle Bachelet, Présidente du Chili, a dévoilé son nouveau « Plan de reconnaissance et de développement de l’Araucanie », s’excusant pour « avoir échoué en tant que pays », et pour les « horreurs et erreurs » commises par l’État chilien contre les peuples indigènes. Cependant, même cette reconnaissance tardive, dans les conséquences de son second gouvernement et après avoir poussé à la criminalisation des Mapuches avec l’application de la « loi antiterroristes » dans la zone où ils vivent, nous pensons qu’il est nécessaire que nous fassions une pause afin de comprendre les intentions réelles du gouvernement.

Samantha Hargreaves de WoMin – alliance africaine abordant les sujets des sexes et de l’exploitation minière – parle avec Andrew Dey de WRI sur le lien entre les sexes, l’industrie minière et le militarisme en Afrique, et du travail de ce nouveau réseau pour y faire face.

Expliquez-nous votre travail – qu’est-ce que WoMin, quand cette alliance a-t-elle été formée, et qui fait partie de votre réseau? Quels sont les enjeux critiques sur lesquels vous travaillez?

Samantha: WoMin a été lancée en octobre 2013. Nous travaillons avec environ 50 organisations dans quatorze pays en Afrique du Sud, Afrique Orientale et Afrique Occidentale. La plupart de nos partenaires travaillent sur des problèmes relatifs à la terre, aux ressources naturelles, à l’industrie minière, à la justice écologique et climatique et aux droits des femmes. Notre travail avec les organisations pour les droits des femmes est généralement plus difficile puisqu’elles se focalisent davantage sur les problèmes de sexe « traditionnels » tels que la violence contre les femmes, l’éducation et la santé des femmes et des filles. Seul un faible nombre se concentre sur l’environnement, la terre et d’autres questions de justice économique.

WoMin Southern African women and coal exchange. Photo: Heidi Augestad

Cesar Padilla, Observatoire des Conflits Miniers d'Amérique latine, OCMAL

Cela n'est pas une nouveauté: l'extractivisme en Amérique latine ne cesse d'imposer un modèle d'extraction et d'exportation toujours plus fort. La majorité des pays de la région est touchée par une course aux investissements dans le secteur minier, pétrolier, forestier ou maritime.

Toutefois, l'extractivisme est de plus en plus contesté de parts et d'autres de la société – notamment par l'académie et les mouvements sociaux.

Laura Pollecutt

Pendant les années d’apartheid, les discussions se poursuivaient dans chaque camp et hors du pays, au sujet de la sécurité des institutions d’État et de leur fonctionnement dans une démocratie à venir. Ces débats s’intensifièrent durant les années où l’apartheid agonisait.

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