Etats-Unis d'Amerique

Le genre binaire, la suprématie blanche, l'hétéronormativité et l'hétéropatriarchie sont les conséquences inévitables du capitalisme et de la colonisation. Eu égard à cela, il est erroné de considérer l'inclusion dans l'armée comme un résultat de ce que nos mouvements peuvent réaliser.

Chaque mois , nous présentons un différent partenaire de l‘IRG. Ce mois-ci c'est le nouveau partenaire de l'IRG : Educateurs pour la Paix Unis pour les Enfants Partout (P.E.A.C.E.), des USA. Etabli en 1979, PEACE est un groupe de militants composé d’éducateurs de la petite enfance – des professeurs d’école maternelles et de jardinières, des prestataires de soins aux enfants et leurs familles, des étudiants de la petite enfance ,et des professeurs d’universitée, et des membres de leurs familles.

“Casspir” est un projet aux facettes multiples, comprenant installation, photographie, histoire orale et documentaire. Cette entreprise artistique se base avant-tout sur un principe de ré-appropriation face à l’héritage de la violence d’Etat en Afrique du Sud symbolisé par le véhicule de combat “Casspir”. Il s’agit de réhabiliter un de ces véhicules en le couvrant d’un tissage de perles de verre au couleurs vives et au motifs traditionnels, réalisé par des artisans du Zimbabwe et de la province sud-africaine du Mpumalanga où les femmes de la tribu Ndebele sont reconnues pour leur savoir-faire.

Le 1er décembre de chaque année, l’Internationale des Résistan(te)s à la Guerre et ses membres célèbrent la Journée pour les Prisonniers pour la paix, occasion lors de laquelle nous publions les noms et les histoires de personnes emprisonnées pour des actions pour la paix. Beaucoup d’entre eux sont des objecteurs de conscience, emprisonnés pour avoir refusé de rejoindre l’armée. D’autres ont mis en œuvre des actions non-violentes afin de perturber la préparation à la guerre.

YaliniDream

De multiples lettres provenant du Complexe Correctionnel du Mont Olive (CCMO) en Virginie-Occidentale, font état d’au moins 5-7 détenus aspergés de gaz lacrymogènes, de gaz poivre ou d’autres agents chimiques chaque semaine. Des témoignages directs indiquent que les gardiens font référence à l’usage fréquent de ces produits chimiques, qu’ils appellent négligemment « insecticide ».

Paul Magno

États-Unis, juillet 2012, trois activistes en faveur du désarmement : Greg Boertje-Obed, Megan Rice et Michael Walli, participent à une action pacifique directe, baptisée « Transform Now Ploughshares », au Y12 National Security Complex à Oak Ridge au Tennessee. Bien que datant des débuts du projet Manhattan, pendant la Seconde Guerre mondiale, Oak Ridge demeure un maillon essentiel de la capacité de production d’armes nucléaires des États-Unis. Lors de cette opération, les trois activistes traversent le terrain de la réserve fédérale pendant la nuit, franchissent quatre barrières de sécurité et bravent le HEUMF (Highly Enriched Uranium Maintenance Facility), un dépôt de 400 tonnes d’uranium enrichi en quantité suffisante pour la fabrication de 10 000 armes nucléaires. Une fois sur place, ils délimitent le secteur avec du ruban de scène de crime, déploient des bannières aux messages pacifistes et barbouillent les murs du bâtiment avec du sang humain et des messages de paix extraits de la Bible.

Une association partenaire de l’IRG aux Etats-Unis – la Ligue des Résistants à la Guerre – prend position ‘ avec tous les immigrés aux Etats-Unis, particulièrement le grand nombre de ceux qui font face à des menaces renouvelées de déportation en masse avec le nouveau gouvernement de Trump’ : La Ligue oeuvre à mettre en question la militarisation de la police et son racisme, et leur campagne pour des zones sans l’équivalent du GIGN - #NoSWATzone – contient une vision de ‘villes-sanctuaires’ et d’endroits sanctuaires qui apporterait des endroits de refuge contre les descentes de la police fédérale que Trump a promis d’organiser.

Lisez leur déclaration et liste de lectures recommandées et de ressources en cliquant ici.

Carol Thompson

Le sourire éclatant, le rire contagieux ; tel un rayon de soleil elle attirait les autres à elle, les poussant à débattre et à discuter, à apprendre et à réfléchir. Une détermination sans borne, une passion pour la justice et un dévouement sans faille. Voilà ce qui vient à l’esprit quand on évoque le nom de Kayla Mueller, et non sa capture par l’État islamique, sa torture et sa mort tragique à l’âge de 26 ans.

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