Des parents d'objecteurs de concience arrétés.

Amnesty International signalait le 28 juillet 2005 l'arrestation de plusieurs centaines de parents de personnes qui se sont évadées ou ont déserté de l'armée. Les arrestations ont eu lieu dans la région de Debug, en Érythrée du Sud, depuis le 15 juillet. Amnesty rapporte : “ les personnes arrêtées étaient les pères, les mères ou d'autres parents d'hommes ou de femmes de plus de dix-huit ans qui ont, soit refusé de se présenter à la dernière année d'étude obligatoire au camp d'entraînement militaire de Sawa, soit quitté leur unité militaire voire le pays, illégalement. Les parents ont été accusés d'avoir facilité l'évasion du service militaire ou le départ à l'étranger. Des officiels auraient proposé aux parents la liberté conditionnelle contre une caution de 10 000 à 50 000 nakfa (660 $ à 3.300 $) et la garantie de remise aux autorités membres de la famille manquant à l'appel. Les personnes arrêtées sont conduites dans différentes prisons, sans avoir de communication avec l'extérieur. “ On dit que plusieurs personnes conduites à la prison de la ville d'Adi Keih ont commencé une grève de la faim pour protester contre leur détention et ont été déplacées au camp militaire de Mai Serwa, près de la capitale Asmara ”, rapporte Amnesty. Amnesty International, 28 juillet 2005, AFR 64/011/2005

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